On le saura, que la C.I.A. détient l'Elysée !
Hervé Morin vient d'en fournir une nouvelle preuve.
Biographie :
Naissance le 13 janvier 1969
Aymeric Chauprade est un politologue renommé, mais de formation de base en Mathématiques. Il est docteur en Sciences politiques, Professeur au Collège Interarmées de Défense et Chercheur à l'Université René Descartes (Paris V). Il est directeur de collections aux Éditions Ellipses et auteur de plusieurs articles spécialisés et livres, dont "Introduction à l'analyse géopolitiques", "Dictionnaire de géopolitique" (en collaboration avec François Thural), etc.
Thèse soutenue en 2001 à la Faculté de droit de Paris V : La géopolitique : genèse d’une science politique , déterminants et modèles explicatifs . Dir. M. Jouve.
Il est docteur en science politique de la Sorbonne, diplômé de Sciences Po Paris en 1993 et obtient un DEA de droit international en 1996. En outre il est diplômé en mathématiques, chargé de cours à l'Université de Neuchâtel en Suisse (histoire des idées politiques), conférencier en géopolitique au Collège Royal de l'enseignement militaire supérieur du Royaume du Maroc, directeur de la Revue française de géopolitique (annuelle, Ellipses, Paris) et directeur de plusieurs collections aux éditions Ellipses à Paris (Grands enjeux, Taupe-Niveau, Référence géopolitique...). Il a été directeur du cours de géopolitique au Collège interarmées de défense (CID).
Par ailleurs, il a collaboré à la revue L'Afrique réelle de Bernard Lugan, collabore toujours à La Nouvelle Revue d'Histoire de Dominique Venner, et intervient régulièrement sur Radio Courtoisie. Il a dédié son ouvrage Géopolitique, constantes et changements dans l'histoire aux élèves stagiaires du CID. Il est également officier supérieur de réserve dans la Marine Nationale.
Aymeric Chauprade se réclame d'une nouvelle école française de géopolitique, qui prône avant tout un retour à la realpolitik, à une discipline dé-idéologisée. La pensée de cette "nouvelle école" s'exprime par le biais de la Revue Française de Géopolitique (éditée chez Ellipses) et de l'Académie Internationale de Géopolitique, dont Aymeric Chauprade est le secrétaire général. Les bases de la pensée géopoliticienne d'Aymeric Chauprade se trouvent dans la ligne des chemins ouverts par les travaux du Professeur François Thual. On trouvera d'ailleurs dans l'introduction à son ouvrage de référence Géopolitique, constantes et changements dans l'histoire, les principes directeurs de cette nouvelle école de géopolitique. C'est dans cette introduction qu'Aymeric Chauprade illustre son approche de cette discipline qu'est la géopolitique.
Pour Aymeric Chauprade, l'un des vecteurs de l'indépendance et de la puissance pour la France est la francophonie. Partisan d'une Europe des nations aux frontières européennes (sans la Turquie), il prône une politique d'entente avec la Russie et soutient l'idée d'un monde multipolaire ce qui implique des relations équilibrées entre la Chine et les Etats-Unis. Il entretient des relations fortes avec le Maroc où il enseigne et voyage très régulièrement au Moyen-Orient, en Europe centrale, en Asie centrale, en Russie et en Chine.
La conception de la géopolitique dans laquelle il s'inscrit a été en partie critiquée par André Brigot, ainsi le Dictionnaire de géopolitique reprendrait « parfois sans garde-fous dans des ouvrages de vulgarisation les notions les plus controversées de la géopolitique, notamment dans sa dimension culturelle », position qui pourrait contribuer ainsi « à enraciner la géopolitique dans une pensée des purs rapports de force, de supériorités ethniques et de domination ».
Aymeric Chauprade a soutenu la liste conduite par Philippe de Villiers lors des élections européennes de 2004[2]. Il affiche des convictions souverainistes marquées : « Le souverainisme c’est la nation, et la nation c’est l’ennemie de l’empire. De tous les impérialismes, américain, islamiste, internationaliste. » Aymeric Chauprade ne soutient cependant pas les prises de positions de Philippe de Villiers lors de la campagne présidentielle de 2007 vis à vis du monde arabe et des Musulmans.
Suite à la parution de son ouvrage Chronique du choc des civilisations, Aymeric Chauprade a été accusé de complaisance envers les théories conspirationnistes sur les attentats du 11 septembre[3]. Cela lui a valu d'être, en février 2009, privé de sa chaire au Collège interarmées de défense, sur décision du Ministre de la défense Hervé Morin[4].
Geopolitique Géopolitique
Titre : Géopolitique / auteur(s) : Aymeric CHAUPRADE - Constantes et changements dans l'histoire
Editeur : Ellipses
Année : 2003
Imprimeur/Fabricant : 86-Ligugé : Aubin impr
Description : 960 p. : cartes, couv. ill. en coul. ; 25 cm
Collection :
Notes : Bibliogr. p. 845-890. Index , 2e éd. rev. et augm
Autres auteurs :
Sujets : Géopolitique -- Méthodologie Géopolitique -- Manuels d'enseignement supérieur Relations internationales -- Manuels d'enseignement supérieur
ISBN : 9782729811228
Bibliothèque : Catalogué à la Bibliothèque Nationale de France
Prix : 49,00 euros
Boutique : Alapage
Commentaire :
Dévoiler, sans complaisance ni jugement de valeur, les enjeux et les intérêts des Etats et des acteurs internationaux" : tel est l’objectif principal de cet ouvrage aussi dense que riche ; telle est d’ailleurs la raison d’être de la géopolitique. Science longtemps occultée en raison de sa réputation sulfureuse, liée à son utilisation par différents gouvernements en vue de justifier des fins expansionnistes, la géopolitique est aujourd’hui heureusement sortie de son long purgatoire : les faits, têtus, lui ont en effet donné raison, la chute du Mur de Berlin puis les attentats islamistes du 11 septembre 2001 assurant visiblement le retour de l’Histoire sur l’échiquier mondial.
Elève de François Thual, docteur ès sciences politiques, chargé de cours à Paris I et directeur des études du Collège Interarmées de Défense (ex-Ecole de Guerre), Aymeric Chauprade est sans conteste l’auteur le plus en vue de "l’école géopolitique française" en gestation, laquelle s’affiche "réaliste", et se distingue donc autant de l’Ecole du Chaos (Jean-Christophe Rufin, Martin Van Creveld) que des idéalistes qui inspirent encore trop souvent les commentaires des gros médias (Yves Lacoste, Maurice Bertrand…)(1). Renvoyant pour ainsi dire dos à dos un Pascal Boniface et un Samuel Huntington, A. Chauprade a le mérite de refuser toutes les explications mono-causales par trop simplistes et l’audace de dépoussiérer la géopolitique de ses gangues idéologiques - notamment "droits-de-l’hommistes" - pour se colleter avec le réel, lequel n’est jamais le fruit du hasard, ni même de la seule volonté, mais bien plus souvent celui de la nécessité. Il affiche, et démontre sans difficulté, l’influence de la géographie physique et humaine sur les traits sociologiques et politiques des sociétés et donc des Etats. Il associe l’ensemble des facteurs identitaires, autant que "la quête des ressources" (matières premières, pétrole, eau…), à sa "grille de lecture" des relations internationales. Bref, en intégrant à sa démarche aussi bien la géographie que la sociologie politique, la démographie, l’économie ou encore l’ethnologie, il rend à la géopolitique ses lettres de noblesse, et plus encore sa nature intrinsèque : l’illustration de "la force du réel, des forces profondes de l’histoire, dont l’existence même donne sens au génie propre que l’homme oppose à la persistance des déterminismes" (p. 12).
"Géopolitique, constantes et changements dans l’histoire" est un manuel qui se lit comme un roman, présentant de façon exhaustive et vivante les constantes de la géopolitique et des relations internationales, ce qui les définit, les détermine, mais aussi les modifie et les fait évoluer. Après une première partie consacrée à l'histoire des idées géopolitiques, l'ouvrage s'attache à éclairer les grandes permanences de l'histoire : la dualité centre-périphérie, l'opposition terre-mer, l'enclavement, l'insularité, l'ethnie, la langue, les catégories socio-économiques... L'ouvrage s'achève sur une analyse des évolutions de la géopolitique : les grandes révolutions géographiques et la remise en cause du concept d'État-nation par la mondialisation, la régionalisation ou encore la montée en force des acteurs transnationaux. Sur ce dernier point, l’auteur affiche à juste titre son "déterminisme chaotique" : l’aspect déterministe inspire l’étude des facteurs permanents ("les forces profondes de l’histoire" chères à Duroselle), tandis que l’aspect chaotique prend en compte la "turbulence" (Rosenau) provoquée par la montée des facteurs de changement, au premier rang desquels l’irruption des acteurs et des paramètres transnationaux (multinationales, "opinion internationale", organisation criminelles transnationales…) dans le champ de force classique du système des Etats (2).
Fin connaisseur de l’histoire française, A. Chauprade y puise une "realpolitik" faite de mesure et d’équilibre entre les puissances, notamment européennes, qui constitue en outre un reflet autant qu’un prolongement de l’équilibre des facteurs qu’il revendique dans l’explication scientifique des données géopolitiques. Cette vision traditionnelle de la France, hermétique voire opposée à toute idée d’Empire, conduit l’auteur à juger sévèrement les différents "panismes" (3) à l’œuvre en réponse au chaos provoqué notamment par le double phénomène de mondialisation-atomisation. Mais c’est là encore, aussi, par refus de l’univocité des causes et par méfiance à l’égard des constructions idéologiques : le cœur de la compréhension des relations internationales reste quoi qu’il en soit l’expression des volontés de puissance, portées par une multiplicité d’acteurs, dans les Etats, entre les Etats ou par-dessus les Etats.
Démarxisée, décomplexée face aux réalités qu’elle appréhende sans détours, l’école géopolitique "néoréaliste" française dont Aymeric Chauprade jette ainsi les bases est aussi saine que stimulante. Si l’on comprend pourquoi l’auteur se refuse à toute projection de son analyse vers des objectifs opérationnels, il appartient à ses lecteurs d’assurer cette tâche. A l’instar de ce qui se fait dans les think thanks américains. Mais pour faire face efficacement, appuyé sur l’ "heartland" eurasiatique, à l’hégémonisme états-unien et aux menaces montantes du Sud.
G.T., 1er/09/2003, © POLEMIA
NOTES
(1) Cette liberté de ton, ce souci de l’appréhension du réel, cette distanciation avec les valeurs imposées et les discours convenus du "politiquement correct" valent à Aymeric Chauprade une hostilité à peine voilée de la part de l’Etablissement. Ainsi a-t-il notamment été catalogué, avec François Thual, comme "réactionnaire" dans la revue "Le débat stratégique" pour ne pas avoir condamné les "auteurs maudits" allemands que sont Karl Haushofer, Carl Schmitt ou encore Jordis von Lauhausen (André Bigot, "Rejets et nécessité d’une géographie politique européenne", in "Le débat stratégique" N°47, novembre 1999). Mais c’est une situation qui est en train de changer : on en veut pour preuve notamment la publication, dans la dernière livraison du magazine "l’Histoire", d’une étude d’A. Chauprade consacrée à la géopolitique du pétrole…
(2) Ce qui laisse le champ ouvert à l’intégration de nouveaux facteurs, comme par exemple les ONG ou l’infoguerre. En effet, l’avènement de l’information comme outil au service de la puissance implique de facto une redistribution et un changement de nature dans les jeux de puissance…
(3) "Les panismes sont des mouvements politico-idéologiques où le regroupement de tous les membres d’une communauté éparse devient l’objectif fondamental des dispositifs géopolitiques. Ces mouvements sont de deux sortes : soit ils se fondent sur des critères ehno-linguistiques, comme par exemple le pan-turquisme, le pan-mongolisme, le pan-germanisme ; soit sur des critères géographiques : le pan-américanisme, ou des regroupements plus vastes encore comme le pan-arabisme ; soit encore sur des critères religieux comme la pan-orthodoxie. Dans tous les cas, il s’agit de mouvements de rassemblement, d’unification et de fusion qui ont tous les mêmes caractéristiques" (François Thual, "Méthodes de la géopolitique", Ellipses 1996).
Et voici des extraits de l'article visé par Hervé Morin :
Source :
http://www.jp-petit.org/Presse/ARMES/chauprade_analyse.htmSur Ben Laden
En 1996, Ben Laden déclare ouvertement la guerre aux Etats-Unis. Le Soudan, qui essaie de redorer son blason auprès de l’Occident, après avoir livré le terroriste Carlos aux Français, propose aux Américains de leur livrer Ben Laden. Etrangement, et probablement sous l’influence de la CIA, dont les connexions avec l’islamisme radical restent ambiguës et qui n’entend sans doute pas voir la justice américaine s’y intéresser de trop près, Washington décline deux fois de suite l’offre soudanaise ».
La puissance financière de Ben Laden, des liens secrets probablement conservés avec quelques membres de sa nombreuse et riche famille et les liens importants de cette dernière avec le complexe pétrolier texan (dont la famille Bush), ont contribué à alimenter la thèse d’une conjuration islamo-américaine, voire islamo-américano-sioniste après le 11 septembre 2001, thèse fondée sur l’idée de la convergence d’intérêts entre des djihadistes soucieux d’accélérer le réveil du monde islamique, des Américains intéressés par le pétrole irakien, et des Israéliens décidés à bouleverser les frontières du Moyen- Orient
Sur le 11-9, plus précisément « Pourquoi les attaques du 11 septembre 2001 ont-elles constitué une accélération foudroyante du choc des civilisations ? Parce que le monde s’est divisé entre ceux qui pensent qu’un formidable attentat islamiste a déclenché une guerre contre l’Occident libéral et démocratique, et ceux qui pensent qu’un machiavélique complot américano-israélien a été le point de départ d’une guerre américaine contre le reste du monde. Une hypothèse qui ne manque pas d’arguments, à défaut de forcément convaincre.
D’abord, les associations des familles de victime qualifient le texte officiel [rapport final de la commission nationale] de « rapport final de l’omission ». « Les théories qui remettent en cause la version officielle s’articulent autour de trois sujets distincts : les attentats contre le World Trade Center, l’attentat contre le
Pentagone, l’ambiguïté du renseignement israélien.
WTC : des tours minées ?
L’incendie ne peut être responsable de l’effondrement de bâtiments aux structures d’acier. Alors que le Meridian Plazza de Philadelphie, en 1991, a brûlé dix-neuf heures sans s’effondrer, les tours Sud et Nord se seraient respectivement écroulées au bout d’une heure et deux heures d’incendie, ceci quand le Scientific American (octobre 2001) affirme que rien n’a jamais été construit d’aussi solide que le WTC.
L’incendie n’a pas été si violent que le prétend la Commission d’enquête, puisque, selon la FEMA ( la "protection civile" américaine ) le kérosène s’est volatilisé dans l’explosion. Le test dit de Cardington atteste qu’un immeuble d’acier résiste à des températures très supérieures à celle de la combustion du kérosène. Le Fire Engineering Magazine, référence dans la science du feu, soutient qu’aucun bâtiment d’acier n’a jamais été détruit par le feu et que l’enquête sur le WTC ne fut qu’une « farce grossière.
Plus troublant encore est le mystère du bâtiment 7, brutalement désintégré à 17h30. Le « FEMA’s Report on the collapse » reconnaît prudemment que « les détails sur les incendies du bâtiment 7 et la façon dont ils ont provoqué l’effondrement sont inconnus ». Mystère qui débouche sur l’étrange M. Larry Silverstein, propriétaire du WTC seulement depuis le 24 juillet 2001 et qui s’était employé à remplacer le personnel d’entretien et de sécurité, il avait demandé aux pompiers de « tirer » le bâtiment 7 (terme qui désigne une démolition contrôlée) Or, comment les pompiers de New York, lesquels ne disposaient pas des personnels qualifiés dans le domaine de la démolition contrôlée, auraient-ils pu placer en moins de sept heures les explosifs aux bons endroits dans un bâtiment qui, selon la version officielle, brûlait, quand on sait qu’une implosion préparée demande au minimum deux semaines.
Le bâtiment 7 n’était-il pas le centre de contrôle qui aurait servi à la démolition de l’ensemble ?
Quelques mois plus tôt, le 23e étage avait été rénové dans le but d’en faire un centre de commande des situations d’urgence pour la mairie de New York. Cet étage, qui pouvait résister à des situations exceptionnelles, offrait une vue idéale sur l’ensemble des bâtiments du WTC. Dans Painful Questions, Eric Hufschmid note que la trajectoire des deux avions semblait viser le bâtiment 7, comme si celui-ci émettait un signal d’autoguidage.
La thèse des explosifs est illustrée par un autre fait : une carte thermique des gravats du WTC fournie par la NASA montre que, cinq jours après les attentats, la température à l’intérieur des sous-sols du bâtiment 7 et de la tour Sud (où la chaleur est restée piégée) était encore supérieure à la température de fusion de l’acier. Seuls des explosifs comme le C4, qui porte la température à plus de 1600 °C peuvent expliquer la fusion des structures des sous-sols des tours.
Quant à l’école de pilotage de Venice (Floride), elle est pointée du doigt pour ses liens historiques avec la CIA.
Le matin du 11 septembre, plusieurs simulations militaires pouvant servir de couverture aux attaques eurent lieu (sous le contrôle du NORAD, de l’US Air Force 2 et de la CIA) : il s’agissait de Northern Vigilance, exercice annuel de l’Air Force simulant une attaque russe, quiamena à déplacer les chasseurs patrouillant habituellement dans le Nord-Est vers le Canada et l’Alaska, les exercices Vigilant Warrior et Vigilant Guardian, simulant des détournements d’avions et l’injection de faux signaux d’avions sur les radars, et l’opération Northern Guardian, qui aurait affaibli la capacité de réponse de la base aérienne de Langley ».
Le Pentagone
Les terroristes, qui provoquèrent la mort de plus de 2500 personnes dans le WTC, auraient-ils été assez stupides pour frapper la seule partie vide d’un bâtiment, le Pentagone, où travaillent habituellement 20 000 personnes ? L’aile touchée était en rénovation ; elle devait voir ses murs et fenêtres renforcés face à une attaque d’un missile de croisière ou d’un drone… Pour frapper cette aile en venant de la direction opposée, l’avion (si c’est le vol 11 77) a dû opérer un virage de 270°. Lorsque la navette Columbia a explosé à 65 km audessus du Texas en 2003, à la vitesse de 19 000 km/h, avec ses sept astronautes, on a retrouvé des lambeaux humains et des débris de l’appareil sur des centaines de kilomètres. Comment expliquer l’absence de débris significatifs et de morceaux de corps dans le cas du vol AA 77 ?
Où sont les 60 tonnes des moteurs, du fuselage, des sièges, des bagages et bien sûr des passagers ?
Le drone Global Hawk ressemble à un petit Boeing. Il est silencieux, vole à 18 000 mètres d’altitude sans se faire repérer par les radars (les aiguilleurs ne le verraient donc pas venir ; or ils n’ont justement pas vu venir le vol AA 77) et son explosion laisserait, du fait qu’il est composé pour moitié de fibres de carbone et de résine, seulement 2 tonnes de débris.
global Hawk
Le mode de construction du drone Global Hawk se résumé à un moteur. Le reste est alliage léger,
composite et fibre de carbone pour échapper à toute détection radar
Global Hawk en vol
Il peut évoluer à 18.000 mètres d'altitude
Glabal Hawk au sol
Cette vue donne une idée de ses dimensions. . Avec une charge de carburant minimale les ailes
et le fuselage seraient pratiquement volatilisés lors de l'impact
Avec lui, la pelouse du Pentagone ne serait jonchée que de quelques morceaux d’aluminium peu épais, et de fragments de moteur, à l’image de celui que l’on retrouve sur une photo et qui est bien trop petit pour appartenir à un 757. Officiellement, en décembre 2002, l’armée américaine déplorait la perte de deux Global Hawk en opérations, sans que l’on en connaisse la cause (source : Christopher Bolen, reporter)».
Le renseignement israélien Le troisième volet de la « théorie du complot " s’articule autour des arrestations de citoyens israéliens par le FBI juste après le 11 septembre. Le très officiel mémorandum de la Commission nationale sur les attaques terroristes du 11 septembre (rapport de la Commission du renseignement du Sénat américain), intitulé « La Surveillance israélienne des futurs pirates de l’air et des suspects du FBI dans les attaques du 11 septembre et son échec à donner aux Etats-Unis les avertissements nécessaires : le besoin d’une enquête publique» (publié le 15 septembre 2004), rapporte de nombreux faits qui ne peuvent qu’alimenter la polémique. Que dit ce rapport du Sénat ? Que des groupes israéliens (plus de 125 personnes), sous couvert d’espionnage dans le cadre de la DEA américaine (Drug Enforcement Agency), suivaient sur le sol américain les activités des islamistes. Ces « Israeli DEA Groups » se divisaient en cellules (New Jersey, Hollywood en Floride, etc.), toutes basées à proximité des cellules islamistes. Leurs moyens lourds d’écoute (notamment des communications de mobiles) incitent les auteurs du rapport à penser que ceux-ci disposaient très certainement des détails précis de l’opération terroriste en préparation. Le principal groupe israélien jouxtait à Hollywood le centre de commande des opérations terroristes.
Le matin du 11 septembre, juste après le premier impact sur les tours jumelles, plusieurs membres de la cellule israélienne du New Jersey, écoutés par le FBI, se seraient réjouis au téléphone du succès de l’opération. Le rapport souligne le décalage entre les avertissements vagues donnés par les Israéliens aux Américains dans la deuxième moitié d’août 2001 et la précision des informations dont disposaient certainement les groupes qui évoluaient sur le territoire américain et « tenaient à la culotte » les groupes islamistes ; il s’interroge sur le rôle de la CIA qui semblait protéger ces groupes israéliens et sur l’ambiguïté de la coopération du « renseignement extérieur » avec le FBI, lequel n’hésita pas à placer plusieurs de ces citoyens israéliens incriminés sur la liste des suspects du 11 septembre, au même titre que les islamistes.
Mais ces Israéliens ne resteront pas longtemps aux Etats-Unis. Sans doute du fait des pressions de la CIA et de ses relations avec le Mossad, ils seront expulsés libres, vers Israël et l’on ne parlera plus de l’affaire des espions israéliens du 11 septembre, encore moins en France d’ailleurs qu’aux Etats-Unis.
A cela s’ajoute l’ensemble des spéculations financières étranges, remarquées par la Commission des opérations de Bourse de New York.
Opération sous faux drapeau ?
Si l’on fait la synthèse de ces trois volets, chacun ébranlant fortement la thèse officielle, on voit alors s’esquisser une sorte de complot – pas nécessairement à un niveau gouvernemental ou présidentiel, mais associant obligatoirement des composantes du renseignement américain et (ou) israélien – se superposer au complot islamiste.
Une conspiration chargée de réussir un attentat « sous faux drapeau » de façon à justifier des choix politiques américains forts. Al-Qaïda, dont la responsabilité dans le 11 septembre proprement dit n’a jamais vraiment été établie, ne serait dès lors que le réseau exécutant et le responsable visible de cette conspiration.
Des avions pilotés à distance auraient été téléguidés sur des tours qui devaient s’effondrer sous l’effet de destructions contrôlées à l’explosif, orchestrées à partir du centre de contrôle du bâtiment 7.
Le vol AA 77 aurait atterri sur une base militaire de l’Ohio où il aurait disparu avec ses passagers et il aurait été remplacé par un drone Global Hawk envoyé sur l’aile en réfection du Pentagone.
Les événements tragiques du 11 septembre auraient alors constitué le premier acte d’une sorte de coup d’Etat
invisible limitant les libertés civiles (Patriot Act), et donnant des marges de manoeuvre géopolitiques considérables tant à l’Amérique (Asie centrale, Irak, Iran, etc.) qu’à Israël (libéré des contraintes internationales sur la Palestine grâce au spectre du terrorisme international), ainsi que des perspectives économiques nouvelles au complexe militaro-industriel et à l’industrie pétrolière des Etats-Unis.
Dans une Amérique hantée par le souvenir de l’assassinat de Kennedy et par les ambiguïtés de l’attaque japonaise de Pearl Harbor, profondément marquée par la culture du complot (ses thrillers multiplient les scénarios et coup d’Etat invisible contre les vieilles libertés américaines), et où la CIA a de lourds antécédents en matière d’opérations « sous faux drapeau », la thèse du complot intérieur est-elle vraiment plus étonnante que la thèse officielle selon laquelle des gens peu expérimentés et non rompus aux techniques du renseignement auraient réussi une opération aussi extraordinaire ?
Reste toutefois, pour les tenants de la thèse officielle, l’argument le plus fort : comment une telle conspiration n’a-t-elle pas pu être démasquée dans un pays où tant de contre-pouvoirs peuvent jouer et où tant d’hommes, farouchement attachés à leurs, libertés sont prêts à se dresser pour « tuer Liberty Valance », pour paraphraser le titre de l’un des plus célèbres westerns de John Ford ?
Références
Parmi les références citées, quelques titres de journaux et de documentaires et quelques noms d’enquêteurs dans le corps du texte, et, à la fin, une courte liste de sites comprenant
http://www.completetimeline911.org
donne une chronologie critique du 11 septembre et propose des milliers d’articles et de reportages « enterrés» par les grands médias,
http:// www.911Truth.org, et http://www.scholarsfor911Truth.org
rassemblent plus de 200 experts et scientifiques.
http://www.reopen911.info
présente de nombreux articles et répertorie des vidéos, essentiellement américaines.
Chauprade cite les ouvrages de Meyssan (L’effroyable imposture + Le Pentagate, 2007) et ceux de Griffin (Le nouveau Pearl Harbor, 2006) et de Tarpley (La Terreur fabriquée, 2006).
On le saura, que la C.I.A. détient l'Elysée !
Hervé Morin vient d'en fournir une nouvelle preuve.