Puisque l'enseignement scientifique a un gros, gros problème, et qu'en discuter déclenche de violentes réactions Fight and flight, je m'essaie au style de débat baptisé "Redico", inventé par les sceptiques du Québec. Acronyme déroulé : REcherche des DIscontinuités entre les COnclusions (ou entre les COnvictions).
Merci à Denis qui a aidé à la mise en forme.
J1 : En microphysique, il n'y a pas d'absorbeurs, rien que des émetteurs et de l'artillerie.
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J2 : En microphysique, l'espace est autosimilaire à toute échelle.
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J3 : En microphysique, l'espace a une topologie infiniment fine, comme l'ensemble R de l'analyse mathématique.
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J4 : En microphysique, le temps a une topologie infiniment fine, comme l'ensemble R de l'analyse mathématique.
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J5 : En microphysique, le temps est autosimilaire à toute échelle.
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J6 : Puisqu'en macrophysique le temps est irréversible (pour des raisons statistiques), donc à l'échelle quantique aussi, et on a raison de se dispenser de validation expérimentale.
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Préambule à J7 et J8 :
Rappel effet photo-électrique : la cible ne libère d'électron que si le photon défini par E = h.nu, a une fréquence suffisamment élevée.J7 : DONC la lumière voyage par grains, néo-newtoniens.
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J8 : DONC on a raison de se foutre pas mal de la fréquence et des phénomènes fréquentiels dans l'absorbeur.
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Préambule à J9 :
En 1924 Louis de Broglie a postulé que pour chaque quanton avec masse, sa fréquence intrinsèque nu, est égale à m.c²/h.J9 : On a raison de considérer que cette fréquence intrinsèque n'est physiquement rien du tout, n'a aucune existence légale.
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Préambule à J10 :
En 1930, Erwin Schrödinger (Sitzungsb. J. Berlin. Akad., 1930, p 418) a prouvé que selon l'équation de Dirac de 1928, la fréquence d'oscillation électromagnétique de l'électron est le double de la fréquence broglienne : 2 m.c²/h.J10 : Cette fréquence n'a aucune existence légale, puisqu'elle ne cadre pas avec le modèle corpusculaire.
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Préambule à J11 :
En 1926, Erwin Schrödinger a proposé de considérer que son onde représente l'électron, et son étendue spatiale répartie.J11 : Cette répartition spatiale concrète est inadmissible, puisqu'en raison de l'affirmation J1 ("
Il n'y a pas d'absorbeur"), cette onde électronique n'a aucune réaction quantique qui l'attend, donc se disperse dans tout l'espace à vitesse foudroyante.
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Préambule à J12 et J13 :
En 1926, Erwin Schrödinger a proposé un mécanisme d'émission de photons par battement superhétérodyne entre la fréquence de l'état final et celle de l'état initial. Il en a déduit les règles de sélections de raies. Physical Review, December 1926, Vol 28 n° 6, pages 1049 à 1070. http://home.tiscali.nl/physis/HistoricPaper/Schroedinger/Schroedinger1926c.pdfJ12 : Oui, mais cela implique de tenir compte des fréquences brogliennes intrinsèques et de la répartition spatiale de l'onde de Schrödinger. Donc on a raison d'expulser cela hors de l'enseignement scientifique. Les règles de sélection tombent du ciel abstrait. Point final.
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J13 : Ce mécanisme n'est pas acceptable non plus à l'absorption de photon, et doit être rejeté, puisqu'en raison de l'affirmation J1 ("
Il n'y a pas d'absorbeur"), l'absorbeur n'existe pas.
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Tuyau : je considère que ces 13 affirmations numérotées ci-dessus sont 100% fausses. L'enseignement partout constaté, prétend subrepticement le contraire.
Logiquement, la salve suivante devrait porter sur les postulats subreptices qui mettent l'observateur humain au centre de toute réaction quantique, et discrètement dénoncés par Schrödinger, au moyen de l'apologue narquois du chat mort-vivant.
La règle du jeu est qu'un intervenant copie-colle le jet précédent, ajoute ses propres évaluations dans la ligne des évaluations précédentes, puis tire à son tour une salve d'affirmations à évaluer, pour mettre en évidence les points d'accord et les points de désaccord.