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Auteur Sujet: Ben Laden : les ratés d'une traque...  (Lu 1609 fois)

JacquesL

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Ben Laden : les ratés d'une traque...
« le: 09 octobre 2009, 01:41:01 am »
Ben Laden  : les ratés d'une traque... Ratés volontaires ?
Emission de Planète Société à
http://video.google.fr/videoplay?docid=-6142559562534513040&ei=jgfNSq3BMs2E-Qbtm6z5CQ&q=+ben+laden+les+rat%C3%A9s+d%27une+traque&hl=fr&client=firefox-a#

Reportage d'Emmanuel Razavi et Eric de Lavarène.
Selon les afghans, les américains ont fait exprès de laisser Oussama ben Laden s'échapper à plusieurs reprises, probablement pour ne pas compliquer les difficultés de leur fragile allié pakistanais.

JacquesL

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Qui est Oussama ben Laden ? ... derrière le 11-09-2001 par Michel Chossudovsky.
« Réponse #1 le: 29 novembre 2009, 11:40:27 am »
"Qui est Oussama ben Laden ? La vérité derrière le 11 septembre 2001"

par Michel Chossudovsky :

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=15161

J'espère que le lien restera durablement valide, je ne copie rien.
« Modifié: 29 novembre 2009, 12:10:40 pm par Jacques »

JacquesL

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"J’ai financé le 11 septembre et tout le monde s’en fout !"
« Réponse #2 le: 24 mai 2011, 06:31:57 pm »
"J’ai financé le 11 septembre et tout le monde s’en fout !"

http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/j-ai-finance-le-11-septembre-et-28889

Citer
... le cas du général Mahmoud Ahmad, probable financier des attentats du 11 septembre - événement sans conteste le plus marquant de ce début de siècle -, et que l’on laisse à son triste anonymat. De grands médias avaient bien braqué leur regard sur lui dès les premières semaines post-attentats. Mais rien n’y fait : Mahmoud Ahmad n’intéresse pas. Il n’a pas l’étoffe d’une star. L’ancien chef des services secrets pakistanais reste un homme de l’ombre, qui semble voué à une retraite paisible sur ses terres. Lumière - tamisée - sur un suspect incroyablement tabou. (Au-delà de cet homme, c’est le rôle du Pakistan dans l’organisation du 11 septembre qui est interrogé.)
...
Le 7 octobre, c’est le début de la guerre en Afghanistan. Ce même jour, on apprend discrètement que Mahmoud Ahmad est renvoyé de son poste de directeur de l’ISI. Mais le lendemain, le journal pakistanais The Dawn lance une véritable bombe (comme l’Indien Press Trust of India) : "Mahmoud Ahmad a été remplacé après que les enquêteurs du FBI aient établi un lien crédible entre lui et Omar Sheikh [...]. Des sources bien informées disent qu’il y avait suffisamment d’indications pour les agences de renseignement américaines montrant que c’est à la demande du général Mahmoud que Sheikh a transféré 100 000 dollars US sur le compte de Mohammed Atta..." Ce sont les services secrets indiens qui sont à l’origine de la révélation. Le 9 octobre, le très respecté Times of India la reprend : le FBI possède des preuves crédibles que "100 000 dollars on été envoyés au pirate du WTC Mohammed Atta du Pakistan par Omar Saeed Sheikh, sur les ordres du général Mahmoud Ahmad". Le transfert a lieu le 11 août 2001, et l’argent émane d’une rançon payée au gangster indien Aftab Ansari, suite à un kidnapping (Times of India, 14 février 2002). Un autre transfert de 100 000 dollars attribué à Sheikh et Ahmad a lieu un an plus tôt, durant l’été 2000, une période durant laquelle l’agent de l’ISI et d’Al-Qaïda adresse de nombreux appels à son directeur.
...

Dissimulation
 
Le 22 juillet 2004, lorsque paraît le rapport final de la Commission d’enquête sur le 11-Septembre, on ne trouve pas la moindre allusion à ces accusations. Le but explicite du rapport était pourtant de "fournir le récit le plus complet possible des événements entourant le 11/9". Le nom de Omar Saeed Sheikh n’apparaît pas une fois, celui de Mahmoud Ahmad est mentionné deux fois, pages 331 et 333, au sujet notamment de l’entrevue qu’il eut le 13 septembre 2001 avec le sous-secrétaire d’État Richard Armitage sur l’aide, déclinée en sept points, que le Pakistan devait apporter aux États-Unis. Le jour même, Michael Meacher publiait un article dans le Guardian, intitulé "The Pakistan connection", où il s’étonnait de cette omission : "Il est incroyable que ni Ahmad ni Sheikh n’ait été inculpé et traduit en justice pour ce chef d’accusation. [...] Quand Ahmad a été exposé par le Wall Street Journal comme ayant envoyé l’argent aux pirates, il a été forcé de se retirer par le président Pervez Musharraf. Pourquoi les États-Unis n’ont-ils pas demandé à ce qu’il soit interrogé et traduit en justice ?" Le rapport de la Commission conclut au sujet du financement du 11-Septembre, page 172 : "À ce jour, le gouvernement des États-Unis n’a pas été capable de déterminer l’origine des sommes utilisées pour les attaques du 11/9. En fin de compte, cette question n’a pas beaucoup de signification pratique."
...

Réapparaître
 
Il est rapporté qu’Ahmad est alors assigné à résidence (Asia Times, 5 janvier 2002). Cette mesure prise à son endroit suggérerait qu’il a été écarté pour davantage qu’une simple divergence d’opinion au sujet des taliban. Il refusera de parler à la presse suite à son renvoi (Associated Press, 21 février 2002), et il faudra attendre le 30 avril 2003 pour le voir refaire surface. En businessman ! Il réapparaît, en effet, à la tête d’une filiale d’un important consortium industriel. Le New Yorker fera remarquer que c’est "une place qui nécessite un soutien du gouvernement" (The New Yorker, 4 août 2003, page 3). Le nouvel homme d’affaires s’adresse à quelques journalistes sélectionnés, mais refuse "de parler au sujet des rumeurs de sa détention après qu’il a été remplacé" (Daily Times, 1er mai 2003).
...

Face à ce silence gêné, la presse a donc peu réagi, se contentant parfois de constater que rien ne se faisait pour explorer sérieusement la piste pakistanaise : "Un transfert d’argent de Karachi pour les pirates en Floride n’a jamais été entièrement examiné ou expliqué. Ahmad n’a jamais été convoqué pour s’expliquer là-dessus..." (Times of India, 10 août 2004). Mais parfois, la presse se lâche et ose avancer des hypothèses très politiquement incorrectes : "Si Mahmoud Ahmad était réellement impliqué dans le 11-Septembre, cela signifierait que l’ISI - "l’État à l’intérieur de l’État" - serait au courant de tout. Et si une élite du renseignement au Pakistan le savait, une élite du renseignement en Arabie saoudite le saurait, aussi bien qu’une élite du renseignement aux États-Unis" (Asia Times, 8 avril 2004). Même son de cloche chez Daniel Ellsberg, ancien informateur du ministère de la Défense, cité  par Michael Meacher : "Il me semble tout à fait probable que le Pakistan était franchement impliqué dans tout cela... Dire le Pakistan, c’est, pour moi, dire la CIA parce que... il est difficile de penser que l’ISI savait quelque chose dont la CIA n’avait pas connaissance".
...

ISI et Al-Qaïda : inséparables

Les liens entre l’ISI et Al-Qaïda étaient encore mis en évidence dans un récent article édifiant de Roland Jacquard et Atmane Tazaghart, paru dans Le Figaro du 20 juillet 2007, et intitulé "Pakistan : la Mosquée rouge, centre névralgique d’al-Qaida". On y apprenait que cette mosquée, véritable "centre de recrutement et de formation de terroristes", "était fréquentée par les plus hautes autorités religieuses et militaires du Pakistan. Les généraux y tenaient leurs rendez-vous secrets. [...] Un agent de l’ISI résidait même en permanence à l’intérieur de la mosquée et assurait la protection des radicaux qui s’y réfugiaient. [...] Ce membre de l’ISI est celui qui servait d’instructeur pour les explosifs dans les camps d’al-Qaida, notamment à Shakar Dara. C’est lui qui avait manipulé Richard Reid, cet Anglais qui avait essayé de faire exploser l’avion du vol Paris-Miami le 22 décembre 2001 à l’aide d’explosifs cachés dans ses chaussures". Les derniers mots de l’article étaient : "Naturellement des questions restent posées sur le développement d’une telle situation dans la Mosquée rouge, à moins de 500 mètres du siège central des services secrets pakistanais, du quartier général des forces saintes pakistanaises et à quelques centaines de mètres du palais présidentiel et du ministère de l’Intérieur !"

Si l’ISI soutient largement Ben Laden, c’est aussi elle qui l’avait mis en relation avec les leaders taliban dès 1996 : "Le but du Pakistan était de convaincre les taliban de laisser Ben Laden faire fonctionner des camps d’entraînement pour des militants du Cachemire soutenus par l’ISI. Les taliban acceptèrent. En retour, Ben Laden construisit une maison pour leur chef, le Mollah Omar, et finança certains autres de leurs hauts responsables" (Slate, 9 octobre 2001).
...

Stratégie
...
"Le Pakistan est très important géopolitiquement pour les Américains, qui le voient comme une base arrière pour un scénario à venir dont l’Iran fait partie, avec son président. Mais surtout la Chine, qui est de plus en plus active dans la région" (Shabir Ahmad Khan, parlementaire pakistanais proche des Frères musulmans). Bien sûr, maintenant, il faudrait évoquer le pétrole et les futures guerres des ressources... et la volonté farouche des Américains de demeurer la seule super-puissance au XXIe siècle...

Le Pakistan n’est qu’un angle d’approche du 11-Septembre. Tout ne s’y réduit évidemment pas. Mais c’est un angle néanmoins crucial, trop souvent délaissé. De nombreux faits troublants et peu connus sont là, bien rapportés par quelques journalistes scrupuleux et courageux. Il reste à les interpréter, à saisir les intentions des uns et des autres. C’est le travail le plus décisif, mais aussi le plus incertain.