Le divorce du couple Sarkozy "s'est très bien passé", selon leur avocate communehttp://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-968525@51-823374,0.htmlhttp://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-823448,50-968525,0.htmlLEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 18.10.07 | 14h00 • Mis à jour le 18.10.07 | 17h27
La "séparation par consentement mutuel" de Cécilia et Nicolas Sarkozy, annoncée jeudi 18 octobre dans un communiqué de l'Elysée, est bel et bien un divorce, selon l'avocate commune du couple, Me Michèle Cahen.
Interrogée sur Europe 1, Me Cahen a déclaré que "tout a été réglé dans les termes d'une convention de divorce qui a été homologuée par le magistrat". "Ils ont réglé à l'amiable toutes les conséquences de leur séparation. Cela s'est très bien passé, sans la moindre difficulté", a-t-elle ajouté, sans évoquer un quelconque point de discorde.
Dans un premier temps, la présidence avait transmis aux journalistes des agences de presse accréditées un communiqué dans lequel le mot "divorce" n'apparaissait pas. Par la suite, plusieurs sources proches du chef de l'Etat ont annoncé, auprès des agences Reuters et AFP, qu'il s'agissait bel et bien d'un divorce. "Par séparation, il faut entendre divorce", affirmait-on à l'Elysée. Dans un troisième temps, David Martinon a précisé que les époux Sarkozy avaient "divorcé par consentement mutuel".
"JE NE ME VOIS PAS EN FIRST LADY, ÇA ME RASE"
Cécilia et Nicolas Sarkozy étaient mariés depuis 1996. Des rumeurs persistantes faisaient état depuis plusieurs jours de la séparation du couple présidentiel, alimentées par les absences répétées de la première dame aux côtés de son mari. Le chef de l'Etat est attendu jeudi à Lisbonne pour un sommet européen. Cécilia Sarkozy aura connu un passage à éclipses de cinq mois à l'Elysée, marqué autant par ses apparitions officielles que par ses absences.
"Mon seul problème, au fond, c'est Cécilia", avait confié le président français peu après son élection, dans des entretiens avec des journalistes. L'inquiétude du chef de l'Etat semblait fondée. "Je ne me vois pas en First Lady, ça me rase", avait déclaré Cécilia Sarkozy en 2005 dans un magazine de télévision.
Nicolas Sarkozy s'envole pour Lisbonne
A peine deux heures après l'officialisation de son divorce, Nicolas Sarkozy a quitté le palais de l'Elysée pour se rendre au sommet européen de Lisbonne. Les dirigeants européens se retrouveront, jeudi soir, pour tenter de se mettre d'accord sur un traité européen simplifié permettant de moderniser les institutions de l'UE. – (Avec AFP.)
http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-3224,50-967764,0.htmlNouvelles rumeurs sur la séparation du couple Sarkozy dans les médias
LEMONDE.FR | 17.10.07 | 10h44 • Mis à jour le 17.10.07 | 21h13
Les Sarkozy ont matérialisé leur séparation", affirmait, mercredi 17 octobre, le site Internet du Nouvel Observateur. "Nicolas et Cécilia Sarkozy se sont rendus ensemble devant un juge, lundi 15 octobre en fin de journée, pour matérialiser la procédure de séparation du couple", poursuivait l'article, qui précise que l'hebdomadaire y consacrera un dossier dans son numéro du jeudi 18 octobre. Joint par Le Monde.fr, le porte-parole de l'Elysée, David Martinon, a indiqué qu'il n'avait "aucun commentaire" à faire à propos de cette information.
Par la suite, le site de LCI donnait une version sensiblement différente sur les circonstances de la procédure. "Cécilia Sarkozy s'est rendue, sans son époux, lundi [15 octobre] au tribunal de Nanterre. Accompagnée d'une avocate, la première dame [de France] a déposé une requête en divorce auprès du juge aux affaires familiales." D'après LCI, le président de la République ne se serait pas rendu au tribunal avec Cécilia Sarkozy, "mais aurait reçu la visite de la juge le soir même à l'Elysée [et non le lendemain comme indiqué dans un premier temps] qui lui a fait signer, à son tour, le document".
Le site de la chaîne précise enfin que les époux se seraient ensuite retrouvés à l'Elysée, pour valider la procédure en présence du juge et de leur avocate commune. "La séparation de corps a été prononcée", annonce ainsi LCI. Citant une source judiciaire anonyme, le quotidien Libération précise pour sa part que le divorce présidentiel n'est toutefois pas un fait acquis. "Cécilia Sarkozy est vraiment déterminée à divorcer, mais Nicolas Sarkozy freine. Mais au vu de son statut de chef d'Etat, cela ne peut être que par consentement mutuel", explique cette source sur le site Web de Libération.
Les rumeurs sur l'annonce imminente d'une séparation se sont multipliées ces dernières semaines, alimentées par la quasi-absence d'apparitions publiques de Mme Sarkozy depuis cet été.
Le Monde.fr
http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-823448,50-968183,0.htmlLe couple Sarkozy a un mois et demi pour homologuer sa convention de divorce
LE MONDE | 18.10.07 | 10h57 • Mis à jour le 18.10.07 | 10h57
La convention de divorce était prête depuis plusieurs mois déjà. Depuis qu'à la demande répétée de Cécilia Sarkozy pendant la campagne électorale, maître Georges Kiejman avait rédigé un projet de divorce mettant fin aux onze ans de mariage de Nicolas Sarkozy et de son épouse. Selon nos informations, l'avocate Michèle Cahen, inscrite au barreau de Paris et spécialisée dans les divorces, n'a eu qu'à reprendre les termes du projet réglant un divorce à l'amiable entre les deux époux.
Lundi 15 octobre, comme l'ont révélé mercredi le Nouvel Observateur et LCI, Cécilia Sarkozy s'est donc rendue au tribunal de Nanterre afin de signer la première étape de la séparation. Malgré le démenti officiel du parquet de Nanterre et l'absence de dossier au nom des Sarkozy dans le système informatisé du tribunal, c'est bien, selon nos informations, la présidente des juges aux affaires familiales, Nicole Choubrac, qui aurait d'abord fait signer la convention à l'épouse du président avant de retrouver le chef de l'Etat, en fin de journée pour qu'il la signe à son tour. Le couple aurait fixé avec le juge un délai d'un mois et demi avant de devoir revoir le juge afin que la convention de divorce soit définitivement homologuée et le jugement de divorce prononcé.
La suite restera comme un cas de communication politique. Car alors que depuis plusieurs jours la rumeur d'un divorce du couple présidentiel enflait et malgré les révélations recoupées de plusieurs journaux, l'Elysée s'est refusé jusqu'au bout à confirmer l'information. Jeudi matin, le porte-parole du chef de l'Etat, David Martinon, expliquait, laconique, qu'il y aurait "peut-être" un communiqué officiel dans la journée. Sans pour autant qu'aucun membre du cabinet présidentiel ne soit en mesure de dire le moindre mot sur le divorce du couple Sarkozy. "Ici, c'est un non sujet", glisse l'un d'entre eux. Certains proches du chef de l'Etat expliquent cependant ce mutisme volontaire d'un président pourtant jusqu'ici rompu aux médias, par sa volonté de tenter encore d'empêcher un divorce définitif.
De son côté, Cécilia Sarkozy n'a cessé, ces derniers jours, de se montrer dans tous les lieux en vue de Paris. Elle a posé tout spécialement pour Paris Match, qui en a fait sa couverture, cette semaine, comme deux autres hebdomadaires. On l'a vue déjeuner dans des restaurants à la mode, assister aux essayages de la robe de fiançailles de sa fille, Jeanne-Marie. Jouer les femmes libres. Mais sans dire un mot, elle non plus, d'une séparation qui est pourtant à son initiative.
Isabelle Balkany, l'épouse du maire de Levallois, grande amie du couple, qui a déjeuné mercredi, avec Mme Sarkozy, se déclare elle aussi "sous embargo". Une manière de suggérer qu'elle est informée. "Je ne dirai rien tant qu'il n'y aura pas quelque chose d'officiel", confie-t-elle.
Nicolas et Cécilia Sarkozy sont mariés depuis 1996, mais traversaient une crise depuis 2005. Le couple présidentiel n'avait pas été vu ensemble en public en France depuis le 14 juillet.
Mercredi, devant le Conseil économique et social, le président discourait sur la pauvreté. Il a seulement eu cette phrase sur "la solitude poisseuse, celle qui oppresse, celle qui naît de la privation de l'écoute, du soutien, du regard de l'autre, celle qui fait oublier le sentiment d'aimer et d'être aimé".
Service France