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Auteur Sujet: Mécanique quantique en Béotie  (Lu 1576 fois)

JacquesL

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Mécanique quantique en Béotie
« le: 07 avril 2009, 09:15:38 am »
Citation de: Guillaume L
Bonjour à tous,

Je suis nouveau sur ce forum, et, plus grave, ne suis pas du tout physicien.
Juste curieux. Et j'espère que vous excuserez la naïveté de mon
interrogation...
Au cours de mes lectures, forcément vulgarisées, je suis tombé sur
l'expérience de pensée, peut-être trop célèbre, du chat de Schrödinger. Je
me doute que ce doit être un sujet récurrent sur ce forum, et partant fort
agaçant, mais je ne crois pas avoir trouvé de réponse pouvant éclaircir ce
qui me demeure obscur.

Je pense avoir compris qu'en MQ, on ne peut avoir, à la fois, une mesure
précise de la vitesse et de la position d'une particule (il semblerait que
ce soit le principe d'incertitude, démontré par d'Heisenberg). Je crois
avoir retenu aussi que c'est la mesure qui détermine et "fixe" l'état du
système, et non l'inverse comme dans le cas classique et intuitif.
Ainsi, le chat de Schrödinger, menacé dans son carton du flingue qui se
déclenchera si le noyau se détruit, est mort et vivant tant que la mesure
n'est pas effectuée. Seule une mesure peut nous dire s'il est,
effectivement, mort ou vivant. La mesure est effectuée, plus de doute.
Or un mien ami m'a expliqué que dans le cas de cette expérience, et en MQ
plus généralement, une mesure faite à l'instant t ne peut fournir aucune
indication sur l'état du système à un instant antérieur ou ultérieur. A
l'instant t1, le chat est mort et vivant, à l'instant t2, idem, à l'instant
tn, idem.
Et c'est là que je tombe sur un paradoxe qui me semble irréductible : si,
après mesure, le chat est vivant à l'instant tn, ne peut-on pas déduire
qu'il était vivant à tous les instants antérieurs ? Le chat, comme n'importe
quelle particule qui se serait détruite, ne peut pas ressusciter, n'est-ce
pas ?

Je pense deviner d'où viennent les ennuis : non physicien, et ne possédant
donc pas le langage technique et rigoureux, pouvant rendre compte de cette
expérience, j'applique des concepts du langage ordinaire et j'aboutis à des
paradoxes grossiers. Mais quelqu'un pourrait-il me corriger ? Me dire à quel
moment le raisonnement se vicie et se corrompt, en me confirmer que non, un
chat, ça ne ressuscite pas ?

Merci par avance  ;-)

Guillaume




http://deonto-famille.org/citoyens/debattre/index.php?topic=48.0
Pense à effacer les colonnes de droite et de gauche qui brident l'affichage du
 message, en cliquant sur les deux pointes de flèche sous "Accueil".

http://udppc.asso.fr/forum/viewtopic.php?t=617
http://udppc.asso.fr/forum/viewtopic.php?t=676&start=15

En bref : Non, tu n'as pas à prendre sur tes épaules 100% de la
culpabilité. C'est un domaine où même les "sommités" les plus
médiatiques déconnent à pleins tubes, collectivement.

Tu es entré dans une maison de fous. Et tu t'étonnes de ce que tu y vois ?

Pour ceux qui l’ont connu ! Charles de Gaulle avait l’art de poser de
nombreuses questions à la fois, auxquelles les citoyens n’avaient que
deux choix possibles : répondre un seul OUI à toutes, ou NON à toutes.
Il appelait cela un référendum. « Approuvez-vous telle réforme
constitutionnelle, plus tel choix de politique étrangère, plus tel choix
de politique intérieure, plus toute ma politique depuis que j’ai pris le
pouvoir, et m’aimez vous ? Oui ou non ?
». Ce jeu a duré de 1958 à 1969,
lorsque de Gaulle a perdu.
...
D’autres auteurs ont décrit, mieux que je ne pourrais le faire, ces
transactions piégées, où un gourou réclame un amour démentiel de la part
de son peuple, en échange d’un rêve de pouvoir et de revanches sur la
vie. Pour Hitler, ce fut la promesse du beurre, des canons, de l’argent
du beurre, et de l’espace vital conquis sur les sous-hommes de l’Est.

Et les scientifiques qui enseignent, ici à l’Université de Notreville
(et ailleurs, du reste) : ils font eux aussi des demandes d’approbation
démentielle, par un seul et même OUI franc et massif, à de nombreuses
questions distinctes, qu’ils se sont rendus incapables de démêler. Je
peux le certifier, moi l’étudiant de 55 ans à l'époque : je l’ai vu de
mes yeux vu, entendu de mes oreilles entendu.

Des hypothèses clandestines, infondées.

Un plébiscite porte sur la transaction : « Le formalisme mathématique de
la Mécanique Quantique fait de bonnes prédictions statistiques, donc la
totalité des énoncés sémantiques que nous mettons autour, sont au dessus
de tout soupçon, et vous devez l’approuver en bloc, ou déguerpir en
avouant que vous ne savez rien comprendre, et que vous êtes un esprit
farfelu !
».

Si on décompose ce plébiscite en ses constituants principaux, on trouve
bien des croyances, qui ne reposent sur aucune expérience, voire sont
complètement contredites par les expériences, et qui sont souvent
contradictoires entre elles.
Hypothèses macroscopiques clandestines, toutes fausses :

1. En microphysique, il n'y a pas d'absorbeurs, rien que des émetteurs
et de l'artillerie.

2. En microphysique, l'espace est autosimilaire à toute échelle.

3. En microphysique, l'espace a une topologie infiniment fine, comme
l'ensemble R de l'analyse mathématique.

4. En microphysique, le temps a une topologie infiniment fine, comme
l'ensemble R de l'analyse mathématique.

5. En microphysique, le temps est autosimilaire à toute échelle.

6. Puisqu'en macrophysique le temps est irréversible (pour des raisons
statistiques), donc à l'échelle quantique aussi, et on a raison de se
dispenser de validation expérimentale.

Préambule à J7 et J8 :
Rappel effet photo-électrique : la cible ne libère d'électron que si le
photon défini par E = h.nu, a une fréquence suffisamment élevée.

J7 : DONC la lumière voyage par grains, néo-newtoniens.

J8 : DONC on a raison de se foutre pas mal de la fréquence et des
phénomènes fréquentiels dans l'absorbeur.

Préambule à J9 :
En 1924 Louis de Broglie a postulé que pour chaque quanton avec masse,
sa fréquence intrinsèque nu, est égale à m.c²/h.

J9 : On a raison de considérer que cette fréquence intrinsèque n'est
physiquement rien du tout, n'a aucune existence légale.

Préambule à J10 :
En 1930, Erwin Schrödinger (Sitzungsb. J. Berlin. Akad., 1930, p 418) a
prouvé que selon l'équation de Dirac de 1928, la fréquence d'oscillation
électromagnétique de l'électron est le double de la fréquence broglienne :
2 m.c²/h.

J10 : Cette fréquence n'a aucune existence légale, puisqu'elle ne cadre
pas avec le modèle corpusculaire.

Préambule à J11 :
En 1926, Erwin Schrödinger a proposé de considérer que son onde
représente l'électron, et son étendue spatiale répartie.

J11 : Cette répartition spatiale concrète est inadmissible, puisqu'en
raison de l'affirmation J1 ("Il n'y a pas d'absorbeurs"), cette onde
électronique n'a aucune réaction quantique qui l'attend, donc se
disperse dans tout l'espace à vitesse foudroyante.

Préambule à J12 et J13 :
En 1926, Erwin Schrödinger a proposé un mécanisme d'émission de photons
par battement superhétérodyne entre la fréquence de l'état final et
celle de l'état initial. Il en a déduit les règles de sélections de
raies. Physical Review, December 1926, Vol 28 n° 6, pages 1049 à 1070.
http://home.tiscali.nl/physis/HistoricPaper/Schroedinger/Schroedinger1926c.pdf

J12 : Oui, mais cela implique de tenir compte des fréquences brogliennes
intrinsèques et de la répartition spatiale de l'onde de Schrödinger.
Donc on a raison d'expulser cela hors de l'enseignement scientifique.
Les règles de sélection tombent du ciel abstrait. Point final.

J13 : Ce mécanisme n'est pas acceptable non plus à l'absorption de
photon, et doit être rejeté, puisqu'en raison de l'affirmation J1 ("Il
n'y a pas d'absorbeurs
"), l'absorbeur n'existe pas.

Et la liste des postulats clandestins, qui piègent non seulement le
grand public, mais aussi leurs professeurs, n'est pas close ici.

Les preuves que les "sommités" aussi se prennent les pieds dans
la barbe, même quand c'était très facile :
http://deonto-famille.org/citoyens/debattre/index.php?topic=887.0





Suite du délire standardisé par l'enseignement :

Proposition J15 :
Dans une expérience "Which way ?" (Welchen Weg) comme celle décrite à http://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C3%A9rience_de_Marlan_Scully, le point-clé pour produire des figures d'interférences, est de maintenir l'observateur humain dans l'incertitude quant au trajet réellement suivi par la particule (conçue comme corpuscule).


Proposition J16 :
Dans une expérience type Aharonov-Bohm, où un électron interfère si on lui offre le choix de passer par dessus ou dessous le micro-solénoïde, l'électron (conçu comme corpuscule) ne passe que d'un seul côté à la fois. Le point-clé pour produire la figure d'interférence, est que l'observateur humain ne sache pas lequel.


Proposition J17 :
Dans l'expérience du chat de Schrödinger, l'expérience ne sait pas si le noyau instable s'est désintégré, tant que l'observateur humain n'en a pas pris connaissance.


Proposition J18 :
Il est logique de mettre l'observateur macroscopique humain au centre de l'image, pour toute description microphysique quantique ou subquantique.


Proposition J19 :
Führerprinzip : En sciences, c'est le chef qui a raison.


Proposition J20 :
En sciences, c'est le chef qui a toujours raison.


Proposition J21 :
Dans tous les autres cas, c'est l'article J19 qui s'applique.


J'ai mis hors de la série l'affirmation n° 14, car elle se distingue des autres : elle est vraie, mais tenue pour fausse par presque tout le monde, enfin tous ceux qui ont une charge d'enseignement en physique. En effet, elle tient compte du fait que toute interférence prouve une onde et sa périodicité. Or tenir compte de la réalité est anti-religieux...

On la renverse donc donc pour la mettre en conformité avec les croyances standardisées :
Proposition Non-J14 :
Dans une expérience d'interférence d'atomes ultra-froids, chaque onde atomique, donc chaque atome de néon NE se dédouble PAS pour passer à travers les deux trous simultanément. Impossible, puisqu'ils doivent demeurer des corpuscules car nous sommes incapables d'imaginer autre chose que des corpuscules, et concevoir des ondes serait "répugnant"...


Ainsi vont les sciences dites "exactes"...

--
La science diffère des autres modes de transmission des connaissances:
nous croyons que les experts sont faillibles, que les connaissances
transmises peuvent contenir des fables et erreurs, et qu’il faut prendre
la peine de vérifier, par des expériences.
http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/Quantique_pour_les_nuls.html
« Modifié: 08 avril 2009, 02:00:38 pm par Jacques »

JacquesL

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Mécanique ondulatoire, et détection par un Geiger.
« Réponse #1 le: 08 avril 2009, 01:39:01 pm »
On va reprendre à la base, sans s'encombrer du fatras standard.
Quel est le temps de vol de la particule émise, qui va être détectée par
ionisation dans la chambre de Geiger ?
Fixons que c'est un alpha, qui part à 0,02 c et qui a 5 mm à parcourir
avant capture. Soit un temps de vol de 0,83 ns. Le parcours était compté
large, peut-être bien moins d'un millimètre en réalité avant la première
réaction d'ionisation.
Or seul ce temps de vol dans le vide avant première capture par une
première réaction d'ionisation d'un atome ou d'une molécule, relève du
formalisme de la mécanique ondulatoire. Le second vol aussi, entre la
première et la seconde capture, en relèvera aussi, etc. Mais entre temps
sont intervenues chacune des percussions ionisantes. Donc il y a très
vite très longtemps qu'il n'y a plus de "superposition linéaire d'états
propres différents
".
Bien avant que l'électronique du Geiger et de l'actionneur qui lui fait
suite, aient réagi, c'en est bien fini de la "superposition d'états
machin et chose
". Et je passe sur le temps de l'électromécanique, de
l'ordre du dixième de seconde, et sur le temps de la toxicité sur
l'infortuné chat, de plusieurs secondes...

Erwin Schrödinger avait composé son apologue narquois, pour souligner
l'absurdité du délire déjà dominant à l'époque (l'"école de
Copenhague"), qui plaçait l'observateur macroscopique et son psychisme,
au coeur de la description microphysique.

Ce délire localement hégémonique au temps où Schrödinger écrivait, est
encore partout hégémonique de nos jours.

Ceux qui t'ont transmis cette perplexité ne sont pas des physiciens,
mais des théologiens qui se croient physiciens. Schrödinger se foutait
respectueusement de leur auguste gueule, et ils ne s'en sont pas encore
aperçus, septante ans plus tard.

Il y aurait bien des questions intéressantes à poser sur la
désintégration du noyau radioactif. La mécanique ondulatoire, dite
"quantique", ne réglemente pas grand chose de la physique du noyau, qui
est largement plus compliquée. Une question n'est guère débattue, et
encore moins tranchée expérimentalement : Y a-t-il poignée de main entre
le noyau émetteur de l'alpha ou du béta, et l'absorbeur, quel qu'il soit ?
Si oui, alors on doit pouvoir monter des expériences qui démentiraient
finement l'observation princeps de Pierre et Marie Curie : un taux de
désintégration sur lequel l'extérieur aurait prise. C'est fort difficile
à monter, et jusqu'à présent les noyaux sont comme le chat des Just so
stories
de Rudyard Kipling "... et tous lieux se valent pour moi" : et tous les
environnements se valent pour lui, tous sont absorbeurs équivalents pour
la transaction en cours.

Hélas, autant on sait depuis l'antiquité faire des miroirs pour les
photons, on n'a rien de rien pour faire miroir à alpha, à neutrons, ou à
électrons. Quant à faire de la physique sur une étoile à neutrons, on
demande des volontaires. Des condamnés à mort de préférence...

--
La science diffère des autres modes de transmission des connaissances:
nous croyons que les experts sont faillibles, que les connaissances
transmises peuvent contenir des fables et erreurs, et qu’il faut prendre
la peine de vérifier, par des expériences.
http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/Quantique_pour_les_nuls.html
« Modifié: 08 avril 2009, 02:14:05 pm par Jacques »

JacquesL

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Re: Mécanique ondulatoire, et détection par un Geiger.
« Réponse #2 le: 13 avril 2009, 01:51:46 pm »
L'orgueil rend incorrigibles...

J'avais posté un double de ce fil de discussion sur le forum de l'UdPPC :
http://udppc.asso.fr/forum/viewtopic.php?t=1306

Hé bien il a disparu.

Voilà le niveau des débats, quand c'est l'orgueil qui gouverne.
L'orgueil rend incorrigibles.

Et vous vous étonniez que des bourdes puisse durer des générations, dans l'enseignement ?

--
La science diffère des autres modes de transmission des connaissances:
nous croyons que les experts sont faillibles, que les connaissances
transmises peuvent contenir des fables et erreurs, et qu’il faut prendre
la peine de vérifier, par des expériences.
http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/Quantique_pour_les_nuls.html