C'est terrible à dire, mais Hervé Kempf n'a énoncé là que des banalités, des évidences.
Encore que, pour de mystérieuses raisons, citer Thorstein Veblen n'est guère banal. De toute évidence, les constats de Veblen - tels que les "certificats de désoeuvrement" - n'ont jamais cessé de poil-à-gratter les opulentes élites qui nous gouvernent.
Petite inexactitude à rectifier : Veblen n'était pas économiste, mais sociologue.
Au bout de ces constats une évidence s'impose : il faut d'urgence changer de classe dirigeante, changer de dirigeants et de direction.
Cela s'appelle une révolution.
Bon. Et qui va la diriger ? Qui va prendre quelles charges dans la nouvelle direction de la société ?
Qui sait faire quoi ?
Qui s'est préparé à faire quoi ?
Ne parlez pas tous à la fois !