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Auteur Sujet: Duel Clinton-Obama, Pan sur leurs becs, par Bakchich.  (Lu 1564 fois)

JacquesL

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Duel Clinton-Obama, Pan sur leurs becs, par Bakchich.
« le: 25 mai 2008, 07:15:18 pm »
D'abord Pan sur le Bec à Hillary Clinton :

http://www.bakchich.info/article3895.html
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Wall Street a investi sur Hillary : mauvaise pioche !

Campagne | dimanche, 25 mai 2008 | par Vincent Nouzille
L’ex-First Lady est soutenu financièrement depuis le début de sa campagne par les avocats et les banquiers de Wall Street. Manque de chance pour eux : Hillary n’a plus guère de chances d’être la candidate des démocrates. Caramba, raté !

Sacrée Hillary ! Sûre d’elle au début des primaires, tenace ces derniers jours alors qu’elle s’accroche à son ambition – désormais contrariée- d’être la candidate du parti démocrate, la sénatrice de New York continue de tenter de lever des fonds pour aller jusqu’au bout.

Au bout, c’est-à-dire au moins jusqu’au 3 juin, jour des dernières primaires dans le Montana et el Dakota du Sud. Mais peut-être jusqu’à la convention du parti qui se tiendra du 25 au 28 août à Denver (Colorado) qui désignera officiellement le candidat démocrate. Bien que Barack Obama la devance en nombre de délégués issus des primaires, en voix, comme en nombre d’Etats l’ayant préféré, Hillary Clinton espère encore que les autres délégués nommés par les instances du parti retourneront, in fine, la situation en sa faveur.

Mais l’espoir est mince et la pression monte, y compris dans l’entourage de la sénatrice, pour qu’elle lâche prise avant l’issue estivale. Reconnaître sa défaite, se mettre au service d’Obama et sauver la mise. Ses financiers la supplient déjà, et entament des discussions avec l’équipe de Barack Obama pour les prochaines étapes. Car ces contributeurs, principalement recrutés dans les milieux d’affaires, des banques et des avocats, sont de plus en plus réticents à soutenir une candidate qui doit être éliminée de la course.
Partie en tête, puis obligée de courir derrière Obama

Elle s’est pourtant battue, à coups de millions, ramassant pour le moment 214 millions de dollars, contre 265 millions collectés par Obama, décidément le plus choyé. L’an dernier, Hillary était la favorite. Elle séduisait les sponsors et les militants. Elle faisait la course en tête des candidats leveurs de dollars, notamment grâce à de nombreux donateurs de New York et de Californie.

En janvier, elle a cependant dû emprunter 5 millions de dollars à titre personnel pour suivre la surenchère de spots de pub que son rival Obama diffusait à longueur de temps sur les chaînes de télé. Le sénateur noir de l’Illinois a commencé à glaner plus d’argent qu’elle, grâce à des milliers de petits dons d’électeurs convaincus par sa bonne tête. Le candidat John Edwards ayant déclaré forfait, ses supporters démocrates ont apporté majoritaires leur soutien et leur argent à Obama. Puis, avec les résultats décevants d’Hillary Clinton lors du Super-Tuesday du 5 février, ses campagnes de collectes sont devenues plus laborieuses.
Ancienne avocate soutenue par les cabinets d’avocats

Oh, elle n’est pas à plaindre. Ancienne avocate, ex-First Lady, multimillionnaire avec son mari, VIP à New York et femme d’expérience, Hillary incarne parfaitement le bon investissement des lobbyistes et milieux d’affaires. Son programme est libéral en économie, rien de révolutionnaire, pas de quoi affoler les riches ni la Bourse, juste « business as usual » comme au bon vieux temps de la croissance euphorique des années Clinton (1992-2000). La liste de ses principaux contributeurs, est un véritable Bottin du business et de Wall Street.

Les avocats sont à la première place avec 15 millions de dollars mobilisés pour Hillary, sous forme de dons personnels (limités à 2300 dollars par tête) des employés des cabinets. Les « law firms » les plus généreuses sont DLA Piper, Skadden Arps, Greenberg Traurig, Kirkland & Ellis, Latham & Watkins. Rien que des grosses boutiques de plusieurs milliers d’avocats chics de chez chic !

Les banquiers d’affaires se sont également cotisés pour la soutenir, à hauteur de 6,9 millions de dollars. Tout le gratin est là, avec Goldman Sachs, Morgan Stanley, Citigroup, Lehman Brothers, Merrill Lynch… A ces argentiers dorés sur tranches, auxquels elle ne dit rien qui fâche, se sont également joints des géants des médias et de la high-tech : un peu de Microsoft, un zeste de Time-Warner, un poil de News Corp, la groupe du papivore Rupert Murdoch, qui a mis la main sur le Wall Street Journal.

Bref, Hillary est « la » candidate de l’establishment financier, davantage que de l’industrie d’ailleurs. Elle s’en cache à peine, n’hésitant pas à dire, contrairement à Obama, qu’elle accepte tous les dons des groupes d’intérêts et des lobbyistes. Et qu’elle les écoutait volontiers, sans être jamais influencée… « Ce qui compte c’est la volonté de faire ce qu’on veut faire » répète-t-elle. Mais voilà : comme elle n’a plus beaucoup de chances d’être la candidate désignée, ses financiers doivent maintenant se retourner vers son concurrent de l’Illinois, sans oublier de miser sur Mc Cain, pour défendre leur cause. Comment Wall Street va-t-il vendre du Clinton pour acheter du Obama ? C’est la question boursière des prochaines semaines…

Pas de jaloux !
Maintenant Pan sur le bec à Barack OBama :
http://www.bakchich.info/article3810.html

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Les financiers bien cachés de Barack Obama

Elections USA 2008 | dimanche, 18 mai 2008 | par Vincent Nouzille
Alors que le candidat démocrate se dit très confiant pour la prochaine primaire qui doit avoir lieu mardi en Oregon, « Bakchich » revient sur son rapport avec les lobbies et les groupe d’intérêts si influents dans la course à la Maison Blanche.

Obama est officiellement en croisade contre les lobbies. L’un de ses meilleurs refrains de campagne consiste à dénoncer, notamment chez sa rivale Hillary Clinton, l’influence et les financements venus des groupes d’intérêt (comme le montre, plus bas la vidéo de 2007).

Le sénateur de l’Illinois s’est illustré en proposant, s’il était élu à la Maison Blanche, une réforme visant à encadrer le rôle des lobbyistes à Washington. « Les cyniques ne croient pas que l’on puisse limiter le pouvoir des lobbyistes qui freinent nos progrès » dénonçait Obama dans un spot de pub en septembre.

Mieux, il a annoncé avoir refusé les contributions financières des lobbies pour sa campagne. L’argument fait mouche. Car les milliers de représentants de tous les groupes d’intérêt, qui ont pignon sur rue sur K Street, artère stratégique entre la Maison Blanche et le Congrès dans la capitale fédérale, n’ont pas bonne presse dans l’opinion.
Un sénateur très conciliant avec les assureurs

En usant de ces arguments, le candidat démocrate s’expose cependant à quelques retours de bâton. Dans certains de ses spots de pub, Obama s’enorgueillit, par exemple, d’avoir, depuis 20 ans, affronté les industries pharmaceutiques et les assureurs et de les avoir « battus ». Or, il n’a pas toujours été hostile aux arguments de ces lobbyistes.

Au contraire, ainsi que l’a révélé le Boston Globe, en 2004, le sénateur de l’Illinois a rédigé plusieurs amendements à un texte sur la couverture-maladie en cours de discussion au niveau de son État. Ces ajouts avantageaient clairement les sociétés d’assurances qui avaient plaidé leur cause auprès du sénateur. Pendant le débat public sur ce projet de loi, le 19 mai 2004, Obama s’est lui-même présenté comme une personnalité « conciliante », reconnaissant avoir « travaillé diligemment » avec le secteur de l’assurance, qui avait « légitimement » mis en avant ses inquiétudes sur les conséquences du texte.

Petits détails supplémentaires : Obama a accepté des soutiens financiers des compagnies d’assurances pour sa campagne sénatoriale de 2004. Ses partisans répliquent qu’il a justement changé d’opinion à ce sujet pour les primaires, ayant constaté à quel point les groupes d’intérêt étaient un peu trop envahissants dans la capitale fédérale.
Une campagne qui n’est pas free-lobbies

« Je suis le seul candidat qui ne prend pas un dollar des lobbyistes de Washington » clame-t-il. Mais, en réalité, les lobbies le soutiennent bel et bien. Dès avril 2007, le Los Angeles Times avançait qu’il avait déjà reçu au moins 1 million de dollars venant d’avocats et de lobbyistes de tout le pays, qui sont aussi actifs à Washington. Certains sont liés, par exemple, à Exelon, le plus grand opérateur de centrales nucléaires du pays, dont la filiale de l’Illinois avait déjà soutenu financièrement sa campagne sénatoriale de 2004. Qui plus est, de généreux dirigeants d’Exelon ont, eux aussi, multiplié les chèques individuels à Obama.

Les chiffres de sa campagne sont, en effet, un peu trompeurs. Obama est le candidat le plus riche (voir encadré plus bas), essentiellement grâce à des petits dons. Comme les entreprises ne sont pas autorisées légalement à contribuer, elles incitent, en fait, nombre de leurs dirigeants, cadres et salariés à le faire pour elles.

Selon les derniers pointages, Obama bénéficie ainsi d’un soutien financier presque équivalent à sa concurrente Clinton, de la part d’employés du secteur de la finance, de la santé, de la construction ou de la défense, pourtant traditionnellement très pro-républicain. Tout cela n’est pas totalement désintéressé. C’est une manière astucieuse pour les entreprises et les groupes d’intérêt de se faire entendre.
Des lobbyistes dans son staff

De plus, malgré ses dénégations, Obama fait équipe avec certains lobbyistes. Selon une enquête récente de USA Today, 38 de ses leveurs de fonds travaillent parallèlement pour des sociétés de lobbying ou des avocats, qui relaient des intérêts particuliers, du fabricant d’armes Lockheed-Martin aux géants Microsoft, Cisco ou Pfizer. Le magazine The Hill, lui, a déniché trois lobbyistes recrutés dans le staff de campagne présidentielle du sénateur démocrate ! Ils oeuvrent « à la ville » pour des dizaines de sociétés dont le groupe de distribution Wal-Mart, Lockheed Martin, le pétrolier British Petroleum ou l’Association nationale des mutuelles d’assurances.

Jen Psaki, l’une des porte-paroles d’Obama, a expliqué que ces lobbyistes avaient suspendu leurs activités durant la campagne (ce qui n’est le cas de certains autres, employés notamment par le républicain McCain). En cas d’élection, elle a ajouté que les ex-lobbyistes devenant conseillers à la Maison Blanche ne pourraient travailler sur leurs sujets favoris, pendant au moins deux ans ! Mais cette infiltration du staff d’Obama fait tout de même un peu tâche…


Obama, le candidat le plus riche

Selon les derniers relevés du Center for responsive politics, Barack Obama est, de loin, le candidat qui a amassé, à ce jour, le plus d’argent pour sa campagne des primaires.

Fin mars, le sénateur de l’Illinois avait collecté 234 millions de dollars (dont 78% ont été dépensés), bien plus que les 189 millions de dollars (dont 83% dépensés) de sa concurrente Hillary Clinton. Et surtout loin devant le républicain John McCain, qui n’a levé que 76 millions de dollars pour financer ses primaires.

Si McCain est déjà assuré (à peu de frais, donc…) de son investiture, les deux rivaux démocrates, eux, continuent de s’écharper à coups de spots de pub très coûteux. Obama tient la corde, mais Clinton n’a pas dit son dernier mot. Ils poursuivent leur surenchère en multipliant les messages de levées de fonds auprès des donateurs individuels. Un travail de fourmi puisque la loi américaine n’autorise que les dons individuels, de 2300 dollars pour les primaires et, à nouveau, 2300 dollars pour les élections générales.

Après avoir déjà vidé leur portefeuille pour départager Obama de Clinton, il n’est pas certain que les démocrates seront aussi généreux quand viendra l’heure de la « vraie » campagne face à McCain…

« Modifié: 25 mai 2008, 07:16:50 pm par Jacques »