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Auteur Sujet: Une initiative de deux militants socialistes lyonnais :  (Lu 1383 fois)

JacquesL

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Une initiative de deux militants socialistes lyonnais :
« le: 24 novembre 2008, 08:55:23 pm »
http://www.psuni.fr/

Citer

Une initiative des militant(e)s et sympathisant(e)s du PS pour rebondir plus haut !

Quelques informations sur les auteurs de la pétition

L'initiative de la pétition "PS UNI" est celle de deux militants socialistes de Lyon, Yann Le Bihan et Romain Blachier, qui ont voté l'un et l'autre pour une candidate différente vendredi dernier.

Romain Blachier est adjoint au Maire du 7ème arrondissement de Lyon, en charge de l'économie, du commerce, de l'artisanat et du cadre de vie. Militant PS depuis 1996, il est depuis fin 2005 secrétaire de la section du 7ème arrondissement et membre de la direction du PS du Rhône. Il est investi dans plusieurs associations culturelles, sportives et de quartier. Plus d'infos sur son blog

Yann Le Bihan est "simple" militant. Il a créé et présidé à la Réunion l'association "Citoyens Contre le Chik" lors de l'épidémie de chikungunya de 2005-2006, qui emploie maintenant 40 salariés dans des missions de prévention sanitaire et a été fondée dans le même esprit qui nous anime aujourd’hui : sortir résolument du cadre pour mieux rebondir sur une situation de crise, et donner aux gens l'envie de se prendre en main. Précision importante : cette association est en elle-même totalement apolitique, et le fait que Yann l’ait présidée n’est mentionné ici que comme un élément éclairant de son parcours.
 
Nous agissons de notre plein gré, sans avoir demandé l'aval d'aucune instance. Notre démarche ne vise qu'un objectif : aider le PS, qui s'enfonce dans une crise susceptible de le détruire à brève échéance, à tirer au contraire le meilleur parti de l'élection qui vient d'avoir lieu.

Nous avons auparavant discuté du projet avec d'autres militants issus de toutes les motions, qui ont  figuré parmi les premiers signataires. Nous voulons démontrer qu'un groupe important de socialistes peut se constituer non autour d'un chef et d'une stratégie de clan, mais autour :

1) d'une démarche unitaire et ouverte de militant(e)s adultes dont la richesse et la variété des opinions politiques ne peut pas - et ne doit pas - se résumer aux quelques feuillets de ces vagues professions de foi que sont les textes des motions - et encore moins à l'adhésion à telle ou telle personnalité ;

2) d'une volonté de commencer dès aujourd'hui, dans toutes les fédérations et les sections, le travail commun sur le fond, plutôt que de reporter indéfiniment cette échéance - comme si le PS avait peur de se confronter aux réalités extérieures. Rappelons à cet égard que nous sommes à peine à quelques mois des élections européennes, et que rien n'est encore fait.

Concernant la contestation du vote : dans tous les cas de figure, l'écart de voix sera très faible. Que la Première secrétaire soit Martine Aubry ou Ségolène Royal nous importe peu, puisque de toute manière les militants ont - par un vote qui nous paraît très intelligent - clairement signifié que ni l'une ni l'autre ne pouvait prétendre pour l'instant au titre de "championne" du parti et au triomphe de sa vision politique.

C'est pourquoi une codirection, une direction tournante (c'est bien le cas pour certaines institutions, autrement plus compliquées à gérer qu'un parti politique) ou toute autre formule jugée équitable par les deux parties nous paraît préférable à une nouvelle élection, qui ne serait qu'un report de plus et exalterait encore des rivalités déjà suffisamment enflées.

www.psuni.fr

Citer
Texte de la pétition :
Le vote du 21 novembre, plutôt qu'un nouveau prétexte à des affrontements sans fin, est un message positif et clair des militants à leurs élus : nous voulons l'unité, et rien d'autre.

Nous vous demandons par conséquent de cesser à partir d'aujourd'hui tous les actes d'hostilité, et de vous réunir sans délai pour constituer un exécutif parfaitement équilibré.

Nous voulons la dissolution de ces clans déguisés en "motions", qui sont tout autant capables de dire la même chose avec des nuances infimes, que de changer de position du jour au lendemain pour de simples raisons tactiques.

Mon message à Romain Blachier et Yann Le Bihan, je n'en ai pas gardé une copie exacte, est que quand j'étais membre du PS, de 1972 à 1977, je n'y ai jamais vu de principes organisationnels sains, mais des habitudes de fraude électorale interne pour les votes de congrès. Et des motivations individuelles souvent inavouables.
Je ne crois pas à un renouvellement d'une formation politique sans refondation des principes organisationnels et des principes éthiques.
Ebauche de réflexion pour une solution, à http://debats.caton-censeur.org/index.php?option=com_content&task=view&id=94&Itemid=58 :
Citer

Conseil de surveillance et audit externe, en militance politique et sociale.

Ceci est un article en devenir. Il n'aboutirait jamais si je l'élaborais en silence et en secret. J'ai besoin de la pression du public et de ses critiques.

Requis : numériser trois articles de Peter F. Drucker, datant des années 1989-1992, où il constate des performances exemplaires de plusieurs organisations à but non lucratif. Puis vous en extraire des bonnes feuilles.
En très bref : le conseil d'administration est essentiel en OBNL, et rien ne pourra l'empêcher de fourrer son nez partout. Il est constitué d'anciens bénévoles, moralement très engagés, voire financièrement aussi. Le point nouveau est qu'un management professionnel s'est révélé indispensable, et que la répartition des tâches est organique entre le directeur professionnel, et le conseil d'administration de bénévoles. C'est au plus fort, au directeur, de s'adapter aux points forts et aux points faibles du conseil tel qu'il est présentement, et de compenser les faiblesses en prenant personnellement en charge les points où le conseil est le moins fort.

Une direction par objectifs, contrôlés chaque année voire chaque semestre est essentielle aux OBNL. Les bénévoles méritent d'être très bien commandés, et très bien formés.

Et maintenant, quoi est applicable et transposable aux entreprises militantes, à visées politiques ?
Le malentendu est constant : le public et plusieurs militants dévoués, croient quelque temps avoir à faire avec une organisation dévouée au bien public, une vraie non-profit... Et ce ne sera jamais vraiment le cas. Une organisation politique vise le pouvoir, et est toujours utilisée par des gens avides de pouvoir, de profits, et de prestige. Telle organisation de pères sert en réalité surtout au profit de quelques avocats, et au pouvoir et au prestige de quelques apparatchiki. Telle organisation contre une forme précise d'aliénation parentale, sert surtout le narcissisme et la toute-puissance de sa présidente. Et très vite leur doctrine se referme en fausse-science, imperméable aux informations et aux demandes extérieures.

Que faire ?
D'abord reconnaître la spécificité de l'organisation à but politique. Calquer les enseignements de la vraie institution à but non lucratif, va échouer. Il faut déléguer à l'extérieur une fonction essentielle des entreprises à but lucratif : la fonction d'audit, indépendante.

Nous avons élaboré un Code de déontologie qui est un guide valide pour l'audit des organisations ayant des visées sur les familles. Autres domaines, autres codes de déontologie.

Voilà. Si vous avez des remarques sur ce canevas, je suis preneur.
Notamment : comment construiriez-vous l'organisation d'audit ? Comment articuler son inspiration citoyenne, donc à but non lucratif, et les moyens de son action, qui réclament des enquêteurs professionnels, payés comme des professionnels, et qui exigent une réelle capacité d'investissement ?

Quoi ou qui s'en rapproche le plus à l'heure actuelle ?
Un certain journalisme, en espérant qu'il n'a pas un militantisme partisan pour base, qu'il n'est pas juge et partie.
Certains universitaires, spécialisés en sciences politiques, ou en sociologie, ou en gestion, et de préférence regroupant des équipes interdisciplinaires, où ces spécialités soient réunies et se concertent.
 
Qui est le mieux à même de le financer ?
Exactement comme des projets pédagogiques comme le projet SCALE, qui a pour but d'enseigner le débat à des classes : l'Europe.
 
Qui est le mieux à même de le contrôler ?
Encore l'Europe, par les surveillances croisées entre équipes nationales qui ne sont pas facilement soumises aux mêmes corruptions ni aux mêmes complaisances.
« Modifié: 24 novembre 2008, 08:57:33 pm par Jacques »