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Auteur Sujet: Mourir au travail, tuer au travail.  (Lu 1789 fois)

JacquesL

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Mourir au travail, tuer au travail.
« le: 11 mars 2009, 10:16:44 am »
Le rugissant Riri qui va être cité, n'est pas médecin du travail lui-même, mais assistait à une réunion organisée dans un lieu "alternatif" de Grenoble, "Antigone".
A lui la parole :
Citation de: Roaringriri
La médecine du travail vient de tirer la sonnette d'alarme.
Avec 400 cas "réussis" par an le suicide est devenu une cause majeure de mortalité au travail.
Je viens de participer à une réunion locale, avec des inspecteurs du travail, médecins du travail et psychiatres.
Les psychiatres associés à la médecine du travail, présentaient comme un progrès urgent à conquérir, la reconnaissance  par la Sécu, de la qualité d' accident du travail, puis éventuellement de "maladie professionnelle", pour les arrêts de travail dus à  dépressions nerveuses, causées par les conditions règnant dans les entreprises.
Jusque là rien de très choquant.
Ce qui l'était plus, c'est l'argumentation mise au service de ce but, argumentation reprise par tous les intervenants.
Ce qui était mis en avant, ça n'était pas les dégâts causés sur les victimes, par les méthodes US de gestion du personnel, mais la violence que ces gens sentaient venir chez ceux qui n'en arrivaient pas à l'auto destruction.
Au cours de cette réunion, on a en effet entendu que pour un suicidaire, il y avait trois assassins potentiels.
Et bien sur, si le futur suicidé suscitait la compassion générale, à l'inverse, le révolté, qui prenait la précaution de consulter un médecin (qui l'envoyait illico chez le psychiatre), en disant a son toubib que s'il ne l'arrêtait pas, il allait finir pas tuer son petit chef, lui ne suscitait que l'inquiétude désapprobatrice.

Je me suis barré de la réunion de ces humanistes sociaux salariés, tous de gauche, pour consulter mon médecin, pour savoir s'il était normal d'avoir envie de leur coller des pains.
Il va peut-être m'envoyer consulter un psychiatre...
Faut que je m'entraîne, je n'ai plus la souplesse d'antan.

Le dernier paragraphe est un peu obscur, trop allusif, et mériterait d'être retravaillé par son auteur, mais je doute qu'il le fasse.
Son adresse est à wanadoo.