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Auteur Sujet: Sur quoi se fondent les accusations de fraude en Iran ?  (Lu 1127 fois)

JacquesL

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Sur quoi se fondent les accusations de fraude en Iran ?
« le: 15 juin 2009, 08:00:56 pm »
http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-3216,50-1206914,0.html

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Sur quoi se fondent les accusations de fraude en Iran ?

Mahmoud Ahmadinejad a-t-il manipulé les résultats de l'élection présidentielle iranienne du 12 juin ? Y a-t-il eu fraude ? Assiste-t-on à un coup d'Etat électoral, une reprise en main d'un régime qui effectuerait, selon les mots de l'analyste Ahmad Salamatian, une "révolution culturelle à la chinoise" ?

Ou bien la presse occidentale, aveuglée par l'enthousiasme de la jeunesse éclairée des quartiers nord de Téhéran, a-t-elle tout simplement mal mesuré la popularité du président sortant ?

Une enquête réalisée par des ONG américaines aurait pourtant prédit un fort soutien à Mahmoud Ahmadinejad. Trois semaines avant l'élection présidentielle du 12 juin, cette étude révélait que 34 % des Iraniens se disaient prêts à voter pour Mahmoud Ahmadinejad tandis que 14 % soutenaient la candidature de son rival, Mir Hossein Moussavi. Ce sondage effectué en farsi auprès de 1 001 Iraniens, par téléphone d'un pays voisin, montre également que 27 % des personnes interrogées n'avaient pas fait leur choix et que parmi ces indécis, 60 % se disaient favorables à des réformes politiques et un changement du système en vigueur dans la République islamique. Les Iraniens plaçaient les élections libres et la liberté de la presse comme leurs priorités.

Selon les résultats officiels publiés par le ministère de l'intérieur, M. Ahmadinejad a obtenu 62,63 % des voix contre 33,75 % à son principal rival, Mir Hussein Moussavi. Le conservateur Mohsen Rezaï et le réformateur Mehdi Karoubi obtiendraient respectivement 1,73 % et 0,85 % des suffrages. Selon ces chiffres, 85 % des 46 millions d'électeurs iraniens se sont rendus aux urnes. Par rapport à la précédente élection, en 2005, Ahmadinedjad fait un bond spectaculaire : lors du scrutin de vendredi, le sortant a réuni 25 millions d'électeurs sur son nom ; en 2005, ils étaient moins de 6 millions au premier tour et 17 millions au second.

Face à ce raz-de-marée, les premières accusations de fraude ont semblé secondaires. Samedi, M. Moussavi affirmait que ses partisans avaient "constaté dans certaines villes comme Chiraz, Ispahan et Téhéran, un manque de bulletins de vote. Nos représentants ont été écartés lors du dépouillement et certains de nos QG attaqués".

Une fraude à la marge, donc, déjà constatée lors de précédents scrutins. Sauf que, le temps passant, il semble que les irrégularités pourraient en fait avoir été massives, au point que le Guide suprême de la Révolution islamique, Ali Khamenei, qui avait discrètement soutenu M. Ahmadinejad, a annoncé lundi qu'il ordonnait une enquête sur les allégations de fraude.

Les éléments avancés pour accréditer l'hypothèse d'une fraude massive ont été collectés par l'universitaire américain et bon observateur de l'Iran, Juan Cole :

    * Dans un pays où les solidarités ethniques l'emportent souvent sur les enjeux nationaux, M. Cole considère comme suspects les faibles résultats obtenus par Moussavi dans la province d'Azerbaijan, dont il est originaire, ou par Karoubi dans son fief de l'Ouest iranien. De même, la victoire d’Ahmadinejad à Téhéran lui paraît peu crédible dans une ville où les tendances progressistes sont fortes.

Concernant Mehdi Karoubi, son effondrement entre 2005 (17 %) et 2009 (0,85 %) pose lui aussi question.

    * Les scores d'Ahmadinejad dans le pays sont très homogènes. Lors des srutins passés, les résultats du président étaient bien plus disparates. L'élection serait en quelque sorte "trop belle pour être vraie". Une approche partagée par le site TehranBureau, qui regroupe des journalistes du monde entier. S'appuyant sur les chiffres officiels, le site relève que l'évolution des scores de Moussavi et Ahmadinejad est restée, tout le temps qu'a duré le décompte des voix, parfaitement linéaire.

    * Le blog de Georges Malbrunot rappelle quant à lui un point intéressant du système de vote iranien. Extrait : "Vous savez qu’en Iran, on vote en inscrivant le nom du candidat sur le bulletin, explique un homme d’affaires. Quand on est illettré au fin fond du pays – et il y en a quand même pas mal – un pasdaran dans le bureau de vote peut vous aider par exemple à bien voter."

    * A partir de ces éléments, Juan Cole reconstitue la "scène du crime" : la commission électorale, qui est censée attendre trois jours pour annoncer le résultat, aurait demandé à Moussavi de retarder l’annonce de sa victoire, avant de changer de discours et d’annoncer la victoire d’Ahmadinejad. Ce film de la soirée électorale est corroboré, sur le blog d'Abbas Djavadi, de Radio Free Europe, par le directeur de campagne du candidat d'opposition.


Le Monde.fr

Adresses des liens :
Le blog de Georges Malbrunot
http://blog.lefigaro.fr/malbrunot/2009/06/iran-pourquoi-une-telle-surpri.html#comments
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Etes vous deja allé en iran, dans les villages, ou villes populaires ?

la propagande est importante, les télévisions d'états deversent leurs flot de propagande pro-ahjmaninejad. Ils n'entendnt que ca dans les villages et petites villes et finissent pas le croire. les sources d'information sont la télé dans la plupar des cas. et la religion, et come elle est controlé par le pouvoir... c'est profond !

Certaines personnes, en particuliers les vieux pontes, aiment toujours ce statut de la femme, rester en retrait, avec le foulard, dans la cuisine. Ils sont influant et rayonnent ou il n' ya pas accès a d'autres sources d'information. Le quartier nord de teheran est le quartier des jeunes qui veulent changer. il y a aussi cela a tabriz, esfahan et autre grandes villes. Il ne faut pas oublier que l'Iran a une énorme tradition culturelle et en particulier d'écrivain et de poète. c'est un peuple cultivé et avide d'apprendre.

cette pensée aussi se propage dans les mosqué, un lieu de vie iranien. les gens ont aussi peur de parler contre le régime, il ont peur de la répression. des coups

mais ou sont pasé nos dirigeants europeens avant le scrutin ? a part critiquer, que font-ils ? les iraniens ont besoin de soutien, de prise de position de l'europe qui pouvait faire changer la balance vraiment, qui pouvaient inciter au changement, a encourager. ils n'ont pas besoi qu'on disent que ahmaninedjad est un terroriste car ils vont ausi le prendre pour eux.

dire que iran = terroriste apres, est un peu facile de la part de nos gouvernement.
Lambert Francis | 14 juin 2009 15h48 | Répondre

Juan Cole, universitaire spécialiste du Moyen-Orient et de l’Asie Centrale, est convaincu que les résultats publiés par le ministère de l’intérieur iranien sont frauduleux.

Dans une nation multi-ethnique où les solidarités d’appartenance régionale prévalent largement sur les enjeux politiques nationaux, Cole considère que les faibles résultats obtenus par Moussavi en Azerbaijan dont il est originaire sont l’indice de l’insincérité probable du scrutin. De la même façon, la victoire d’Ahmadinejad à Téhéran, lui paraît peu crédible dans une ville où les tendances progressistes sont fortes.

Il note également que les pourcentages obtenus par le Président sortant sont très semblables à travers l’ensemble du pays, alors que dans les élections précédentes ils variaient notablement selon les provinces et les ethnies.

Enfin, il fait état de contacts entre le ministère de l’intérieur et Moussavi durant la soirée électorale, durant lesquels les autorités auraient demandé au candidat de l’opposition de retarder l’annonce de sa victoire, avant de changer de discours et d’annoncer la victoire d’Ahmadinejad.

Extrait de http://contreinfo.info/
Michel | 14 juin 2009 16h13 | Répondre

Qu`il y est eu fraude ou pas c`est la preuve que la marmite bouille en Iran.

Les jeunes des villes haissent ce régime. Ce pays est complexe il est facile d`imaginer le controle politique et spirituel que le clergé chiite exerce sur les pauvres et dans les campagnes ou le niveau d`instruction est bas.

Ce qui est triste c`est que la répression des jeunes par les sevices de sécurités du régime risque d`etre forte.

Les mollahs peuvent compter sur les endoctrinés radicaux que sont les Gardiens de la Révolution, la VEVAK qui assassine partout au nom des mollahs, et sur les Bassiji.

C`est le combat entre un islam pur et dur et un islam light et non pas une démocratisation réelle.A la place des pays occidentaux je dirais tenons nous pret a recevoir certains de ces jeunes courageux qui sont contre l`islam radical et qui risque de finir a la prison d`Evin sous la torture si le régime écrase leur protestation.
SoDo | 14 juin 2009 16h34 | Répondre

« On a sous estimé son ancrage [celui d'Ahmadinejad] dans la société »; Comme vous êtes ignorants les occidentaux! Dans ces élections présidentielles les généraux pasdaran qui se sont installer partout dans l'état, par l'ordre du guide suprême, ont totalment inversé le résultat, c'est-à-dire, que, la grande majorité du people iranien ont écrit Moussavi mais l'état a lu Ahmadinejad; eh oui, c'est ça se qui s'est passé en Iran et dont les occidentaux n'arrive pas à imaginer. Et comme Gari Sick vien de décrire, c'est un Coup d'Etat que l'état islamique a fait contre son propre people.

Blog d'Abbas Djavadi :
http://www.djavadi.net/2009/06/13/an-electoral-coup-in-iran/
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An Electoral Coup in Iran

by Abbas Djavadi on 13/06/2009

It was a night of fundamental change of the Islamic Republic of Iran. It was, however, not the change the overwhelming majority of the electorate indicated to be producing with their real votes yesterday, but a change in the ruling establishment of the country, an almost complete control by Revolutionary Guards, intelligence services, and the most radical forces of the regime.

Actually, everything seemed to be going fine until the polling stations closed at 10 pm Tehran time. By then, streets were green, the color of the favorite opposition candidate, Mir Hossein Mousavi, who was generally expected to win with a considerable margin, by many estimates of late Friday even in the first round. Reformist newspapers had already started to announce Mousavi’s victory and the reformist candidate himself was calling the people for a national celebration on Sunday.

Everything started after voting ended and the Interior Ministry with the government-established Election Commission started to count the votes. As the incoming first figures from villages and small towns favored incumbent President Mahmoud Ahmadinejad, the reformers still kept their faith: “Ahmadinejad is stronger in villages that comprise some 30% of the population,” they said. “We will definitely win the cities.” This was while even one percent of the citizens from western Iranian villages and small towns hadn’t allegedly voted for Mehdi Karroubi, the other opposition candidate who, comes from the same region and enjoys considerable popularity in Lorestan and Kurdistan provinces.

Mohsen Makhmalbaf, a prominent film producer supporting Mousavi, who stayed in his favored candidate’s headquarters, told Radio Farda that they were called by the Election Commission well before the first results were announced. “Don’t announce Mr. Mousavi’s victory yet,” they were told by authorities. “We will gradually prepare the public and then you can proceed.” Apparently, though, a well-prepared plan was at the works, but in a completely different direction. Isa Saharkhiz, journalist from Tehran, told Radio Farda that while the whole SMS network of the country was taken down and critical websites were blocked and newspapers closed, they disabled communication among supporters of opposition candidates and everybody started to fear that they are preparing to gradually inject the surprise “shocking news” during the night until they announce it early morning.

The later into the morning, the stronger — and thus more unbelievable — Ahmadinejad started to consolidate his figures.

Unknown and partly masked mobs, meanwhile, encircled the headquarters of the two opposition candidates Mousavi and Karroubi and attacked opposition supporters with sticks and gas spray, forcing them to flee. Mousavi issued a still faithful statement, reiterating his victory and saying that he would oppose and resist any attempt to change the real results. Later, though, he and Karroubi were no longer heard from. Instead, in spite of a ban by security forces, pro-Ahmadinejad groups poured into the streets to celebrate their candidate’s “victory” although the count was still underway. There were clashes between groups of supporters of Mousavi and Karroubi on the one hand and security forces, on the other, in Tehran.

Meanwhile, the Election Commission announced the semi-final results based on 81% of the “counted” votes: Ahmadinejad 65%, Mousavi: 32%, Rezaei: 2% and Karroubi 1%! Interestingly, the percentages remained overall unchanged during the whole night although millions of more votes from different regions with different demographic combinations were “counted.”

The “electoral coup,” as many in Iran interviewed by Radio Farda called it, has changed the face of the Islamic Republic. It has formalized the exclusion of still moderate clerics, founding fathers and technocrats of the Islamic Republic, and consolidated the rule of a new elite led by Revolutionary Guards, intelligence offices, and radical Islamists who feel to be well-represented by the Ahmadinejad leadership of the last four years. It is widely assumed that the coup cannot have happened with the clear approval by Supreme Leader Ayatollah Khamenei. As Supreme Leader, he is charged with protection of the Islamic Republic beyond all political groups and personalities. Khamenei has repeatedly said that a “truthful election with a high turnout” is the “clearest symbol of the system’s legitimacy.” Last night’s rigged vote count seems to have left that legitimacy in shatters.

A fan of Radio Farda’s Facebook page placed the following comment: “Stalin has shown the path for dictatorships: it’s not important who votes, but who counts the votes.” Another fan continued: “Green is no longer the color of hope, but that of resistance.” Mystery remains on how this “resistance” of all those millions of anti-Ahmadinejad Iranians will evolve. The international community, for its part, will deal with a continued Ahmadinejad presidency that has even hardened its positions.

(Reposted on Weekly Standard)
« Modifié: 16 juin 2009, 12:16:46 am par Jacques »

JacquesL

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Re : Sur quoi se fondent les accusations de fraude en Iran ?
« Réponse #1 le: 16 juin 2009, 12:24:00 am »
Encore sur le blog de Malbruno :

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A tous mes amis Français :

Permettez-moi une digression pour vous donner le point de vue un peu exotique d'un exilé Iranien à Paris.

Assis à la terrasse de la coupole avec une dame de la bourgeoisie Parisienne, nous avons parlé de l’Iran et des inquiétantes informations autour de ce pays qui n’arrête pas de faire peur depuis 30 ans.
Elle m’a demandé en guise de conclusion à notre discussion : « mais qui est finalement cet "Amandine Jade" ? ». Permettez-moi donc de parler du phénomène Ahmadinejad à partir de cette délicieuse question, parce que symboliquement Amandine et Jade représentent tout ce qu’il y a de plus opposé et de plus étranger à cet obscur personnage iranien, et que finalement, il est tellement plus simple de faire comprendre une chose en parlant de son contraire.

Amandine, évoque la magnifique jeune fille innocente et pleine de vie qui parcourt un champ de blé sur sa bicyclette rouillée dans un paysage de la France d’après guerre. Imaginez maintenant le stricte contraire de l’image que je viens de décrire : Imaginez un certain Ahmed, un homme poilu, qui sent la sueur et le reste de son repas épicé de midi, assis sur le bord d’un trottoir sale et bondé de passants habillés en noirs, comptant le nombre de voitures qui passent comme à peu près le seul moyen d’exprimer son élan vital, sans heurter la moralité morbide ambiante qui interdit toute volonté de vivre.
Eh oui, la première syllabe de Ahmadinejad, Ahmadi (qui veut dire « faiseur de bien »), évoque notre Ahmed assis au bord du trottoir, qui représente l’étalon de référence d’une morale religieuse, oubliée depuis longtemps ici, et qui institue le laid, le pauvre et l’impuissant comme synonymes de bon.
Symboliser physiquement, à lui tout seul, le laid, le pauvre et le vulgaire, voilà l’exploit prodigieux du jeune Ahmadinejad qui a réussi à s’imposer aux masses pauvres de ce pays, de mon pays, un peu comme si l’un des leurs était enfin parvenu à surmonter la vallée brumeuse pour atteindre les cimes.

Téléportez maintenant Amandine l’avenue George V à Paris, changez son prénom en Jade, ajoutez une touche de liberté et de désinvolture et de grandes cuillérées de puissance libidinale.
Imaginez encore une fois, le stricte contraire de l’image que je viens de vous décrire : Imaginez une fille brune, perdue dans une ville délabrée, dont la douceur des formes se résume à un pif et une bouche quasi moustachue enveloppée dans un drap noir, dont le seul objet sexuel autorisé à la consommation est son prétendant et promis névrosé, un certain Ahmed, assis sur le bord du trottoir et qui ne pense qu’à une chose : compter le nombre de voitures qui passent. Bref, une sorte de cul de sac érotique, un néant libidinal.

Parce qu’en Persan, la deuxième syllabe du nom d’Ahmadinejad, c'est-à-dire Néjad veut dire littéralement « la race ». Ahmadinejad, c’est l’homme de la race d’Ahmed. La race et son symbole mortifère de pureté qui est un vieux démon persan. Ce carcan de la moralité Iranienne qui engendre des hommes conformes au troupeau, neutres et prévisibles. Et cette nécessité est devenue vertu au fil du temps : est donc pure celui qui me ressemble, c'est-à-dire pauvre, sale, ascétique bref le quasimodo de l’amour. Et voici peint le portrait à peine exagéré du président le plus moche du monde, qui malheureusement n’est rien d’autre que l’incarnation de pauvres gens affamés et vivant dans la misère, fantasme de leur propre image arrivée au pouvoir : Ahmadinejad représente celui qui aime les faibles et qui hait les forts. C’est à se demander s’il ne faut pas parfois défendre les forts contre les faibles.

Eh oui, Ahmadinejad est la version petite, basanée, maigre et poilue de votre Jean Marie Lepen, un autre exemple authentique de l’aristocratie des minables.
Alors imaginez une vraie crise économique en France qui fasse basculer la haine calculée des laissés pour compte en un devenir révolutionnaire. Imaginez alors Lepen président, Carl Lang ministre de l’intérieur, Megret ministre de l’économie, et Marc Dutroux ministre de l’éducation et de la jeunesse.
C’est ce qui s’est passé en Iran.

Aujourd’hui le prince se fait le miroir du peuple pour attirer ses faveurs. Royal veut dire Supérieur et noble ; Ahmed veut dire « celui qui fait le bien ».
Eh bien quand quelqu’un qui s’appelle Royal se fait passer pour socialiste, il ne faut pas s’étonner que quelqu’un qui s’appelle Ahmed se fasse passer pour un teigneux qui veut faire mal aux puissants de ce monde.

Pour conclure, sachons ceci : Chaque fois que les roturiers ont pris la place des princes, 3 à 5 générations de la population ont payé le prix fort pour que les descendants de ces roturiers deviennent réellement princes. La révolution Anglaise a donné d’abord Cromwell avant de s’adoucir, la révolution Française Robespierre et Napoléon avant la vraie république, la révolution Russe Staline avant de tomber en narcose, la révolution Chinoise Mao avant que les chinois finissent par devenir pire que des WASP, et la révolution Iranienne qui est en cours de digestion ne peut donner qu’Ahmadinejad.
Mais lui c’est déjà un mollah en voie de guérison : il n’a pas de pansement sur la tête.
Encore une ou deux génération, et ils finiront tous par se raser la barbe et devenir de vrais princes.

Signé un Iranien exilé à Paris.