Bienvenue, Invité. Merci de vous connecter ou de vous inscrire.
Avez-vous perdu votre e-mail d'activation ?

29 avril 2024, 10:42:03 am

Login with username, password and session length

Shoutbox

Membres
Stats
  • Total des messages: 5084
  • Total des sujets: 2368
  • En ligne aujourd'hui: 101
  • Record de connexion total: 138
  • (14 novembre 2018, 09:31:35 pm)
Membres en ligne
Membres: 0
Invités: 73
Total: 73

Auteur Sujet: Trafic d'opium : frontière d'Iran avec l'Afghanistan.  (Lu 980 fois)

JacquesL

  • Administrateur
  • Membre Héroïque
  • *****
  • Messages: 4 595
Trafic d'opium : frontière d'Iran avec l'Afghanistan.
« le: 06 octobre 2009, 09:22:55 pm »
Trafic d'opium : frontière d'Iran avec l'Afghanistan.
Article très documenté, datant déjà de 2002, dans Le Monde Diplomatique.
http://www.monde-diplomatique.fr/2002/03/GOUVERNEUR/16303

Enjeux et impuissances simplement terrifiants.

Citer
M. Ketabdar : L’Afghanistan, c’est le Nothingstan : il n’y a rien, sinon de l’opium. Il faut sortir ce pays de sa misère et développer pour ses paysans des alternatives à la culture du pavot. » Une question laissée en suspens lors de l’intervention des Etats-Unis. « J’ignore si les bombes américaines ont réglé le problème taliban, ironise M. Ketabdar, mais en tout cas elles n’ont pas résolu la question de l’opium. » Pour M. Mazzitelli, c’est même l’inverse : l’offensive a aggravé l’enjeu de la culture du pavot, qui fait vivre 3,3 millions d’Afghans.

« Après avoir produit 4 600 tonnes d’opium en 1999, l’Afghanistan des talibans a décrété, en juillet 2000, l’éradication des cultures. Que le mollah Omar ait pris cette décision pour permettre aux trafiquants d’écouler leurs stocks et ainsi de faire grimper les prix du marché est plausible. Toujours est-il que nous avons pu constater sur place une chute drastique des surfaces cultivées. La production est tombée à 185 tonnes en 2001. » Faute d’assistance, les cultivateurs et leurs familles ont basculé dans la misère. « Dès l’effondrement du régime taliban, les paysans ont profité du chaos ambiant pour replanter. » La récolte à venir, en juin prochain, pourrait donc être substantielle. Difficile cependant de reprocher aux paysans afghans de chercher à assurer leur subsistance. « Ils n’ont pas d’autre solution : un champ de pavot rapporte quinze fois plus qu’une culture vivrière », déplore M. Mazzitelli.
« Modifié: 06 octobre 2009, 09:26:24 pm par Jacques »