« le: 07 juin 2007, 12:29:04 pm »
L'ONU présente la nouvelle carte de la Cisjordanie,
version plus exacte que celle de l'armée israélienneSource : Financial Times.
http://www.ft.com/cms/s/728a69d4-12b1-11dc-a475-000b5df10621.htmlhttp://www.ft.com/cms/s/b41ebc8e-1300-11dc-a475-000b5df10621.html New UN map charts West Bank reality
By Sharmila Devi and Harvey Morris in Jerusalem
Published: June 4 2007 16:51 | Last updated: June 4 2007 16:51
A new map of the West Bank, 40 years after its conquest by Israel in the Six Day War, gives the most definitive picture so far of a territory in which 2.5m Palestinians are confined to dozens of enclaves separated by Israeli roads, settlements, fences and military zones. Produced by the United Nations’s Office for the Co-ordination of Humanitarian Affairs, it is based on extensive monitoring in the field combined with analysis of satellite imagery. It provides an overall picture officials say is even more comprehensive than charts drawn up by the Israeli military. The impact of Israeli civilian and military infrastructure is to render 40 per cent of the territory, which is roughly the size of the US state of Delaware or the English county of Norfolk, off-limits to Palestinians. The rest of the territory, including main centres such as Nablus and Jericho, is split into isolated spots. Movement between them is restricted by 450 roadblocks and 70 manned checkpoints.
The UN mapmakers focused on land set aside for Jewish settlements, roads reserved for settler access, the West Bank separation barrier, closed military areas and nature reserves. What remains is an area of habitation remarkably close to territory set aside for the Palestinian population in Israeli security proposals dating back to postwar 1967. The process of enclosing the civilian enclaves has accelerated in the years since the outbreak of the Palestinian uprising in 2000, and the reintroduction by Israel of its military rule even in areas previously under Palestinian Authority security control. A network of roads designed to ease the movement of Jewish settlers limits access between Palestinian enclaves. A secondary network being built would allow Palestinian limited movement via tunnels, bridges and trenches.
Diplomats say the effect of the infrastructure changes would be to formalise the de facto cantonisation of the West Bank. Some 450,000 Israelis live in the West Bank and occupied east Jerusalem and settlements have grown by at least 5.5 per cent a year compared with less than 3 per cent among Palestinians. The map is one of a number of documents whose publication has coincided with Monday’s anniversary of the 1967 war. Amnesty, the rights group, issued a report that accused Israel of a land grab in the West Bank and called for urgent action to address “widespread human rights abuses committed under the occupation”.
The Israeli justice ministry branded the report as “one-sided, immoral and riddled with mistakes”.
By Sharmila Devi andHarvey Morris in Jerusalem
Published: June 5 2007 03:00 | Last updated: June 5 2007 03:00
http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-3218,50-919063,0.html :
Une agence des Nations unies doute de la possibilité d'un Etat palestinien
LE MONDE | 05.06.07 | 14h08 • Mis à jour le 05.06.07 | 14h12
JÉRUSALEM CORRESPONDANT
Peut-on encore parler de la création d'un Etat palestinien viable à côté de celui d'Israël alors que tout indique qu'elle n'est plus possible ? Faut-il encore évoquer la "feuille de route", le plan de paix international, alors que tout démontre qu'elle est désormais inapplicable ?
A l'occasion du 40e anniversaire de la guerre des Six-Jours (1967), deux rapports, le premier d'Amnesty International et le second de l'office de coordination de l'ONU pour les affaires humanitaires (OCHA), illustrent, faits à l'appui, que l'emprise d'Israël sur la Cisjordanie est telle que la création d'un Etat viable et continu n'est plus qu'une fiction. En effet, selon le rapport auquel OCHA met la dernière main, parce qu'ils sont occupés par des colons, par l'armée ou décrétés réserves naturelles, 45,47 % des 5 600 km2 que compte la Cisjordanie sont soit interdits d'accès, soit soumis à un régime de permis pour les Palestiniens. Selon le rapport, le taux de croissance des colonies israéliennes est de 5,5 % par an, "soit l'équivalent de deux bus entiers qui, chaque jour, s'ajoutent aux 450 000 personnes déjà installées, c'est-à-dire trois fois la croissance naturelle de l'Etat juif".
Les chances d'une inversion de tendance ou d'un démantèlement des implantations apparaissent illusoires. Ce qui signifie que les perspectives de la création d'un Etat palestinien comme le président George Bush en avait exprimé la "vision" le 24 juin 2002, et comme ne cessent de le répéter les autorités israéliennes, relève de plus en plus d'une chimère.
En cela le rapport d'OCHA est on ne peut plus instructif. Il révèle tous les détails de la façon dont l'Etat juif fait main basse sur la Cisjordanie, la tronçonnant en une quinzaine de cantons desquels il est pratiquement impossible de sortir pour les 2,5 millions d'habitants qui vivent sur ce territoire. Pour OCHA, il apparaît de plus en plus difficile de faire concorder les constatations sur le terrain avec la volonté exprimée de créer un Etat palestinien digne de ce nom. "La réalité s'oriente dans une direction qui va rendre la vie des Palestiniens plus difficile et ne va pas leur permettre d'atteindre ce à quoi ils aspirent", déplore David Shearer, directeur d'OCHA.
En quittant ses fonctions début mai, Alvaro de Soto, l'envoyé spécial de l'ONU au Proche-Orient, avait déjà dressé un constat accablant : "D'un côté, les Palestiniens doivent endurer les perpétuels ajournements des négociations qui sont le seul espoir d'un aboutissement pacifique. De l'autre, les perspectives d'un Etat viable sundefinedamenuisent sous leurs propres yeux."
Le constat d'Amnesty International est tout aussi accablant. Dans un rapport de 45 pages intitulé "Supporter l'occupation", l'organisation internationale dénonce "les violations répétées pendant presque quarante ans des lois internationales que les légitimes préoccupations d'Israël en matière de sécurité ne justifient pas". Amnesty International passe en revue toutes les atteintes aux droits de l'homme et le non-respect des conventions internationales. Pour Malcolm Smart, directeur du programme sur le Moyen-Orient d'Amnesty International, "le niveau de désespoir, de pauvreté et d'insécurité alimentaire dans les territoires occupés a atteint un niveau jamais atteint jusqu'à présent".
"Les restrictions imposées sont disproportionnées et discriminatoires. Elles sont imposées aux Palestiniens parce qu'ils sont palestiniens dans le seul bénéfice des colons dont la présence en Cisjordanie est illégale", souligne le rapport, pour qui "la charité et l'aide internationale n'absolvent pas Israël de ses obligations". Le ministère de la justice a répliqué, affirmant que ce rapport était "biaisé, immoral, rempli d'erreurs et d'imprécisions factuelles et légales" et "parle à la légère, sans leur donner l'importance qu'ils méritent, des besoins sécuritaires légitimes d'Israël".
Michel Bôle-Richard
Article paru dans l'édition du 06.06.07
http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-3218,50-919121,0.html :
1967-2007 : la Palestine démembrée
LE MONDE | 05.06.07 | 14h08
JÉRUSALEM CORRESPONDANT
Lorsque la guerre des Six-Jours prend fin, le 10 juin 1967, Israël contrôle toute la Palestine jusqu'aux rives du Jourdain, les hauteurs du Golan jusqu'à Kuneitra (Syrie) et la totalité de la péninsule du Sinaï jusqu'au canal de Suez.
Depuis, le Sinaï a été rendu à l'Egypte, après les accords de Camp David du 17 septembre 1978. Pour les autres territoires, rien n'a changé en quarante ans : les terres conquises sont toujours occupées par l'Etat d'Israël. Jérusalem-Est a été annexé le 30 juillet 1980, et les hauts plateaux du Golan en décembre 1981. Mais, bien avant ces dates, le long processus de grignotage de la Cisjordanie avait déjà commencé. Les frontières d'Israël telles que définies par les Nations unies en 1947 ne sont, pour une majorité des Israéliens, qu'une partie d'Eretz Israël, le Grand Israël.
Dès juillet 1967, Igal Allon, alors vice-premier ministre travailliste, conçoit un plan prévoyant la mise en place d'une "frontière sécuritaire" qui permet la construction de colonies dans toutes les zones conquises. Et il étend la législation civile à tous les nouveaux territoires. Jérusalem-Est est d'ores et déjà annexé de facto. Le tout, au nom de la défense d'Israël et de la sécurité, motif qui, à partir de ce moment, va commander toute la politique annexionniste.
Le général Moshé Dayan, ministre de la défense, met en pratique sa politique des "faits accomplis". "Tous les points de peuplement sont installés dans des régions que la majorité des membres du gouvernement voudraient voir sous souveraineté israélienne", déclare Golda Meir, premier ministre, en novembre 1972. Plus de quarante agglomérations juives sont créées en sept ans en Cisjordanie, à Gaza, sur le Golan et dans le Sinaï. "C'est la réalité qui se concrétise jour après jour qui dictera les prochaines frontières définitives d'Israël. Les points sur lesquels nous sommes déjà implantés ne seront pas restitués aux Arabes", déclare, en mars 1973, le général Dayan.
Le gouvernement israélien achète ou confisque des terres. La loi des absents - un texte de 1950 permettant de saisir les biens de tous les Palestiniens qui ont fui en 1948, lors de la guerre dite d'indépendance - est utilisée à grande échelle. L'important est de créer une situation irréversible sur le terrain.
En 1976, quelque 3 200 colons sont déjà installés en Cisjordanie dans une vingtaine de colonies. Le phénomène ne va faire que croître. Dès le début des années 1980, la carte de la colonisation est dessinée et le processus est en marche. En 1983, le gouvernement de Menahem Begin adopte "le plan des 100 000". Au début des années 1990, Ariel Sharon, alors ministre du logement, s'emploie à le mettre en application en créant des implantations à tour de bras. A tel point qu'à la veille des accords d'Oslo, en septembre 1993, le chiffre de 100 000 colons est largement dépassé en Cisjordanie.
Par la suite, en dépit de la création des zones A, B et C, comportant un contrôle plus ou moins important de la nouvelle Autorité palestinienne, la "conquête de l'Est" continue de plus belle, quels que soient les gouvernements et leur couleur politique.
Ariel Sharon, arrivé au pouvoir en février 2001, poursuit sans relâche cette entreprise. Aujourd'hui, 268 000 colons vivent en Cisjordanie dans 121 implantations, qui ne cessent de s'agrandir au fil des mois. On dénombre, de plus, 102 colonies sauvages, autant de points de fixation destinés à ancrer la population juive selon un maillage parfaitement maîtrisé qui permet peu à peu de prendre le contrôle total de la Cisjordanie.
Il suffit de voyager dans les territoires occupés pour se rendre compte que, colline après colline, la colonisation tisse implacablement sa toile pour quadriller toute la Cisjordanie, encerclant les villes et les villages palestiniens. Une étude du mouvement La Paix maintenant a révélé que près de 40 % des colonies étaient établies sur des terres palestiniennes privées et que le tronçonnage de la Cisjordanie se poursuivait de façon méthodique.
Il y a d'abord le sectionnement longitudinal par les blocs de colonies : Gush Etzion au sud de Jérusalem, Maalé Adoumim à l'est et Ariel au nord, puis Kedoumim dans la partie supérieure de la Cisjordanie. Ces ensembles permettent de fractionner complètement le territoire, qui, en plus, est divisé - de par les implantations et le réseau de routes réservées aux colons - en une multitude de petits cantons séparés les uns des autres, comme les taches d'une peau de léopard.
Tout cela ressemble à certains bantoustans en Afrique du Sud du temps de l'apartheid. Pris dans une sorte de filet, les Palestiniens ne peuvent plus sortir de ce qui apparaît de plus en plus comme des réserves. Quelque 546 points de contrôle, certains mobiles, la plupart fixes, et des barrières métalliques permettent de contrôler de manière rigoureuse tous les déplacements d'une population de 2,5 millions d'habitants.
Il est pratiquement impossible pour un Palestinien de se rendre d'une ville à l'autre sans un permis, très difficile à obtenir. La vallée du Jourdain est interdite aux non-résidents palestiniens, comme la route 443 qui relie Tel-Aviv à Jérusalem. Des souterrains sont creusés pour que les routes des colons et celle des Arabes ne se rencontrent pas. Il est impossible aux habitants des territoires de se rendre à Jérusalem, de même qu'à Naplouse, ou à Ben-Gourion, l'aéroport de Tel-Aviv. On peut multiplier les exemples pratiquement à l'infini, sans oublier le "mur". Il annexe de fait 10 % du territoire palestinien et isole encore un peu plus la population, soit de son hinterland, soit de ses voisins.
Il est impossible de décrire par le détail une situation que beaucoup comparent à un système de ségrégation et qui a fait de la "ligne verte", la frontière d'avant la guerre des Six-Jours, un tracé totalement bafoué par la volonté expansionniste israélienne. A Naplouse, par exemple, tous les habitants des bourgs et des villages environnants doivent faire un détour de plus de 20 kilomètres pour se rendre dans cette ville, alors que, avec la route directe passant par la montagne, ils y seraient très rapidement.
Le "mur" impose des détours considérables pour aller seulement de l'autre côté. Il oblige à d'interminables queues et à des vexations répétées aux points de contrôle pour pouvoir se rendre au travail, à l'hôpital ou dans sa famille. Les habitants de Ramallah ne peuvent aller ni à Naplouse, ni à Jéricho, ni à Hébron. Des familles entières ne se sont pas vues depuis plusieurs années. Les habitants de Bethléem ne peuvent aller à Jérusalem, distante de moins de 10 kilomètres.
Installés au coeur de la vieille ville d'Hébron, de 500 à 600 colons empoisonnent la vie de 120 000 Palestiniens. Pour protéger ces colons, l'armée, qui contrôle la partie de la ville où ils sont concentrés, a fait fermer des boutiques et des rues entières. Les Palestiniens qui résistent sont harcelés par les colons, qui leur jettent des pierres ou leur crachent dessus. Si bien que des grillages ont été installés au-dessus des ruelles pour protéger les passants des objets qui leur sont lancés d'en haut.
En janvier, un incident a opposé une femme de colon à une Palestinienne qui s'est fait copieusement insulter. L'algarade a été filmée et la vidéo a fait le tour d'Israël, suscitant une vive émotion. Yosef Lapid, président du mémorial Yad Vashem consacré à l'Holocauste, a exprimé son indignation. Enfant, a-t-il dit, "j'avais peur d'aller à l'école à cause des petits antisémites qui avaient pour habitude de nous tendre des embuscades en chemin et de nous battre. En quoi cela est-il différent du cas d'un enfant palestinien à Hébron ?", s'est indigné ce rescapé de la Shoah.
Une étude de l'organisation Bimkom, qui réunit des géomètres et des architectes, a établi que 250 000 Palestiniens, coincés entre la "ligne verte" et la "clôture de sécurité", étaient dans l'incapacité de se rendre en Cisjordanie. "L'analogie est souvent faite entre l'apartheid et l'occupation de la Palestine par Israël. Ce n'est pas la même chose. L'occupation est bien pire", a déclaré, le 10 mai, Ronnie Kasrils, ministre sud-africain des services de renseignement.
Enserrées dans ce carcan, les villes palestiniennes meurent à petit feu, que ce soit Naplouse, Bethléem, Hébron ou Jéricho. Les entraves au commerce, les atteintes à la liberté d'aller et venir, les bouclages incessants, notamment à l'occasion de toutes les fêtes juives, les interdictions multiples étouffent et paralysent toute possibilité de développement économique.
Dans un rapport publié au mois de mai, la Banque mondiale estime que toutes ces limitations, notamment les points de contrôle et l'impossibilité d'accéder à 700 kilomètres de routes, rendent totalement impossibles une sortie de crise pour l'économie palestinienne et une réduction du chômage.
"La moitié de la Cisjordanie est inaccessible aux Palestiniens", font remarquer ces experts. Le ministre adjoint de la défense, Efraim Sneh, a accusé l'organisation mondiale d'être "biaisée". Il a mis sur le dos du "terrorisme" le fait que la vie des Palestiniens soit rendue difficile. Avant de conclure : "Si la Banque mondiale connaît un autre moyen que ceux utilisés, qu'elle nous le fasse savoir."
Michel Bôle-Richard
Article paru dans l'édition du 06.06.07
http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-3218,50-919122,0.htmlD'innombrables interdits pour les Palestiniens
LE MONDE | 05.06.07 | 14h08
Voici la liste des interdictions concernant les Palestiniens, selon une étude de l'Office des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).
Interdictions permanentes :
- les Palestiniens de la bande de Gaza ne peuvent demeurer en Cisjordanie ;
- les Palestiniens n'ont pas le droit d'entrer dans Jérusalem-Est ;
- ceux de Cisjordanie ne peuvent pas entrer dans Gaza par le point de contrôle d'Erez ;
- ils ne peuvent pas se rendre dans la vallée du Jourdain ;
- ils ont l'interdiction d'aller dans les villages, les terres, les villes et les alentours de la zone (seam line) située entre le mur de séparation et la "ligne verte" ;
- ils n'ont pas le droit d'entrer dans les colonies (même si leurs terres sont à l'intérieur de la zone colonisée) ;
- ils n'ont pas le droit d'entrer en voiture à Naplouse ;
- les Palestiniens résidant à Jérusalem ne peuvent pas aller en zone A (dans les villes palestiniennes de Cisjordanie) ;
- ceux de la bande de Gaza ont l'interdiction d'entrer en Cisjordanie par le check-point d'Allenby (frontière jordanienne) ;
- ils ne sont pas autorisés à partir à l'étranger par l'aéroport Ben-Gourion ;
- les enfants de moins de 16 ans n'ont pas le droit de quitter Naplouse sans un certificat de naissance (original) et sans être accompagnés par leurs parents ;
- ceux qui ont des permis pour entrer en Israël ne peuvent le faire par les mêmes points de contrôle que les Israéliens et les touristes ;
- les résidents de Gaza ne peuvent pas s'installer en Cisjordanie ;
- les résidents de Cisjordanie n'ont pas le droit de s'établir dans la vallée du Jourdain, ni dans les communautés de la zone proche de la "ligne verte" ;
- les Palestiniens ne sont pas autorisés à transporter des marchandises entre les différents check-points de Cisjordanie.
Assignation à résidence :
- les résidents de certaines localités de Cisjordanie n'ont pas le droit de voyager dans le reste de la Cisjordanie ;
- les personnes d'un certain groupe d'âge (essentiellement les hommes de moins de 30, 35 ou 40 ans, suivant les niveaux d'alerte) n'ont pas le droit de quitter les zones où ils habitent - en particulier Naplouse et d'autres villes du nord de la Cisjordanie ;
Points de contrôle et barrières :
- en janvier, on comptait 75 points de contrôle gardés en Cisjordanie ;
- il y a en moyenne quelque 150 check-points mobiles ;
- il y a 446 obstacles placés entre les routes et les villages (cubes de béton, murs de terre, 88 grillages en fer), et 74 km de barrières le long des routes principales ;
- il y a 83 portes en fer le long du mur de séparation, coupant les propriétaires de leurs terres. Seulement 25 d'entre elles sont ouvertes de temps en temps.
Article paru dans l'édition du 06.06.07
« Modifié: 30 mars 2010, 11:52:52 pm par Jacques »
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