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Auteur Sujet: Une corrélation entre usage du cannabis et psychoses  (Lu 6404 fois)

JacquesL

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Une corrélation entre usage du cannabis et psychoses
« le: 30 juillet 2007, 08:57:25 am »
http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-3224,50-939993,0.html


Une corrélation entre usage du cannabis et psychoses
LE MONDE | 28.07.07 | 13h49  •  Mis à jour le 28.07.07 | 13h49

Une nouvelle pièce est versée au dossier controversé de la nocivité du cannabis, la plus consommée de toutes les substances psychotropes illégales. L'usage régulier de cette substance augmenterait de 41 % les risques de développer ultérieurement une affection psychiatrique de nature psychotique, estiment Theresa Moore (université de Bristol) et Stanley Zammit (université de Cardiff) après analyse de 35 études menées sur ce thème.


Les chercheurs précisent, dans le dernier numéro du Lancet (daté du 28 juillet), que ce risque augmenterait en outre avec l'intensité et la durée de la consommation - de 50 % à 200 % pour les gros utilisateurs. Les liens avec des épisodes anxieux ou dépressifs ou avec les tendances suicidaires apparaissent moins marqués.

Les auteurs de ce travail se refusent à établir une relation directe de causalité entre la consommation de cannabis et les affections psychotiques. Ils soulignent aussi que s'ils observent bien une augmentation du risque, la fréquence de ces affections, notamment sous forme chronique comme pour la schizophrénie, demeure relativement faible chez les consommateurs réguliers.

Pour autant ces chercheurs estiment qu'il existe suffisamment de données statistiques pour mettre en garde ces derniers et pour informer l'opinion publique. Cette initiative est, selon eux, d'autant plus nécessaire que le nombre des adolescents et des jeunes adultes consommateurs de cannabis est en augmentation régulière dans les pays industrialisés (Le Monde du 11 juillet).

"Le cannabis a généralement été considéré comme une drogue plus ou moins inoffensive comparée à l'alcool, aux stimulants centraux et aux opiacés, écrivent les docteurs Merete Nordentoft et Carsten Hjorthoj (hôpital universitaire de Copenhague, Danemark) dans un commentaire accompagnant cette publication. Cependant, les effets potentiels à long terme concernant les risques de survenue d'affections psychotiques apparaissent tels aujourd'hui qu'il est nécessaire de mettre en garde le public sur ce danger et de mettre au point un traitement pour aider les jeunes fréquents consommateurs de cannabis." Ils ont calculé qu'en Grande-Bretagne l'arrêt de la consommation éviterait 800 cas de schizophrénie par an.

Pour le Lancet, qui n'a pas toujours défendu cette position, il est indispensable que les pouvoirs publics et les autorités sanitaires financent des campagnes d'éducation sur les risques de la consommation de cannabis pour la santé.

Jean-Yves Nau


Encadré :
Les mécanismes de l'addiction à la cocaïne sont réversibles

Un mécanisme moléculaire impliqué dans les phénomènes d'addiction à la cocaïne est décrit par une équipe dirigée par Christian Lüscher (université de Genève) dans la revue Science du 27 juillet. Portant sur la souris, ce travail pourrait ouvrir la voie à une nouvelle approche thérapeutique de la dépendance. On avait déjà observé que les modifications induites par la cocaïne au niveau des circuits cérébraux impliqués dans la perception de la "récompense" étaient réversibles. Les chercheurs démontrent qu'il est possible d'induire une redistribution rapide des récepteurs moléculaires situés à la jonction des neurones, et donc de rétablir une neurotransmission normale chez les souris. Saluant ces travaux, Jean-Pol Tassin (Inserm, Collège de France) note qu'"il reste encore à faire le lien avec les phénomènes de l'addiction à la morphine ou à l'alcool".


Article paru dans l'édition du 29.07.07

Il reste à trouver les articles originaux : ces journalistes ne donnent pas leurs références précises.

JacquesL

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Rappel : Pathophysiology of Tobacco Dependence
« Réponse #1 le: 30 juillet 2007, 09:04:54 am »
Rappel : Pathophysiology of Tobacco Dependence

Jack E. Henningfield, Leslie M. Schuh, and Murray E. Jarvik

Article à http://www.acnp.org/g4/GN401000167/Default.htm

et :
 Caffeine : A Drug of Abuse?

Roland R. Griffiths and Geoffrey K. Mumford

http://www.acnp.org/g4/GN401000165/Default.htm

posté aussi le 3 mars 2005, quand nous étions sur Aceboard.
Enquêter sur une drogue addictive ne dispense pas d'enquêter sur d'autres drogues addictives.

JacquesL

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JacquesL

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Base de données : http://www.toxibase.org/
« Réponse #3 le: 30 juillet 2007, 09:51:32 am »
Base de données : http://www.toxibase.org/

Voir aussi http://www.drogues.gouv.fr/
http://www.addictionsinfo.eu/
Sur le cannabis : http://www.toxibase.org/Pdf/Revue/dossier_cannabis_2003.pdf
qui a l'inconvénient d'être en vert clair. Copier-coller indispensable pour y voir plus clair ; cela soit vers NVU, soit vers Open Office. Les deux méthodes fonctionnent.
« Modifié: 30 juillet 2007, 09:59:50 am par Jacques »

JacquesL

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Comprendre la famille pour aider les adolescents en conduite addictive
« Réponse #4 le: 30 juillet 2007, 10:06:10 am »
http://www.toxibase.org/Pdf/Revue/thema_revue18.pdf

Comprendre la famille pour aider les adolescents en conduite addictive

17 pages, trois articles :
Enjeux et concepts de la thérapie familiale
Nathalie Duriez

Les familles dépendantes. Introduction à la clinique des systèmes flous.
Dr Denis Vallée

Un Point écoute familial.
Patrick Dessez et Emmanuèle Muller

« Modifié: 30 juillet 2007, 10:08:44 am par Jacques »

JacquesL

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Cannabis et schizophrénie :
« Réponse #5 le: 30 juillet 2007, 10:18:08 am »
Cannabis et schizophrénie :

http://www.toxibase.org/Ressources/Bibliographies/Bibliographies_CannabisSchizophrenie.asp

Cannabis et schizophrénie [fichier pdf] : http://www.toxibase.org/Ressources/_pdf/cannabis_schizophrenie.pdf
> De l'étiologie ...

    Induction de la schizophrénie par le cannabis.
    ALLEBECK P.
    In : Colloque scientifique international "les drogues illicites", Académie Natl Med. , Mairie Paris, Paris, 8-9 Avril 1992, p. 73-80, Paris, Délégation Gen. Prévention Protection Mairie de Paris, 1992
    Référence Toxibase n° 202119
       
    Résumé :
Le cannabis peut jouer un rôle dans l’étiologie de la schizophrénie. Il serait un facteur de risque chez des patients vulnérables en raison d'une influence génétique ou autre prédisposition.


    Liens entre usage de cannabis et schizophrénie.
    AMETEPE L.
    Revue Française de Psychiatrie et de Psychologie Médicale (La), 2003, 7, (70), 25-35
    Référence Toxibase n° 700802
       
    Résumé :
A l'heure où le débat sur la législation sur l'usage des drogues est toujours d'actualité, où la consommation du cannabis est croissante chez les jeunes, notre interrogation sur le lien entre la consommation de cannabis et l'éclosion d'une schizophrénie semble pertinente. Sur le plan épidémiologique, l'abus de cannabis chez les psychotiques est 2 à 5 fois supérieure à la population générale et une surconsommation est souvent retrouvée dans les semaines précédant l'épisode aigu. De plus, les gros consommateurs de cannabis auraient 4 fois plus de risque de développer une schizophrénie que les non-usagers. Les recherches des dix dernières années ont permis de comprendre le fonctionnement des récepteurs cannabinoides, leur mode d'action sur les structures limbiques, les systèmes dopaminergique et glutamatergique, impliqués également dans la schizophrénie. Au cours d'une revue de la littérature internationale, nous tentons de faire des liens sur cette comorbidité. Les hypothèses argumentées sont celles de l'automédication, de la vulnérabilité neurobiologique, génétique, familiale et psychologique (schizotypie...). Ainsi, l'usage de cannabis révèlerait chez des sujets vulnérables une schizophrénie, influencerait la symptomatologie, le cours évolutif et le pronostic de la maladie. Des implications thérapeutiques et préventives sont proposées : pour les jeunes adolescents "cannabinomanes" dans le cadre de programmes de prévention et d'information, pour les jeunes patients schizophrènes sur les conséquences de la poursuite de la consommation de cannabis sur leur maladie et la compliance thérapeutique. Actuellement l'utilisation des antipsychotiques ayant un profil anti-HT2 et anti-D1 et D2 sembre être pertinente dans cette comorbidité. (Résumé d'auteur.)



    Les relations entre cannabis et schizophrénie.
     BIDARD I. ; ADES J. ; GORWOOD P.
    Alcoologie et Addictologie, 2002, 24, (3), 263-267
    Disponible sur Internet : http://www.mgt62.com/news/cannabisschizophrenie.htm (article sans bibliographie)
    Référence Toxibase n° 206431
       
    Résumé :
Le lien unissant le cannabis et la schizophrénie est connu depuis l'Antiquité. Mais la nature de ce lien est complexe, justifiant de nombreuses questions. Selon les auteurs, les époques et les études, ici passés en revue, diverses modalités de liens ont été proposées. Le cannabis pourrait être à l'origine d'une "psychose cannabique", ou bien être un facteur déclenchant ou aggravant de la schizophrénie, le cannabis pourrait de même modifier les symptômes du sujet schizophrène sans vraiment en être le facteur explicatif. Selon cette dernière hypothèse souvent retenue à l'heure actuelle, le sujet schizophrène "s'automédiquerait" en consommant du cannabis. Enfin, la consommation de cannabis semble souvent associée chez le sujet schizophrène à la consommation d'autres substances (notamment plus clairement dysleptiques). Le rôle de cette polytoxicomanie est finalement peu étudié. (Résumé d'auteur)


     Cannabis et schizophrénie : données cliniques et socio-démographiques.
     DERVAUX A. ; LAQUEILLE X. ; BOURDEL M. C. ; LE BORGNE M. H. ; OLIE J. P. ; LOO H. ; KREBS M. O.
    Encéphale (L'), 2003, 29, (1), 11-17
    Référence Toxibase n° 1101184
       
    Résumé :
Les objectifs de l'étude étaient de comparer les caractéristiques cliniques et socio-démographiques d'un groupe de patients schizophrènes ayant rempli les critères DSM III-R d'abus ou dépendance au cannabis au cours de leur vie (n = 30) à un groupe de patients schizophrènes sans antécédent d'addiction (n = 66). Les patients ont été évalués à l'aide de la section "troubles liés à l'utilisation de substances psychoactives" du Composite International Diagnostic Interview (CIDI) pour les critères DSM III-R d'abus ou dépendance au cannabis, la Positive and Negative Syndrome Scale (PANSS), l'échelle d'évaluation globale du fonctionnement (EGF). Les consommateurs de cannabis étaient plus jeunes et plus souvent de sexe masculin. Dans le groupe de consommateurs de cannabis, la durée totale moyenne d'hospitalisation était plus longue et les conduites suicidaires plus fréquentes. Il n'y avait pas de différences significatives entre les deux groupes concernant le nombre d'hospitalisations, l'âge du premier recours aux soins et les scores moyens de la PANSS et de l'EGF. (Résumé d'auteur.)


     Cannabis et délire : revue de la littérature. A propos de 5 observations cliniques.
     GREUSARD FRANCOIS E.
    Thèse de Doctorat de Médecine, N° 01 - 002, Université de Franche-Comté, Faculté de Medecine et de Pharmacie de Besançon, 2001, 147 p., tabl.
    Référence Toxibase n° 102287
       
    Résumé

     Schizophrénie et toxicomanie.
     MIHALACHI I.
    Mémoire Dipl. Univ. Alcoolisme Toxicomanie, Univ. Reims, UFR Médecine, 1995, 25 p.
    Référence Toxibase n° 401885
       
    Résumé

     Schizophrénie et cannabinoïdes : données cliniques, expérimentales et biologiques.
     POTVIN S. ; STIP E. ; ROY J. Y.
    Drogues, santé et société, 2004, 2, (2), 30-48
    Disponible sur Internet : http://www.erudit.org/revue/dss/2004/v2/n2/008536ar.pdf
    Référence Toxibase n° 505837
       
    Résumé

     Drogues psychoactives : révélation ou exacerbation de la schizophrénie ?.
     QUACH E.
    Thèse de Doctorat de Pharmacie, N°41/96, Paris 11, Faculté de Pharmacie de Chatenay-Malabry, 1997, 88 p., fig.
    Référence Toxibase n° 505228
       
    Résumé

     Cannabis et troubles psychotiques, quel lien étiologique ?.
     VERDOUX H. ; TOURNIER M.
    Presse Médicale, 2004, 33, (8), 551-554
    Référence Toxibase n° 1101235
       
    Résumé

 
> ... à la prise en charge

     Complexité de l'entretien à visée thérapeutique en psychiatrie.
     LE PRIOL D.
    IFSI Pellegrin, Bordeaux, 2002, 24 p., ill., tabl., ann.
    Référence Toxibase n° 102401
       
    Résumé

     Le repérage des signes précoces de la schizophrénie à travers une consultation spécialisée pour jeune adulte consommant du cannabis.
     NUSS P. ; CLOT-DURBET L.
    Nervure, 2004, 17, (2/3), 10-12
    Référence Toxibase n° 505911
       
    Résumé

     Prise en charge des consommateurs de cannabis.
     RAHIOUI H. ; BENYAMINA A. ; KARILA L. ; REYNAUD M.
    Synapse, 2004, (202), 27-32
    Référence Toxibase n° 102475
       
    Résumé

     Comorbidité, schizophrénie et consommation de cannabis : quelles possibilités thérapeutiques ?.
     RAHIOUI H. ; MALAPERT E. ; KETABI K. ; LAURET S.
    Synapse, 2003, (196), 21-25
    Référence Toxibase n° 102440
       
    Résumé

 

Bibliographie réalisée par le GRICA (Bordeaux) - Février 2005


Les liens actifs sur la page originale ne le sont pas ici.
« Modifié: 30 juillet 2007, 10:22:13 am par Jacques »

JacquesL

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Sources : http://www.ofdt.fr/
« Réponse #6 le: 30 juillet 2007, 11:43:25 am »
Sources : http://www.ofdt.fr/

Observatoire français des drogues et des toxicomanies
ORGANISME PUBLIC CHARGÉ DU RECUEIL, DE L'ANALYSE ET DE LA SYNTHÈSE DES DONNÉES RELATIVES AUX DROGUES ILLICITES, À L'ALCOOL ET AU TABAC EN FRANCE


http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/drogues-nouvelles-consommations-2005.html

 Drogues : les nouvelles consommations en 2005
(jeudi 15 juin 2006)

L’Observatoire français des drogues et toxicomanies (OFDT) a mis en ligne son dixième rapport d’activité annuel en mai 2006.

Bilan de l’activité de l’OFDT en 2005, ce rapport met en avant une déclinaison, au niveau régional et départemental, des indicateurs tirés de l’enquête nationale intitulée ESCAPAD. En particulier, l’enquête ESCAPAD-Paris renseigne sur les usages des produits psychoactifs utilisés par les jeunes Parisiens. Le rapport met l’accent sur le dispositif de surveillance des phénomènes émergents en matière de toxicomanie, notamment dans les espaces festifs, et rappelle l’alerte sanitaire qui a eu cours fin 2004 début 2005 concernant des cas d’intoxications en France à partir d’un mélange cocaïne-atropine. Le rapport présente l’évaluation du plan quinquennal des politiques publiques (information et prévention auprès des consommateurs de cannabis, lycées non-fumeurs, guide de prévention en milieu scolaire) et des partenariats internationaux (réseau européen Reitox).

Crée en 1993, l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies est un groupement d’intérêt public. Il produit des informations provenant des sources différentes et scientifiquement validées sur les substances licites comme illicites.
 Sites internet publics sélectionnés

    *  Rapport d’activité 2005 de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies

      Bibliothèque des rapports publics – La Documentation française

      http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/064000411/index.shtml
     
    *  Site de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies

      http://www.ofdt.fr/

    *  44 propositions pour améliorer la lutte contre la drogue

      Bibliothèque des rapports publics – La Documentation française

      http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/044000497/index.shtml

    *  Fumer dans les lieux publics : pour ou contre ?

      Répertoire des forums publics – Vie-publique.fr

      http://www.forum.gouv.fr/article.php3?id_article=111

© La Documentation française



http://www.drogues.gouv.fr/article5342.html
Cannabis, données essentielles

Chargé depuis bientôt quinze ans de l’observation du phénomène des drogues en France, l’OFDT consacre cette monographie au produit illicite le plus présent dans le pays, surtout auprès des jeunes générations : le cannabis.

Cette synthèse est le résultat d’un important travail collectif, mené en grande partie au sein de l’OFDT et avec l’appui de nombreux spécialistes dans des disciplines diverses et complémentaires.
Grâce à une approche rigoureuse et pédagogique, le lecteur, professionnel ou néophyte, pourra appréhender les grands enjeux posés par le produit et retrouver les principales données chiffrées, relatives essentiellement à la situation française. Cet ouvrage permet également de prendre connaissance des résultats d’études les plus récents ou d’approches inédites dans des domaines aussi divers que l’analyse des consommations intensives, l’impact des usages du produit en matière de sécurité routière, ou encore l’estimation du chiffre d’affaires du cannabis en France.
Documents à télécharger (format PDF) :

-  Communiqué de presse (34 Ko) : http://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/epcxjan7.pdf
-  Quelques faits et chiffres (23 Ko) : http://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/cdefc.pdf

-  Rapport complet (2,1 Mo) : http://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/cdecomp.pdf
-  Rapport par thématiques

-  Erratum relatif à la version papier

-  Le site de l’OFDT : http://www.ofdt.fr/

-  Pour se procurer la version papier de "Cannabis, données essentielles", prendre contact avec :
OFDT
3 avenue du Stade de France -
93218 Saint Denis La Plaine Cedex
Tél. : (33 1) 41 62 77 16
Fax : (33 1) 41 62 77 00
« Modifié: 30 juillet 2007, 11:46:33 am par Jacques »

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Cannabis : les Français de plus en plus accros au joint
« Réponse #7 le: 30 juillet 2007, 12:31:54 pm »
http://www.mutualite.fr/actualites/toutes_les_infos/nos_articles/cannabis_les_francais_de_plus_en_plus_accros_au_joint

Cannabis : les Français de plus en plus accros au joint

26/07/2007

Avec 1,2 million d'usagers réguliers, le cannabis est de loin la drogue la plus consommée en France. A 17 ans, un jeune sur deux déclare avoir fumé un joint au moins une fois dans sa vie. Cette consommation précoce intervient au plus mauvais moment chez les adolescents, car elle altère les capacités d'apprentissage.

Le "joint" s'est largement banalisé en France. Le cannabis est aujourd'hui la drogue la plus consommée, avec 1,2 million d'usagers réguliers (au moins 10 fois par mois), dont 550.000 usagers quotidiens, selon une étude de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT). Les indicateurs de l'Observatoire montrent que cette pratique est à la hausse : entre 2000 et 2005, la part des usagers réguliers de cannabis parmi les 15-34 ans est passée de 3,8% à 5,9%. La France est devenu l'un des pays les plus consommateurs d'Europe avec la République tchèque, Chypre, l'Espagne et le Royaume-Unis.

Cette augmentation s'explique en partie par la baisse du prix du cannabis, de l'ordre de 30% en dix ans. Un gramme de résine de ce produit coûte aujourd'hui 4 euros en moyenne, selon l'OFDT. A 5 euros le gramme, le prix de l'herbe a été divisé par deux dans la même période. Un phénomène que l'OFDT attribue notamment à l'autoproduction, particulièrement développée en France : 200.000 personnes cultiveraient du chanvre à domicile.

Une drogue expérimentée par un adolescent sur deux
La première expérimentation du cannabis a lieu en moyenne à 15 ans, notent les auteurs de l'étude. A 17 ans, près de la moitié des jeunes déclarent en avoir fumé au moins une fois. Pour le Dr Olivier Phan, psychiatre et responsable médical du centre Emergence à Paris, spécialisé dans la prise en charge des toxicomanies, "le problème de la consommation de cannabis, c'est qu'elle arrive souvent au plus mauvais moment."

"Le cannabis, dont les effets durent environ huit heures, altère les capacités d'apprentissage. Il fait beaucoup plus de dégâts chez un adolescent pendant ses études que chez un adulte qui a une situation professionnelle établie. Même si un ado arrête de fumer à l'âge adulte, il pourra avoir perdu ses chances de réussite scolaire à cause du cannabis", explique-t-il.

"Chez l'adolescent, continue le Dr Olivier Phan, la consommation de cannabis est préoccupante dès qu'elle devient régulière. L'usage occasionnel est, dans la plupart des cas, festif. Il ne faut pas le banaliser, en raison notamment des effets immédiats sur la conduite d’engin à moteur. Mais il ne doit pas faire l’objet d’une surdramatisation, dont les effets sur les liens familiaux seraient bien plus délétères que la prise du produit en elle-même. Si sa consommation de cannabis est régulière, voire ingérable, les parents devront l'amener à consulter."

Philippe Rémond

JacquesL

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Schizophrénie et cannabinoïdes :
« Réponse #8 le: 30 juillet 2007, 01:57:03 pm »
http://www.erudit.org/revue/dss/2004/v2/n2/008536ar.pdf

Schizophrénie et cannabinoïdes :
données cliniques, expérimentales et biologiques


Stéphane Potvin
M.A., candidat au doctorat, sciences biomédicales, Université de Montréal,
stagiaire au Centre de recherche Fernand-Seguin et à la clinique Cormier-Lafontaine

Emmanuel Stip
M.D., M. Sc, CFPQ, professeur agrégé, Département de psychiatrie, Université de Montréal,
psychiatre, Hôpital Louis-H. Lafontaine, chercheur - clinicien, Centre de recherche Fernand-Seguin

Jean-Yves Roy
M.D., FRCP, CSAM, professeur associé de clinique, Université de Montréal,
chercheur associé, Centre de recherche Fernand-Seguin, directeur médical, clinique Cormier-Lafontaine

Résumé

Dans le débat sur la décriminalisation du cannabis, ce sont les conséquences de la consommation de cette substance psychoactive qui interpellent les experts. Rarement s’interroge-t-on, toutefois, sur la nature de l’intoxication au cannabis. Or, un survol attentif de la littérature laisse entrevoir de multiples rapports entre les effets du cannabis et la phénoménologie de la schizophrénie.

Communément classé parmi les perturbateurs du système nerveux central, le cannabis possède des propriétés psychotomimétiques. Selon les circonstances, il peut produire des manifestations qui rappellent diverses dimensions de la schizophrénie. Alors que ses effets aigus évoquent les atteintes cognitives des schizophrènes, ses effets chroniques (le controversé syndrome d’amotivation) peuvent ressembler aux symptômes négatifs, et certains de ses effets adverses (la « psychose cannabique ») imitent les symptômes positifs de cette psychopathologie.

Incidemment, les schizophrènes seraient particulièrement sensibles au cannabis. En effet, la probabilité de développer un trouble de consommation de cannabis est environ six fois plus élevée chez le schizophrène que dans la population générale. Divers modèles tentent de rendre compte de cette comorbidité singulière, le principal étant celui de l’automédication. À l’encontre de ce modèle toutefois, la littérature rapporte que la consommation de cannabis accroît régulièrement l’incidence des rechutes psychotiques et des hospitalisations chez les schizophrènes.

Sur le plan biologique, des données préliminaires suggèrent l’existence de perturbations du système des cannabinoïdes endogènes chez le schizophrène. Dans cette foulée, la communauté scientifique espérait que le blocage du récepteur CB1, le principal récepteur des cannabinoïdes, agisse comme antipsychotique. Après l’échec clinique du rimonabant, un antagoniste CB1, la recherche se tourne maintenant vers les inhibiteurs de la recapture de l’anandamide, le cannabinoïde endogène le mieux connu.


19 pages, dont 3 pages de références.
« Modifié: 30 juillet 2007, 02:03:44 pm par Jacques »