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Concours de proverbes et aphorismes / Langue de bois
« Dernier message par JacquesL le 30 janvier 2019, 11:31:08 am »
De François Pignon :
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Alors que les locuteurs anglo-saxons sont des anglophones et non pas des saxophones, les locuteurs de la langue de bois sont des xylophones, même s’ils jouent volontiers du pipeau.
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Technologie et travail / Mission lunaire
« Dernier message par JacquesL le 05 janvier 2019, 07:53:28 pm »
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Rando, ski, bivouacs, montagne. / Volets de ventelles sur sac-abri JDS
« Dernier message par JacquesL le 05 janvier 2019, 06:00:28 pm »
Volets de ventelles enfin réalisés, il ne reste plus qu'à siliconer les coutures.

Le second volet réalisé a bien les coutures à leur place, verticalement le long de la muraille.


Moins bien pour le premier volet aux bas trop convergents :



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Asie, Pacifique / L’ONU complice d’un génocide
« Dernier message par JacquesL le 04 janvier 2019, 06:25:10 pm »
L’ONU complice d’un génocide

http://lesakerfrancophone.fr/lonu-complice-dun-genocide

Citer
L’ONU complice d’un génocide
Le Programme alimentaire mondial, corrompu par des Saoudiens, menace les Yéménites d’une nouvelle famine


Par Moon of Alabama  – Le 1er janvier 2019

Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies est censé venir en aide aux populations qui ont un besoin urgent de vivres. Ce n’est pas censé être une organisation partisane. Mais dans la guerre contre le Yémen, elle a maintenant pris parti pour un côté du conflit et menace l’autre de mourir de faim.


La longue famine au Yémen se poursuit sans relâche. Les habitants du nord du Yémen, sous le contrôle des Houthis, et assiégés par la coalition saoudienne, sont affamés. Ceux qui vivent dans les zones contrôlées par le gouvernement dans le sud ont des problèmes similaires. Il existe de nombreuses parties en conflit, ce qui rend difficile la distribution de l’aide. Il y a de la nourriture sur les marchés mais les gens n’ont pas d’argent pour la payer.

Beaucoup d’hommes pauvres, même des enfants, sont recrutés pour combattre de part et d’autre. La coalition de l’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis et des États-Unis compte peu de soldats sur le terrain. Ils embauchent des mercenaires pour faire la guerre.

Les États-Unis mènent surtout la guerre aérienne contre le Yémen, au profit des Saoudiens :

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Lorsqu’un avion de combat saoudien F-15 décolle de la base aérienne du roi Khalid dans le sud de l’Arabie saoudite pour bombarder le Yémen, il ne s’agit pas uniquement d’un avion et de missiles américains.

Des mécaniciens américains entretiennent le jet et effectuent des réparations au sol. Des techniciens américains mettent à niveau le logiciel de ciblage et d’autres technologies classifiées, que les Saoudiens ne sont pas autorisés à installer. Le pilote a probablement été formé par l’armée de l’air américaine.

Et dans la salle des opérations aériennes de la capitale, Riyad, des commandants saoudiens sont assis à côté de responsables militaires américains qui fournissent des renseignements et des conseils tactiques, …


Tandis que l’armée américaine prétend vouloir empêcher les attaques contre des cibles civiles, les résultats ne montrent aucune influence de ce type. La guerre contre les Houthis et leurs alliés au Yémen est une guerre de siège depuis le début. Elle a été conçue pour utiliser la famine comme une arme contre la population des zones contrôlées par les Houthis.

Les Saoudiens ne bombardent pas seulement des puits et des installations de production alimentaire à terre, ils tuent également des pêcheurs yéménites qui osent prendre la mer. La coalition saoudienne a également engagé des mercenaires du Soudan, et d’ailleurs, comme chair à canon pour l’infanterie. Certains d’entre eux ont douze ans. Les Houthis recrutent également des jeunes.

Les EAU, qui profitent le plus de la guerre, ont engagé des dirigeants et des combattants d’Al-Qaïda pour mener à bien leurs tâches. Abu al-Abbas, qui est à la tête de quelque 3 000 combattants locaux, en est un très connu. L’année dernière, le gouvernement Trump a condamné al-Abbas pour le financement d’al-Qaïda. Mais son allié, les Émirats Arabes Unis, lui verse des millions par mois pour lutter à ses côtés.



Le 9 décembre, les parties belligérantes ont tenu leurs premiers pourparlers directs dans le cadre des efforts de paix menés par les États-Unis en Suède. Bien que l’ONU ait affirmé que plusieurs accords avaient été conclus, aucun n’a été publié et les deux parties semblaient être en désaccord sur le résultat. La question la plus importante est le contrôle exercé sur le port de Hodeidah, par lequel transite l’essentiel de l’aide alimentaire au Yémen. Les Saoudiens et les Émirats Arabes Unis ont essayé pendant des mois de prendre le port, tandis que les Houthis le défendaient à tout prix, car leur ligne de vie en dépendait.

Le nouvel accord aurait donné à l’ONU le contrôle du port. Les forces contrôlées par les Houthis ainsi que par les Saoudiens et les Émirats arabes unis se retireraient du port et de la ville et laisseraient une force non armée de l’ONU diriger le port. Mais les Houthis disent que l’ONU ne ferait que surveiller le port alors que les forces armées resteraient.

Le 29 décembre, Associated Press rapporta tout d’abord que les Houthis avaient confié le contrôle du port à la garde côtière, contrôlée par le gouvernement. Après quelques moqueries des Yéménites, l’agence a révisé son rapport :

Citer
Les rebelles chiites du Yémen ont annoncé samedi avoir confié le contrôle du port principal de la ville de Hodeidah, sur la mer Rouge, à la garde côtière et aux administrateurs locaux, mais le gouvernement a démenti cette affirmation en  déclarant qu’il s’agissait d’un stratagème de la part des rebelles alignés avec l’Iran pour maintenir le contrôle d’une installation stratégique.

« C’est une comédie dans laquelle les Houthis ont confié le port à leurs combattants après avoir revêtu les uniformes de la garde côtière », a déclaré le gouverneur de Hodeida, al-Hassan Taher.


En effet, une photo publiée montrait un « général de brigade » en uniforme de garde-côte « prenant le contrôle du port ». La garde côtière du Yémen n’a pas de généraux. La veille, le « général » était un commandant Houthi.

L’ONU n’a pas du tout apprécié le stratagème et tente maintenant de punir les Houthis, tout comme le font les Saoudiens, en menaçant de les affamer davantage.

Juste hier, Associated Press et le Pulitzer Center ont publié un rapport d’enquête sur le vol des approvisionnements en vivres fournies par les organisations humanitaires lors de leur distribution au Yémen :

Citer
Des documents examinés par Associated Press et des entretiens avec al-Hakimi et d’autres responsables et travailleurs humanitaires montrent que des milliers de familles à Taiz ne reçoivent pas l’aide alimentaire internationale à leur intention, souvent parce qu’elle a été saisie par des unités armées alliées aux Saoudiens, appartenant à la coalition soutenue par les États-Unis au Yémen.

« L’armée, qui devrait protéger l’aide, la pille », a déclaré al -Hakimi à l’agence de presse.


L’enquête a révélé des cas similaires de pillage de l’aide livrée à la partie houthie. Au lieu d’être distribuée aux personnes dans le besoin, une grande partie de l’aide alimentaire est vendue sur les marchés locaux. Ce n’est pas vraiment étonnant. Tout programme d’aide important dans une zone de conflit présente des problèmes similaires. Une partie des fournitures tombe toujours du camion.

Mais l’ONU a ignoré le rapport de l’AP selon lequel les deux côtés pillent l’aide alimentaire. Quelques heures après sa publication, le Programme alimentaire mondial des Nations Unies a exclusivement accusé la partie houthie de détourner son aide :

Citer
Le Directeur exécutif du PAM, David Beasley, a averti les autorités houthies à Sanaa que, si elles ne prenaient pas des mesures immédiates pour mettre fin au détournement de l’aide, le PAM « n’aurait d’autre choix que de cesser de travailler avec ceux qui conspirent pour priver un grand nombre de personnes de la nourriture dont elles dépendent ».


Tout comme les Saoudiens, le PAM de l’ONU menace d’affamer ceux qui vivent dans la zone contrôlée par les Houthis :

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« Si vous n’agissez pas dans un délai de 10 jours, le PAM n’aura d’autre choix que de suspendre l’assistance… cela concerne près de trois millions de personnes », indique la lettre.

Les Houthis protestent contre un ultimatum aussi partisan :

Citer
Les rebelles houthis du Yémen ont déclaré mardi qu’ils étaient « surpris » par les accusations de vol de l’aide humanitaire émanant de l’agence alimentaire des Nations Unies, l’accusant de prendre parti dans la guerre qui dure depuis près de quatre ans.
Le Programme alimentaire mondial a menacé lundi de suspendre certaines expéditions d’aide au Yémen si les rebelles n’enquêtaient pas et n’arrêtaient pas le vol et la fraude dans la distribution de vivres, avertissant que la suspension toucherait quelque 3 millions de personnes.


La menace du PAM est scandaleuse. « Nous laisserons 3 millions de personnes mourir si vous ne faites pas ceci ou cela » n’est pas la façon dont l’ONU devrait parler à la partie la plus faible du conflit. (Curieusement, le compte Twitter @WFP_Yemen est maintenant fermé).

Les Saoudiens et les EAU utilisent leur porte-monnaie pour influencer le PAM. Il y a deux mois, ils promettaient 500 millions de dollars supplémentaires :

Citer
« Ce dont le Yémen a le plus besoin, c’est la paix, car cela ferait la différence pour chaque vie yéménite », a déclaré David Beasley, Directeur exécutif du PAM. « En attendant, ce don important nous aidera à sauver des enfants au seuil de la mort. Je remercie les Émirats arabes unis et le Royaume d’Arabie saoudite pour leur contribution qui permettra véritablement de sauver des vies. »


Je trouve inconcevable que l’ONU, ou ses sous-organisations, utilisent d’importantes sommes d’argent saoudien pour éviter une famine que les Saoudiens ont volontairement provoquée. L’ONU devrait rejeter une telle corruption. Menacer ensuite le côté affamé du conflit sous des prétexte de pillage de l’aide est irresponsable.

Le directeur du PAM, David Beasley, un ancien gouverneur de la Caroline du Sud, nommé au poste de directeur du PAM par l’ambassadrice américaine auprès de l’ONU, Nikki Haley, devrait être suspendu de ses fonctions. Son comportement partisan est exactement la raison pour laquelle les Houthis ne peuvent pas et ne donneront pas à l’ONU, ni à aucune de ses organisations, le plein contrôle de Hodeidah. C’est le seul port par lequel ils peuvent recevoir des vivres pour les habitants de leur région. Si les organisations des Nations Unies qui sont manifestement influencées par l’argent saoudien et par des menaces partisanes contrôlent le port, le siège des zones de Houthi serait complet.

Tôt ou tard, ils devront concéder leur défaite. D’ici là, des millions d’autres seront morts.

Moon of Alabama

Traduit par jj, relu par wayan pour le Saker Francophone
75
Syrie : l’armée reprend le nord-est du pays. Fin de l’isolation politique

http://lesakerfrancophone.fr/syrie-larmee-reprend-le-nord-est-du-pays-fin-de-lisolation-politique

Par Moon of Alabama – Le 28 décembre 2018

Les retombées de la décision du président américain Trump de se retirer de la Syrie se développent comme prévu.

Trump a annoncé un retrait rapide des troupes américaines de Syrie. Plus tard, il a parlé d’un processus contrôlé qui permettrait à la Turquie de prendre le contrôle des zones occupées par les États-Unis dans le nord-est de la Syrie. Ce plan, probablement initié par le conseiller à la sécurité nationale John Bolton, est totalement irréaliste. Une occupation d’une telle ampleur, à laquelle s’opposeraient de nombreuses forces puissantes, n’est pas dans l’intérêt de la Turquie. Néanmoins, le président turc Erdogan utilisera la menace d’une invasion turque pour faire pression en faveur du démantèlement des forces kurdes du YPG, que les États-Unis ont formées et équipées.



Agrandir en cliquant.

Ce matin, l’armée arabe syrienne (en rouge) a annoncé son entrée à Manbij, à l’ouest de l’Euphrate. Elle s’est établie sur la ligne de contact entre les forces soutenues par la Turquie (en vert) et le YPG kurde soutenu par les États-Unis (en jaune). Le drapeau syrien a été hissé à Manbij. Ce mouvement se déroule après le retrait volontaire des troupes américaines et de leurs mandataires kurdes de la région. Manbij était menacée par l’armée turque et les forces djihadistes qui la représentent. Pour empêcher un assaut turc, les groupes armés locaux, qui ont collaboré avec l’armée américaine, ont invité l’armée syrienne à prendre le pouvoir. Ce schéma se répétera ailleurs.

Une délégation kurde se trouve actuellement en Russie pour négocier une nouvelle prise en charge, par les forces gouvernementales syriennes, des provinces du nord-est, Hasaka et Qamishli, occupées par les États-Unis. Les Kurdes espèrent toujours une certaine autonomie par rapport au gouvernement syrien et que celui-ci leur permette de garder leurs forces armées. Mais ni Damas, ni personne d’autre, n’acceptera cela. Il n’y aura qu’une seule force armée en Syrie, l’armée arabe syrienne. Il est cependant possible que certaines unités kurdes y soient intégrées.

Une délégation turque est également à Moscou et Erdogan s’y rendra demain. La Russie s’est prononcée contre le plan américain visant à laisser la Turquie s’emparer du nord-est de la Syrie ou même de certaines parties du pays. Erdogan n’obtiendra pas le soutien de la Russie ou de l’Iran pour une telle initiative. En outre, on lui demandera de quitter les autres régions de Syrie que la Turquie occupe actuellement.

Les troupes américaines sont pour l’instant censées poursuivre l’occupation près de l’Euphrate, où la lutte contre les restes d’État islamique est en cours. Ils ne dureront pas longtemps. Trump a insisté, contre la volonté de ses militaires, pour se retirer complètement de la Syrie. Les personnes qui s’opposent à ce mouvement sont, ce n’est pas par hasard, les mêmes qui ont contribué à l’essor d’État islamique. Après la démission du secrétaire à la Défense, Mattis, les efforts des militaires pour retarder la retraite seront probablement vains.


Agrandir en cliquant.

Pour couvrir le retrait de Syrie, l’armée américaine a établi deux nouvelles bases en Irak. Il s’agit également de positions de blocage destinées à empêcher un important trafic terrestre entre le Levant et l’Iran. Il est peu probable que les États-Unis occupent ces bases longtemps. Le parlement irakien est déjà en train de prendre des mesures pour expulser à nouveau toutes les forces américaines de son pays.

Ces initiatives militaires s’accompagnent de nouvelles mesures politiques qui rétablissent la Syrie en tant qu’État arabe pivot.

Hier, les Émirats arabes unis ont rouvert leur ambassade à Damas. Bahreïn suivra. Le Koweït rouvrira son ambassade en janvier. Oman n’a jamais fermé son ambassade à Damas. Parmi les pays du Golfe, seuls le Qatar, allié de la Turquie, et l’Arabie Saoudite ont encore à annoncer une reprise de leurs relations avec la Syrie. Avant le début de la guerre contre la Syrie, les EAU et d’autres pays du Golfe finançaient plusieurs grands projets d’investissement en Syrie. Ceux-ci seront relancés et aideront l’économie du pays à se remettre sur pied. L’Égypte devrait suivre le mouvement de ses sponsors du Golfe.

Cette stratégie des Émirats arabes unis vise à contrer l’ambition néo-ottomane de la Turquie. La Syrie est (à nouveau) considérée comme le rempart qui protège l’Arabie contre les maraudeurs turcs. Elle signale à la Turquie que toute tentative de s’emparer d’une plus grande partie de la Syrie se heurtera à la résistance des États du Golfe et peut-être même à celle de l’armée égyptienne. L’Égypte et la Russie font office de médiateurs entre les Kurdes et le gouvernement syrien.

Le mouvement arabe est également perçu comme un contrepoids à l’influence iranienne en Syrie. En cela, il échouera. La Syrie a été sauvée d’une attaque fatale contre elle par l’intervention de l’Iran. C’est le général iranien Soleimani qui a convaincu la Russie d’envoyer des troupes en Syrie. C’est l’Iran qui a dépensé des milliards pour soutenir le gouvernement syrien tandis que les Arabes du Golfe dépensaient encore plus pour le faire tomber. La Syrie n’oubliera pas qui sont ses ennemis et qui sont ses vrais amis.

Les liaisons aériennes entre Damas et les pays arabes sont rétablies. La semaine dernière, une liaison directe avec la Tunisie a été réouverte. En janvier, Gulf-Air, la compagnie aérienne officielle de Bahreïn, proposera à nouveau des vols au départ de Damas. La Ligue arabe, qui a expulsé la Syrie en 2012, l’invitera à revenir. La Syrie pourrait bien accepter l’offre, mais seulement en échange d’une importante compensation.

Une attaque aérienne israélienne contre des installations militaires syriennes, le 25 décembre, a largement échoué. Les avions de chasse israéliens ont tiré quelque 16 missiles à distance de sécurité depuis l’espace aérien libanais. Ils se sont lâchement cachés derrière deux avions de ligne commerciaux qui se dirigeaient du Golfe vers l’Europe. Il était donc impossible pour la défense aérienne syrienne de cibler directement ces avions israéliens. La plupart des missiles israéliens ont été détruits par les défenses aériennes syriennes à courte portée. Un missile syrien a été tiré directement contre Israël, un rappel que de nouvelles règles d’engagement, celles annoncées, ont été établies. Les attaques directes contre la Syrie seront répliquées par des attaques directes contre Israël. Le tir du missile a mis fin à l’attaque israélienne.

Israël, comme d’autres, apprendra que toute nouvelle attaque contre la Syrie est futile et n’amènera qu’à des représailles efficaces. La guerre contre la Syrie, bien qu’elle ne soit pas encore terminée, s’achève. L’isolement politique de la Syrie prend fin. Ceux qui insistent pour continuer sur cette voie seront finalement perdants.

Moon of Alabama

Traduit par Wayan, relu par jj pour le Saker Francophone
76
Amérique / Pour gagner la présidentielle de 2020 Trump va encore devoir virer des conseille
« Dernier message par JacquesL le 02 janvier 2019, 07:34:42 pm »
Pour gagner la présidentielle de 2020 Trump va encore devoir virer des conseillers

http://lesakerfrancophone.fr/pour-gagner-la-presidentielle-de-2020-trump-va-encore-devoir-virer-des-conseillers

Par Moon of Alabama – Le 29 décembre 2018

Nous avions souligné que le fait de ne pas suivre les directives de ses conseillers et de mettre fin à la guerre des États-Unis contre la Syrie était une décision qui allait définir la présidence de Trump :

Citer
« C’est la première fois que Trump prend une position décisive contre le système incarné par l’establishment néoconservateur et interventionniste dans son administration, l’armée et le congrès, qui dictent habituellement la politique étrangère américaine. C’est cette décision, et le fait qu’il s’y soit tenu, qui lui a finalement permis de devenir président. »

Trois analystes expliquent pourquoi Trump devra aller plus loin dans cette voie en trouvant des gens qui appliquent sa politique étrangère avec diligence au lieu de la miner.

Gareth Porter décrit comment le sous-secrétaire américain à la Défense, Mattis, a mis en œuvre sa propre politique, loin de celle voulue par le président Trump. Cela a retardé encore et encore sa politique de retrait de la Syrie. Trump a finalement brisé cette situation :

Citer
« Mattis et Dunford exploitaient consciemment le fait que Trump soit sur la défensive au sujet d’un calendrier de retrait pour faire avancer leur propre stratégie, jusqu’à ce que Trump les rappelle publiquement à l’ordre sur le sujet. C’est ce qui s’est finalement produit quelques semaines après l’expiration du délai de six mois accordé par Trump. L’affirmation de ses conseillers selon laquelle ils ont été pris par surprise est en effet fallacieuse. Ce qui s’est passé la semaine dernière, c’est que Trump a donné suite à une politique qu’il avait bien établie en avril. »

L’ancien ambassadeur indien, Bhadrakumar, qualifie également la démission de Mattis de moment décisif dans la politique étrangère américaine. Il souligne que la résistance de l’establishment à la politique du président élu va à l’encontre de la volonté du peuple :

Citer
« Ce qui est vraiment étonnant, c’est que la majeure partie de la classe politique américaine, les groupes de réflexion et les médias se sont ralliés pour soutenir Mattis, en une incroyable démonstration de défiance et de dépit envers leur président élu. On peut dire qu’il y avait une insurrection contre le programme de politique étrangère de Trump et que Mattis en était une figure clé. Essentiellement, le système politique américain en place, que Trump nomme le "marécage", refuse de céder la place au président élu et à son programme, malgré son mandat venant du peuple. N’est-ce pas honteux alors que les États-Unis prétendent avoir un gouvernement ‘du peuple, par le peuple, pour le peuple’ ? ».
La majorité de la population est en effet d’accord avec la politique de Trump :

Citer
« 52% des personnes interrogées ont déclaré soutenir les mesures prises en Syrie et en Afghanistan, mesures qui ont surpris les conseillers à la sécurité nationale du président lors de leur annonce la semaine dernière. En revanche, 48% des sondés ont dit qu’ils s’opposaient au retrait et à la réduction des troupes. »

Maintenant que la décision est prise, même l’ambassadeur d’Obama en Syrie, Robert Ford, qui a pourtant été personnellement l’instigateur de l’insurrection contre le gouvernement syrien, se prononce en faveur du retrait ordonné par Trump :

Citer
« De nombreux observateurs ont affirmé que ce retrait donne la victoire en Syrie à la Russie, à l’Iran et au gouvernement syrien. C’est absurde ! Le régime de Bachar al-Assad contrôle déjà environ les deux tiers de la Syrie, y compris toutes les grandes villes. La partie de la Syrie que les forces américaines contrôlent aux côtés de leurs alliés des Forces démocratiques syriennes est principalement constituée de plaines désertiques ou sujettes à la sécheresse. Les gisements de pétrole qui s’y trouvent produisent du brut à haute teneur en soufre et de faible valeur, et la production est en diminution depuis longtemps. Selon le Fonds monétaire international, les recettes pétrolières ne représentaient qu’environ 5 % du produit intérieur brut syrien avant le soulèvement de 2011. En résumé, la détention du nord-est de la Syrie n’aurait pas permis à Washington d’obtenir d’importantes concessions de Damas, Téhéran ou Moscou. »

En un rejet visible des manipulations manifestes des politiques de Trump par John Bolton et Mattis, Ford exhorte Trump à amener les gens qu’il est censé diriger en conformité avec ses propres idées :

Citer
« Le président doit se demander comment sa propre équipe de politique étrangère l’a devancé de si loin en ce qui concerne la Syrie. Il a besoin d’un personnel au Conseil national de sécurité qui puisse transmettre plus clairement, aux personnes chargées de l’exécuter, ses mises en garde et ses préoccupations au sujet de la politique étrangère étasunienne. Ce personnel doit indiquer clairement aux fonctionnaires des ministères que, même s’il entend les points de vue de divers ministères, ces derniers doivent se conformer à ses directives. C’est à ce Conseil qu’il incombe de veiller à leur mise en œuvre. Le président en tirerait des avantages sur le plan politique et, plus important encore, la sécurité nationale des États-Unis bénéficierait d’une équipe de politique étrangère plus efficace. »

Porter fait une remarque similaire :

Citer
« L’affaire du retrait en Syrie illustre de manière dramatique le dilemme fondamental de la présidence Trump en ce qui concerne la fin de l’état de guerre permanente que les gouvernements précédents ont créé. Bien qu’une forte majorité d’Américains souhaitent limiter les déploiements militaires américains au Moyen-Orient et en Afrique, l’équipe de sécurité nationale de Trump était en train de faire le contraire…

Trump est maintenant bien conscient qu’il est pratiquement impossible de mener la politique étrangère qu’il veut sans des conseillers qui s’engagent à atteindre le même objectif. Cela signifie qu’il doit trouver des gens qui sont restés en dehors du système pendant les années de guerre permanentes tout en étant très critiques à l’égard de son idéologie et de sa culture. S’il peut remplir des postes clés avec des personnalités véritablement dissidentes, les deux dernières années de son mandat pourraient couper définitivement les ailes des bureaucrates et des généraux qui ont créé l’état de guerre permanent dans lequel nous nous trouvons aujourd’hui. »

Bhadrakumar pense que la lutte continuera, mais que Trump est maintenant conscient de l’importance d’affirmer sa politique :

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« Le départ de Mattis ne marquera pas la fin de la lutte acharnée en cours dans la politique américaine. Ce qui est bien, c’est que Trump semble comprendre qu’il est sur une pente descendante, à moins qu’il ne change sa position, et qu’il s’y mette dès maintenant, pour affirmer sa prérogative constitutionnelle en tant que président et faire avancer son propre programme de politique étrangère. Le fait est que ce programme est également lié à la plate-forme électorale de Trump pour les élections de 2020. »

Pour gagner les élections de 2020, Trump doit montrer qu’il a tenu les promesses qu’il avait faites pendant la campagne de 2016. L’assèchement du marigot et la fin de l’engagement militaire des États-Unis dans le monde entier ont été deux de ses principaux points forts. Les deux ont un support populaire important. Trouver enfin des gens qui soutiennent ces politiques, au lieu de les miner, augmenterait certainement ses chances de gagner les prochaines élections.

Qui choisira-t-il ?

Moon of Alabama

Traduit par Wayan, relu par Cat pour le Saker Francophone
77
La libération de l’Est de l’Euphrate aura-t-elle lieu avant celle d’Idlib ?
https://reseauinternational.net/la-liberation-de-lest-de-leuphrate-aura-t-elle-lieu-avant-celle-didlib/

Original en arabe à http://katehon.com/ar/article/hl-sykwn-thryr-shrq-lfrt-lswry-qbl-dlb?fbclid=IwAR3wsOAhTjwELhpm6mk3jcp-USyCPBFJ2Z-SF44X2DP5sBsSRn0ER7N1vHE

traduit par Rania Tahar

Citer
Par Mahran Nizar Ghatrouf

La plus décisive des batailles, celle pour la libération de la Ghouta orientale, a été achevée, puis tout le Sud syrien a été libéré, et tous les regards se sont braqués ensuite sur la bataille pour la reprise d’Idlib, repère du plus grand rassemblement terroriste, et qui était à deux doigts d’être menée, sauf que les tentatives d’investissement américano-occidental sur la rengaine « éculée » du chimique ont poussé Moscou à conclure l’accord de Sotchi, contraignant la Turquie à œuvrer pour démanteler la capacité terroriste à Idlib, selon les termes de cet accord qui a été alors salué par Damas.

Cet accord peut être considéré comme la concrétisation d’une indéniable et unique vérité : la fatalité de la libération d’Idlib, quelles que soient les considérations et les échéances ; ce qui signifie que, selon les termes de cet accord, Idlib est déjà et pratiquement dans le processus de libération, même ultérieurement…

Damas a toujours affirmé que la prochaine étape est Idlib et que l’armée syrienne se dirigera ensuite vers l’est de l’Euphrate, mais l’évolution des événements à l’est de l’Euphrate semble avoir opéré un changement de priorités pour tous les acteurs. Une question urgente et très importante se pose alors : la libération de l’Euphrate oriental syrien se concrétisera-t-elle avant celle d’Idlib ?

Dans un communiqué daté du vendredi 28 décembre, le haut-commandement de l’armée syrienne a annoncé « l’entrée d’unités de l’armée syrienne à Manbij et le lever du drapeau syrien », soulignant que c’était en réponse aux « appels de la population » là-bas.

Quelques heures auparavant, un communiqué des forces démocratiques syriennes, « FDS » a été diffusé, annonçant « leur retrait de la ville de Manbij » dans le nord syrien, après les récentes menaces d’agression turques contre elles. Elles ont appelé l’Etat syrien, « auquel nous appartenons en termes de territoire, de peuple et de frontières », à envoyer ses troupes « pour recevoir ces positions et protéger la région de Manbij contre les menaces turques », selon le communiqué.

Est-il possible que la récente décision de Trump de retirer définitivement ses troupes des positions qu’elles occupent illégalement sur le territoire syrien ait été suffisante pour que tous ces effondrements dramatiques et ces bouleversements successifs aient lieu d’un coup ?!

Ce qui fait accourir les ennemis de Damas pour rentrer dans sa grâce, les visites présidentielles, la réouverture des ambassades et des points de passage frontaliers, l’édulcoration du langage diplomatique et médiatique, les limogeages, le réajustement des agendas turc et français, les appels au retour à la Ligue arabe, même les agressions israéliennes répétées et infructueuses, échouant dans tous leurs objectifs internes et externes, coulent de même source, sont dans le même contexte et ne s’en écartent pas d’un pouce. C’est clairement le cri de Netanyahou : « nous sommes prêts à négocier sans conditions. Y aurait-il quelqu’un pour me répondre » ?

Et cela va jusqu’au bout de ce long, très long « chapelet », dont nous connaissons le début avec certitude et assurément la fin. En effet, dans cette guerre, le commanditaire a jeté l’éponge et s’en est allé, alors qu’est-ce qui motive le mandataire à se battre seul ?

 Nous pensons que personne ne peut outrepasser ou occulter l’évolution de la guerre syrienne, ni la façon dont la situation a tourné de près de 360 degrés. Après que les factions armées, quelles que soient leurs désignations, aient contrôlé durant les cinq premières années de la guerre près de 85% du territoire syrien, selon les déclarations de leurs dirigeants et de leurs sponsors, l’État syrien, avec ses forces armées et la participation de ses alliés, contrôle désormais, depuis la fin 2015 à ce jour, plus de 90% du territoire. C’est ce qui a permis à l’axe antiterroriste d’accumuler, jour après jour, plus de puissance, de sorte que sa dissuasion politique équivaut dès lors sa politique de dissuasion dans sa confrontation à la plus violente vague de terrorisme soutenu aux niveaux régional et international.

Tout ceci nous fait dire que la guerre syrienne est maintenant au stade des derniers spasmes de la délivrance, contrairement à tout ce propagent certains qui font valoir des desseins tactiques américains calculés pour créer de nouveaux champs de bataille et de nouvelles conditions d’agression contre l’Etat syrien depuis l’extérieur, se basant sur la récente déclaration de Trump, faite il y a quelques jours lors de sa visite à la base aérienne al-Assad en Irak, sur la possibilité « d’utiliser des bases américaines » en Irak pour mener des opérations militaires en Syrie.

L’Amérique qui, par la décision du retrait programmé et progressif, s’il devait s’accomplir, a perdu sa seule et meilleure opportunité de se maintenir sur le sol syrien avec son corps armé, ne pourra ni créer ni imposer de nouveaux espaces d’affrontement contre l’Etat syrien de l’extérieur et à distance. Ce ne sont que pures balivernes … !

Et l’Amérique, qui a toujours eu des stratégies pour déclencher des guerres et livrer des combats, n’a plus aujourd’hui de stratégie pour en sortir et cherche à sauver sa tête en se retirant face à cette nouvelle résurgence mondiale, déclenchée à partir du Moyen-Orient, qui rejette son uni-polarité, abandonnant tous ses alliés, même Israël.  « Ils peuvent se protéger convenablement », dit Trump en parlant de l’impact du retrait américain de Syrie sur Israël. Cette déclaration a été rapportée par le journal israélien Haaretz.

Et ce que semble avoir enfin commencé à saisir les frères kurdes de la morale de ces signaux américains, ce qui les a peut-être poussés à chercher un compromis avec Damas, allant jusqu’à céder récemment leurs positions à Manbij, une région dont l’importance stratégique augmente exponentiellement tant elle représente la confluence des intérêts régionaux et internationaux pendant la guerre, reflète leur conscience de la réalité, depuis longtemps sous leurs yeux, qu’ils n’ont pas d’autre choix ni d’autre alternative que de rester au sein de l’État syrien, seul garant de la sécurité, de la paix et de la souveraineté. L’Américain, qui abandonne Israël, son sésame dans cet Orient, ne perdra pas une minute à se soucier des Kurdes syriens ni des autres… !

Nous espérons que nos frères kurdes ont placé leurs intentions sur la bonne voie nationale. C’est lié à de nombreuses avancées futures, sur la base desquelles l’ensemble de la région orientale syrienne sera reprise en un temps relativement court,  par rapport à ce qui était estimé si la présence américaine avait continué et si la « perdition » et le rêve séparatiste avaient persisté chez certains, contribuant ainsi au retour à la vie normale, à la stabilité et à la décision nationale qui revient aux seuls Syriens sur leurs terres.

La réalité réaffirme que, jusqu’à présent, la seule constante est que rien n’est impossible en politique et que, dans la guerre syrienne, la seule constante est qu’il n’y a pas de solution politique avant la solution militaire. Cela a été consolidé en imposant le fait accompli sur la scène internationale, qui a aboli les priorités des uns, reporté celles des autres, et contribué à la création de nouvelles priorités. Ce qui se passe actuellement n’a qu’un sens : la Syrie, avec sa résilience et son choix de la résistance, et avec ses alliés, se dirige vers la victoire totale.  Sinon, que signifie tout ce qui arrive ?

En conclusion : Qui sera le premier ? Idlib ou l’Euphrate oriental ? Ce n’est pas la question fondamentale ou la plus importante ; en fin de compte, tôt ou tard, le territoire syrien sera complètement libéré.  Mais ce qui est très important, c’est que la décision américaine de se retirer de l’Est syrien n’est pas le fruit d’un réveil de conscience ici ou là, dans n’importe laquelle de toutes les administrations américaines successives. Elles sont du même bois, mais avec des facettes différentes.

C’est une confession américaine de la défaite totale, et une reconnaissance qu’au cours des dernières années, les sacrifices de milliers de Syriens et de leurs alliés ont brisé le rêve américain de contrôler le Moyen-Orient à travers la Syrie, l’intersection politique, militaire et stratégique de cet Orient, et le cœur de ses alliances et de ses résistances. Il n’y a pas d’Orient accompli si Damas n’en est pas la couronne.
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Asie, Pacifique / Minbej, le verrou stratégique susceptible de provoquer une guerre mondiale…
« Dernier message par JacquesL le 31 décembre 2018, 09:10:42 am »
Minbej, le verrou stratégique susceptible de provoquer une guerre mondiale…
https://strategika51.blog/2018/12/29/minbej-le-verrou-strategique-susceptible-de-provoquer-une-guerre-mondiale/

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Minbej, le verrou stratégique susceptible de provoquer une guerre mondiale…
PAR STRATEGIKA51 LE 29 DÉCEMBRE 2018   • ( 23 COMMENTAIRES )
La situation est devenue extrêmement complexe et tendue dans le voisinage de la ville de Minbej, située à l’extrême nord de la Syrie, à 30 kilomètres de la frontière turque.

Cette ville est un verrou stratégique entre les deux rives de l’Euphrate. Son contrôle permet non seulement de commander le passage entre le Nord-Est et le Nord-Ouest la Syrie mais de contrôler la voie liant le Nord du gouvernorat d’Alep à la Turquie méridionale.

Des informations contradictoires nous parviennent de cette ville depuis près de 24 heures.

Les forces syriennes loyalistes et leurs alliés des forces tribales ont diffusé des vidéos où l’on pouvait voir le drapeau syrien hissé au dessus d’un ancien bâtiment officiel.

Un peu plus tôt, le porte-parole du haut commandement militaire syrien annonçait sur un ton martial la reprise de Minbej par l’Armée Arabe Syrienne à la demande des forces kurdes des YPG.

Dans les faits, des convois de SUV et de Technicals (pick-up dotés d’une puissante motorisation et d’une arme lourde) des milices populaires loyalistes et des forces tribales ont approchés la localité de Minbej mais n’ont pu y pénétrer.

Des unités de la quatrième division des forces armées syriennes ou ce qu’il en reste, faisaient route d’Alep vers Minbej mais l’absence d’une couverture aérienne et par dessus tout d’hélicoptères de transport et d’attaque indique que les mouvements des militaires syriens seraient limités et que ces mouvement ont plus une portée symbolique que réellement tactique.

C’est en substance ce qu’a déclaré le président turc Tayep Recep Erdogan en commentant les informations faisant état de l’entrée de l’Armée syrienne à Minbej.

La Turquie, membre de l’OTAN et très proche allié de Washington, ne s’est pas limitée à critiquer ce qu’elle à qualifié d’opération de guerre psychologique syrienne mais est passée à l’acte en deux temps.

Dans un premier temps, Ankara n’a pas cessé d’envoyer des renforts militaires lourdement équipés vers la frontière syrienne. Il s’agit d’une montée en puissance du dispositif militaire Sud avec l’adjonction de l’équivalent de trois à quatre divisions en déploiement à 30 kilomètres au Nord de Minbej.

Dans un deuxième temps, les turcs ont mobilisé l’ensemble des rebelles syriens non kurdes, y compris les membres d’Al-Nosra et de Daech en les encadrant sous le pavillon de l’Armée syrienne libre (ASL).

Objectif :  monter une opération de « libération de Manbij » et empêcher l’avancée des forces loyalistes à Minbej à l’achèvement du retrait des forces US de cette localité.

Les YPG kurdes sont obligés de procéder à des changements d’alliance circonstantiels. Le retrait américain de Minbej les inquiète au plus haut point, d’autant plus qu’ils savent qu’ils sont incapables à affronter symétriquement une éventuelle invasion turque. Ils se sont ainsi tactiquement rapprochés de Damas mais devront faire face à Daech et Al-Qaïda regroupés sous la bannière de l’ALS sous protection turque et donc de l’OTAN.

Paradoxalement, les forces spéciales non turques de l’OTAN, françaises et britanniques en majorité, déployées auprès des milices  kurdes et non kurdes regroupées sous le label des Forces Démocratiques Syriennes, affirment lutter contre Daech dont les éléments sont encadrés par l’OTAN via la Turquie !   

Les habitants eux ne se font aucune illusion. Ils sont résolument anti-turcs et une partie de la population, surtout les commerçants,  regrette le départ des militaires US. Contrairement aux forces européennes (France, Royaume-Uni, Italie), les Américains ont donné une véritable impulsion à l’économie locale. Forcés de choisir entre le Turc et Damas, les habitants de Minbej ont vite fait leur choix :  plutôt le gouvernement de Damas et ses tares qu’avoir à subir une occupation turque via des auxiliaires locaux radicaux et extrémistes.

Minbej, une localité stratégique commandant les deux rives de l’Euphrate, est désormais  susceptible de déclencher un conflit mondial.

D'une manière générale, les infos que l'on reçoit sont contradictoires, fort délicates à interpréter.
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Rando, ski, bivouacs, montagne. / Variations : un surpantalon thermique, un cuissard thermique.
« Dernier message par JacquesL le 29 décembre 2018, 09:58:35 am »
En stock de puis plus de dix ans, j'avais ce surpantalon thermique d'origine Bundeswehr Qualité militaire, prix doux avec une peluche épaisse, mais le poids aussi est militaire, plus d'un kilogramme. Pour entrer dedans avec mon embonpoint actuel, il a fallu l'élargir le long d'un zip, soit un alourdissement de 90 g par jambe. Résultat assez lourd avec ses 1135 g (plus les bretelles). Très très très longue couture, car le réassemblage final ne peut plus se faire qu'à la main. Du coup l'éventuel élargissement de la jambe droite attendra encore un peu. Tel quel, il est maintenant utilisable, mais son poids le réserve aux voyages avec pulka. Or des terrains nordiques propices au remorquage d'une pulka, il n'y en a pas souvent par ici.





Le bas de la rallarge :


En haut de la rallarge, il manque encore une patte pour le bouclage par velcro.



Mécontent, je tente de rendre thermique un cuissard léger.
Un peu large mais très léger avec 198 g, siliconé.
Première tâche : défaire la couture intérieure. Le voici à plat.


Puis décalquer ses dimensions sur un tissu clair réflectorisé, qui sera la doublure. 64 g/m². Puis découper à l'identique un intissé de 10g /m². Cela rajoute 200 g de masse. Coudre l'intissé sur la doublure, puis le tout sur une des jambes du cuissard.


Les passages de poches ont été simplement sacrifiés, recousus.



Il reste à coudre chaque zip, 31 g les deux. On est loin de la robustesse militaire.

Travail terminé, 428 g lacet de ferlage compris.
Ferlé :


Déplié :


Finition ultérieure ? Eventuellement un peu de graisse blanche téflon sur les zips, afin de garantir qu'il n'y ait jamais de coincement en conditions délicates.
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Concours de proverbes et aphorismes / Ecriture inclusive, le triomphe !
« Dernier message par JacquesL le 25 décembre 2018, 06:48:55 pm »
Ecriture inclusive, le triomphe !
« Le sapin(e) n’avait pas de boules » .
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