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Auteur Sujet: Violences policières après la victoire d'Ahmadinejad.  (Lu 1140 fois)

JacquesL

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Violences policières après la victoire d'Ahmadinejad.
« le: 15 juin 2009, 05:30:24 pm »
http://actualite.aol.fr/teheran-la-manifestation-interdite-grossit-participation/article/20090615072913579407198

Citer
Téhéran: la manifestation interdite grossit, participation de Moussavi et Karoubi

Plus d'une dizaine de milliers de partisans du candidat à la présidentielle Mir Hossein Moussavi manifestaient pacifiquement lundi en direction de la place Azadi à Téhéran pour protester contre la réélection de Mahmoud Ahmadinejad, en dépit d'une interdiction de la police.

Les deux candidats à la présidentielle Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi, qui contestent la réélection du président Mahmoud Ahmadinejad, sont dans la manifestation dans une voiture.

Les deux hommes sont en tenue civile, y compris M. Karoubi, qui est un religieux, et leur véhicule tout terrain blanc qui avance au pas des manifestants, est protégé par des agents de sécurité en civil.

M. Moussavi était revenu sur son appel à manifester lundi sur l'avenue Azadi, après que le ministère de l'Intérieur ait refusé de donner son autorisation, mais a annoncé ensuite qu'il participerait à la manifestation pour appeler au calme.

La foule, partie de la place Enqelab, empruntait l'avenue Azadi en direction de la place du même nom, distante de quelques kilomètres. Des personnes rejoignaient le cortège par les rues adjacentes au fur et à mesure de sa progression.

Les manifestants criaient "mort au dictateur", à l'adresse du président Mahmoud Ahmadinejad, mais aussi "les Iraniens préfèrent la mort à l'humiliation" ainsi que "Moussavi nous te soutenons".

Le ministère de l'Intérieur a interdit cette manifestation, lancée initialement à l'appel de M. Moussavi, un ancien Premier ministre et candidat conservateur modéré à la présidentielle du 12 juin.

Une centaine de policiers anti-émeute sont restés sur un côté de la place Enqelab sans intervenir alors que la couverture des téléphones mobiles dans la zone de la manifestation a été coupée.

La télévision d'Etat, qui est un monopole, se gardait de diffuser une seule image de la manifestation ou de simplement mentionner qu'elle se tenait, tout comme les agences de presse iraniennes, qu'elles soient étatiques ou pas.

Quand la foule repérait un véhicule de la police, le ton des slogans devenait souvent plus agressif, mais certains encourageaient ses occupants à les rejoindre en criant: "vous devez nous soutenir".

De très nombreux badauds observaient la scène prudemment mais en encourageant les manifestants.

La foule comptait autant de jeunes, hommes et femmes, que de personnes d'âge moyen.

Comme Mehdi, un ingénieur de 40 ans, qui disait "penser que (son) vote a été insulté".

Malgré un taux de participation record de presque 85%, censé bénéficier à M. Moussavi, ce dernier n'a reçu officiellement que 34% contre 63% à M. Ahmadinejad.

"Ce n'est pas la première fois que je proteste", a dit Mehdi en "espérant que Moussavi résistera jusqu'au bout".

Un dénommé Hussein, 56 ans, louait pour sa part les qualités de M. Moussavi: "un homme honnête, travailleur".

De nombreux manifestants portaient sur le dos une étoffe verte, couleur de la campagne électorale du candidat, sur laquelle était marquée "Où est mon vote?".

L'avenue Azadi est l'une des plus grandes artères de la capitale et était l'un des lieux principaux des manifestations contre le Shah lors de la révolution qui a abouti au renversement du régime impérial en 1979.

L'avenue est depuis le lieu traditionnel du défilé annuel de commémoration de la révolution.

Une jeune étudiante de 21 ans, Fahar, espérait que la police et la milice islamique des bassidjis "se comporteront de façon civilisée".

A côté d'elle un jeune, anonyme, émettait le même souhait en affirmant que la veille "un de mes amis a été poignardé devant l'université.

Les affrontements entre manifestants et forces de sécurité ont été parfois très violents samedi et dimanche. La police a utilisé des gaz lacrymogènes et matraques. Les bassidjis, se déplaçant en petites motos, ont usé de bâtons et barres de fer. Et des hommes en civil et motorisés ont procédé à des tirs d'avertissement en l'air.

"Je veux que Moussavi tienne jusqu'au bout", a dit Fahar, alors que l'ex-Premier ministre a annoncé sa venue, malgré l'incitation du guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, à ce qu'il poursuive sa contestation uniquement par des moyens légaux.

M. Moussavi avait annoncé dans la matinée qu'il repoussait la tenue de cette manifestation à une date ultérieure, en raison de l'absence d'autorisation du ministère de l'Intérieur, avant d'expliquer qu'il s'y rendrait pour appeler ses partisans au calme.

Source, au moins des photos non reproduites ici : AFP.
« Modifié: 13 juillet 2009, 12:21:55 pm par Jacques »