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Auteur Sujet: Contribution à la tradition orale des tsunamis en Méditerranée  (Lu 1610 fois)

JacquesL

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Voici ma contribution à la tradition orale :
Ma source est de seconde main, avec transmission par ma mère. L'observation et le récit d'origine sont de la future épouse F....n, probablement née Dodérot, au Brusc, commune de Six-Fours, Var. Cette femme se situe deux générations avant moi, ce qui place l'observation vers 1905, plus ou moins douze ans. Selon le récit de seconde main, elle était alors jeune fille, ou adolescente.

S'apprêtant à descendre à la mer par les falaises, entre les Embiez et Sicié, elles ont vu une vague arriver et couvrir tout le bas de la pointe de Mouret, jusqu'à la limite des pins. L'altitude de Mouret est d'environ 50 m. Les pins descendent actuellement plus bas que mi-hauteur, vers 20 m. Voici une photo numérisée (un peu trop sombre, au soir) depuis un cliché d'appareil jetable, en août 1998.



Ce qui nous fait une vague de 20 m de haut. Or la remontée des fonds est brutale, donc on n'a pas là le phénomène de condensation de la vague sur un bref front, comme ont pu le faire les pentes douces du Sri Lanka.

Je n'ai procédé à aucune étude croisée sur les archives de Six-fours ni de Saint-Mandrier, ni du service hydrographique.

Il est intéressant de savoir que sur Mouret, les fouilles ont mis en évidence un établissement commercial grec du 5e ou 4e siècle AC, mais très près du bord de falaise actuel. Ce n'est sensé que dans la mesure où la falaise était alors nettement plus loin, voire nettement moins abrupte, minimum cent mètres plus au Sud. La roche est de schistes éocambriens gris à verdâtres, assez peu durs, mais rubanés de quartzites.
La falaise est fragile, en recul constant.

Derrière, les pointes de Mal Dormi, puis de l'Eperon. En haut, on discerne le pylone du relais hertzien du Mai.


« Modifié: 27 mars 2007, 01:18:46 am par Jacques »