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Auteur Sujet: La censure chez le petit Sarkopathe  (Lu 5202 fois)

JacquesL

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La censure chez le petit Sarkopathe
« le: 06 mars 2007, 09:44:12 pm »
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Genestar confirme qu'il a bien été licencié par Nicolas Sarkozy

Le coupeur de têtes a encore sévi ! Rendu célèbre par son appétit pour
les décapitations publiques, il s'est attaqué cette fois à un très
gros poisson. Alain Génestar, l'ancien directeur de la rédaction de
Paris Match a en effet été licencié par son employeur car il a commis
un crime de lèse Iznogoud.

Pour comprendre ce limogeage "politique", il faut se rappeler
pomponnette et les difficultés conjugales du petit Nicolas Sarkozy.
Cécilia, éprise d'un autre homme, avait été prise en photo à ses côtés
et avait fait la couverture d'un ... Paris Match. Impardonnable !

Génestar accuse donc le sinistre de l'insécurité et ministre des
photos publiques négociées, d'ingérence dans le groupe de presse dont
il faisait partie. Rien de moins. Voila ce qu'il déclare :

"Je réagirai chaque fois que des propos inexacts ou mensongers
concernant mon départ de Match et me mettant en cause seront lancés à
la légère
", déclare au Monde le journaliste. "Dans un grand pays libre
et démocratique comme le nôtre, il n'est pas concevable qu'un ministre
de l'intérieur puisse être à l'origine du limogeage d'un journaliste
",
remarque-t-il avant d'affirmer : "Je tiens donc à préciser que le
ministre de l'intérieur, quand il affirme n'être pour rien dans mon
licenciement, ne dit pas la vérité.
"

Sarkophage a un dossier gros comme une armoire normande et qui montre
que le Vrai Nicolas Sarkozy est un nostalgique de l'ORTF et
d'Anastasie. C'était mieux avant !

Regardez cet extrait de reportage (passé sur une chaîne étrangère !)
résumer le parcours des ciseaux du ministre jaloux :

http://www.dailymotion.com/video/xnk1k_sarkozy-et-la-censure
« Modifié: 07 avril 2010, 11:48:21 pm par Jacques »

JacquesL

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365 mots
« Réponse #1 le: 17 mars 2007, 05:17:45 am »
365 MOTS

La "leçon de mots" revient à la maternelle : l’objectif est l'apprentissage de 365 mots par an
(Le monde 16 mars )

365 mots par an, c’est bien plus que le capital lexicologique de Johnny, Steevie et Doc Gyneco réunis. Notre trio devra t’il retourner à l’école pour nourrir son dictionnaire mental ?

En attendant la réponse à cette insoutenable énigme et la réac-tivation linguistique et Gilles de Robien ; petite dictée possible pour la rentrée 2007 :

- Notre immense président Nicolas Sarkozy en visite au centre de rééducation pour enfants porteurs du gène de la délinquance de Kärcher sous Bois a déclaré de toute son autorité tranquille :

Je voudrais dire aux Français qui se lèvent tôt, qui travaillent enfin plus pour gagner enfin moins et qui regardent, vautrés, bouffant du pop corn transgénique, la sympathique Arlette Chabot à la télévision pour se reposer d’une journée d’effort national, en attendant un nouveau matin plein de précarité enthousiaste, oui je voudrais leur dire que moi, je suis comme eux.

Comme vous.

Comme vous, ouvriers suicidés, cadres défénestrés de chez EDF ou Renault, je participe à tirer notre patrie du profond déclin où les Socialo-Chiraquien l’ont conduit en trente ans. Comme vous j’œuvre énergiquement à transformer notre France éternelle et judéo-chrétienne en nation néo-libérale efficace, atlantiste et saine.

Comme vous je pense que les fonctionnaires sont des parasites peu rentables et les grévistes, les potentiels terroristes de notre société post-industrielle, ennemis du profit.

Comme vous aussi, je trouve normal et légitime de dire aux barbares qui menacent notre identité :

La France tu l’aimes où tu la quittes. Particulièrement si tu es un enfant d’immigré du genre racaille islamique et qu’en plus de niquer la police, tu égorges des moutons dans ta baignoire au lieu de faire tes ablutions comme n’importe quel enfant bien élevé de Neuilly.

Cher petit français de demain, de toujours et de maternelle, sois formaté con et performant, sinon contrôle, police et expulsion.

Bref en résumé et sans tabous, je voudrais dire aux Français - au boulot et ta gueule. -



tgb


Paru à : http://rue-affre.blog.20minutes.fr/archive/2007/03/16/365-mots.html

JacquesL

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En direct des actes du menteur professionnel :
« Réponse #2 le: 24 avril 2007, 07:20:05 pm »
http://www.voltairenet.org/article147353.html

Les menaces de Nicolas Sarkozy contre ses adversaires politiques



À quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle française, plusieurs opposants politiques à Nicolas Sarkozy affirment avoir été menacés par l’ancien ministre de l’Intérieur pour les réduire au silence.

Depuis plusieurs mois, des témoignages anonymes circulaient dans les milieux journalistiques sur les menaces que des proches de Nicolas Sarkozy adressaient aux auteurs d’articles critiques. Parmi les méthodes qui seraient employées pour faire taire un opposant : les pressions économiques sur un journal ou la révélation du nom de sa maîtresse à sa femme. Mais petit à petit, c’est en public que les langues ses délient.

Ainsi, le journaliste Joseph Macé-Scaron a raconté lundi 16 avril 2007 sur RTL comment Nicolas Sarkozy l’avait menacé lorsqu’il était directeur du Figaro-Magazine : « J’ai vu Sarkozy qui était en situation de puissance et non pas de séduction, et je peux vous dire que la menace, le "on se souviendra de toi", l’index pointé, le "on te cassera", je l’ai entendu, moi, Joseph Macé-Scaron, en tant que journaliste du Figaro-Magazine, je parle en connaissance de cause. »

Le ministre de l’Égalité des chances, Azouz Begag, qui a récemment démissionné pour soutenir François Bayrou, a lui aussi rapporté les menaces et les pressions qu’il a reçues de la part de Nicolas Sarkozy alors qu’il s’y opposait en conseil des ministres. Il déclarait mercredi 17 avril au quotidien espagnol El País : « Sarkozy avait beaucoup de pouvoir. Trop. Mes divergences avec lui ont surgit au moment des violences dans les banlieues, quand il a prononcé ces paroles, insultantes, choquantes ; quand il a appelé "racailles" les jeunes et dit qu’il nettoierait les rues au Kärcher. Moi, qui viens de l’immigration, je me suis vu obligé de sortir de ma réserve et dire que je ne pouvais pas accepter ce langage. Il m’a menacé et a utilisé tout son pouvoir politique et médiatique pour me faire disparaître. Azouz Begag n’existe pas, était la consigne. Les journaux et toutes les grandes chaînes de télévision me passèrent sous silence. » Dans un livre sorti le 11 avril, Un mouton noir dans la baignoire, Azouz Begag rapporte les propos que lui a alors tenu Nicolas Sarkozy : « Tu es un connard, un déloyal, un salaud ! Je vais te casser la gueule ! J’en ai rien à foutre de tes explications ! Tu vas faire une dépêche à l’AFP pour t’excuser, sinon je te casse la gueule. »

Par ailleurs, l’utilisation de la police pour réduire au silence des manifestants lors des déplacements de Nicolas Sarkozy devient une pratique courante. Dernier abus de pouvoir en date : des salariés menacés de licenciements empêchés par la police de se rendre à un meeting du candidat. Le Monde du 18 avril rapporte l’interception par la police pendant plusieurs heures de deux cars de manifestants se dirigeant vers le lieu d’un meeting de Nicolas Sarkozy à Meaux. « Ils étaient plus nombreux que nous, explique un syndicaliste. On a eu le droit pendant deux heures et demi à une garde à vue en pleine campagne, sans aucun motif. »

Ces comportements sont indignes d’un candidat à l’élection présidentielle d’une grande démocratie. De récents propos viennent renforcer l’inquiétude qu’ils suscitent. En pleine campagne électorale, l’ancien ministre de l’Intérieur n’a pas hésité à affirmer son admiration pour le coup d’État de 1992 en Algérie. Jeudi 12 avril, au micro d’Europe 1, il félicitait les putchistes algériens : « l’Algérie avait été très courageuse au début des années 90 en interrompant le processus démocratique », affirmait-il.

JacquesL

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Un magistrat attaque le "faux bilan" de l'ex-ministre de l'intérieur
« Réponse #3 le: 28 avril 2007, 05:29:04 am »
http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-823448,50-901666,0.html

LE MONDE | 25.04.07 | 16h26  •  Mis à jour le 25.04.07 | 16h26

C'est une histoire en deux chapitres, dont l'un va à rebours de l'autre. En 2006, le magistrat Serge Portelli avait diffusé sur Internet un texte très critique envers Nicolas Sarkozy, repris sur le site des Verts ou celui de la section de Toulon de la Ligue des droits de l'homme. Repéré par les éditions Michalon, il était paru en mai 2006 sous le titre "Traité de démagogie appliquée : Sarkozy, la récidive et nous". Destiné à être publié par le même éditeur avant les élections, son nouveau livre, Ruptures, a finalement trouvé un débouché sur Internet.


Aujourd'hui, l'auteur ne veut plus alimenter la controverse l'opposant aux éditions Michalon, qui ont renoncé à publier son nouveau manuscrit. Pour justifier leur refus, celles-ci ont argué que le livre était une "simple resucée" du précédent, tout en reconnaissant que leur directeur, Yves Michalon, est un ami personnel du candidat UMP à la présidentielle. De fait, il n'y a pas eu rupture de contrat, les deux parties n'ayant rien signé.

Mais la Toile aime les rumeurs en tout genre, et celle d'une censure s'est propagée en quelques semaines. Une diffusion favorisée par le contexte de la campagne électorale menée sur le Net. C'est fin février que Serge Portelli a mis en ligne son livre, sur le site betapolitique.fr, à raison d'un chapitre accessible gratuitement tous les deux jours, ainsi que sur le site d'auto-édition lulu.com, en version PDF au prix de 6 euros. Celui-ci a compté à peine un millier de téléchargements payants, mais Ruptures a très vite circulé librement.

Décortiquant en quinze chapitres ce qu'il appelle "le faux bilan" de Nicolas Sarkozy au ministère de l'intérieur, le vice-président du tribunal de Paris, président de la 12e chambre correctionnelle, entend démonter "les manipulations statistiques et les rapports truqués" auxquels se serait livré Nicolas Sarkozy dans ses anciennes fonctions. Démonstration étayée par de nombreux comparatifs chiffrés.

"Son programme en matière de sécurité et de justice est un puzzle complexe", explique l'auteur, qui s'applique à le reconstituer. Serge Portelli ne fait pas mystère de se situer politiquement à gauche, disant "travailler pour le PS, les Verts et le PC". Il a, du reste, été l'un des contradicteurs de Nicolas Sarkozy lors d'un numéro spécial du magazine "Ripostes", le 10 décembre 2006.

Si chacun des quinze chapitres thématiques comptabilise sur betapolitique.fr entre 5 000 et 20 000 visites cumulées depuis fin février, impossible d'en connaître l'audience totale. L'un des cofondateurs du site, Raphaël Anglade (un pseudonyme - l'homme, qui travaille dans le secteur privé, préfère garder l'anonymat), qui défend la candidature de Ségolène Royal, reconnaît que "le parfum de censure a contribué au succès du livre, beaucoup de chevaliers blancs indexant en lien le livre. La blogosphère est un essaim d'abeilles. Il existe au moins cinq manières différentes d'accéder au livre en tout ou partie : par communication virale, sur des sites ou des blogs qui ont procédé à des copiés-collés. Je l'ai moi-même reçu cinq fois de la part d'amis proches".

Cité par des blogueurs influents, comme Pierre Assouline, référencé en lien sur le site du Syndicat de la magistrature, dont est membre Serge Portelli, Ruptures est aussi téléchargeable sur la page d'accueil du site du député apparenté communiste Patrick Braouezec ou sur la plate-forme altermondialiste re-so.net. Il fait déjà l'objet de 120 000 occurrences sur Google.

Finalement, Serge Portelli a trouvé une autre maison d'édition (L'Harmattan) qui publiera son livre le 3 mai. Son nouveau titre : Nicolas Sarkozy, une République sous contrôle.

www.betapolitique.fr


Macha Séry
Article paru dans l'édition du 26.04.07



Adresse de téléchargement :
http://cormeillesenparisis.parti-socialiste.fr/files/portelli-serge-ruptures.pdf
« Modifié: 28 avril 2007, 05:45:13 am par Jacques »

Mateo

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Re : La censure chez le petit Sarkopathe
« Réponse #4 le: 30 avril 2007, 02:21:05 pm »
Communiqué de la Société des Journalistes de France 3 :
Nicolas Sarkozy se verrait-il déjà à l'Elysée ?

Trépigne-t-il déjà en s'imaginant bientôt disposer des pleins pouvoirs ?


Sans doute grisé par les sondages qui le placent en tête du premier tour, le candidat UMP s'est récemment laissé aller à une petite crise d'autorité dans les locaux de France 3. Une sorte de caprice régalien que l'on croyait appartenir à d'autres temps, ceux de la vénérable ORTF.


M. Sarkozy a en effet menacé de « virer » notre direction. Comme ça, sur un coup de tête. Parce qu'elle n'a pas daigné lui dérouler le tapis rouge et accourir immédiatement à sa rencontre lorsqu'il est venu, le 18 mars dernier, participer à l'émission France Europe Express, présentée par Christine Ockrent.


A peine arrivé, Monsieur le Ministre-candidat se laisse d'abord aller à quelques grossièretés, estimant que cette émission « l'emmerde » et qu'il n'a pas envie de la faire !


Ensuite, le voici vexé de devoir attendre dans les couloirs de France 3 pour être maquillé, d'autres invités occupant déjà les lieux (et oui, France 3 ne dispose que d'une salle de maquillage). Coupable de ce « crime de lèse-Sarkozy »,  voici notre direction sur la sellette. « Toute cette direction, il faut la virer », a lâché  le candidat UMP, comme le rapporte le Canard Enchaîné du 21 mars 2007. « Je ne peux pas le faire maintenant. Mais ils ne perdent rien pour attendre. Ca ne va pas tarder ».


Les Français sont désormais prévenus ! L'une des priorités de Nicolas Sarkozy s'il est élu président de la République sera de couper des têtes à France 3. A la trappe ces directeurs qui tardent à exécuter les courbettes.


Le Ministre-candidat avait déjà habitué notre rédaction à ses poses agacées, à ses humeurs dans nos locaux, face à une rédaction qui ne lui semble manifestement pas suffisamment docile. Comme cette récente provocation gratuite à l'adresse d'un journaliste du service politique « ça ne doit pas être facile de me suivre quand on est journaliste de gauche ! ». Désormais, c'est à la direction qu'il veut s'en prendre ?


La Société des Journalistes de la Rédaction Nationale de France 3 ne peut qu'être scandalisée par une telle attitude de la part d'un candidat à la plus haute magistrature de France. Nous nous inquiétons que M. Sarkozy puisse afficher sans aucune gêne un tel mépris pour l'indépendance des chaînes de service public.


Non, monsieur Sarkozy, les journalistes de la Rédaction Nationale de France 3 ne sont pas et ne seront jamais vos valets. Ils résisteront à toute menace pesant sur leur indépendance. Si nous devons des comptes, ce n'est pas à un ministre-candidat, mais aux millions de téléspectateurs, qui regardent chaque jour nos journaux d'information.

Par respect pour eux, pour leur intelligence, nous n'accepterons jamais aucune forme de mise sous tutelle politique. Ni de votre part, ni de la part d'aucun autre candidat.


A bon entendeur.


                    La Société des Journalistes de France 3. Le 23 mars 2007
Mateo
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Re : La censure chez le petit Sarkopathe
« Réponse #5 le: 01 mai 2007, 08:34:17 pm »
Un traducteur de France 2 licencié pour avoir raillé Sarkozy

Une blague dans le sous-titrage en anglais d’un journal télévisé de France 2, prêtant un "ego surdimensionné" au candidat de l’UMP Nicolas Sarkozy, a entraîné le licenciement de son auteur.

LIBERATION.FR : lundi 30 avril 2007 :

http://www.liberation.fr/actualite/politiques/250888.FR.php

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Un traducteur de France 2 licencié pour avoir raillé Sarkozy



Une blague dans le sous-titrage en anglais d’un journal télévisé de France 2, prêtant un "ego surdimensionné" au candidat de l’UMP Nicolas Sarkozy, a entraîné le licenciement de son auteur.
Par Grégory ONILLON
LIBERATION.FR : lundi 30 avril 2007
Un traducteur américain des journaux télévisés de France 2 a été licencié pour s’être livré à une facétie en traduisant un discours de Nicolas Sarkozy.

Aux Etats-Unis, le journal de France 2 est diffusé sur plusieurs chaines du câble, pour les francophones mais également pour les anglophones qui peuvent suivre les informations françaises grâce aux sous-titres.

Le 23 avril, un reportage du journal montre un discours de Nicolas Sarkozy. A un moment, le candidat UMP invite les Français à «s’unir à moi». Ce qui, traduit avec un brin de fantaisie en anglais, donne: «rally my inflated ego» («unissez-vous à mon ego surdimensionné»).

Cette «blague» est ensuite relaté sur le site FrenchMorning, site d’actualité pour les francophones exilés aux Etats-Unis. Les réactions ne se font pas attendre. Jean Lachaud, un élu des Français aux Etats-Unis, contacte alors le service de traduction de France Télévision pour essayer de comprendre les raisons de cette «faute grave de sous-titrage». Guy Wildenstein, le représentant de l’UMP dans l’est des Etats-Unis, adresse également une plainte aux CSA pour dénoncer la conduite du traducteur blagueur.

L’équipe de traduction de France Télévision, par la voix de sa responsable Claire Quidet, fait savoir que «aussi impardonnable que soit cette erreur, il serait faux de croire qu’il s’agisse d’un sous-titre anti-Sarko. Il s’agit plutôt d’une blague de potache d’un traducteur un peu surmené, qui aurait pu s’appliquer à n’importe quel autre personnage, politique ou non, que le traducteur aurait eu à traduire ce soir-là».

Cette «blague de potache» n’est cependant pas du goût de la direction de France 2. Philippe Baudillon, le directeur général de la chaîne, juge l’incident «inadmissible» et laisse entendre que l’auteur de cette traduction ne travaillera plus pour la chaîne.


« Modifié: 07 avril 2010, 11:49:16 pm par Jacques »
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JacquesL

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Voici le message de l'agence Reuters, repris par plusieurs quotidiens et éditions internet d'hebdomadaires  :
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Nicolas Sarkozy en retraite studieuse au large de Malte

08/05/2007 - 16h26 - © Reuters

Nicolas Sarkozy, comme il l'avait annoncé, a choisi de faire une brève "retraite" avant de prendre ses fonctions de chef de l'Etat le 16 mai et se trouvait mardi à bord d'un yacht au large de l'île de Malte.

Accompagné de son épouse Cécilia, de leur fils Louis, 10 ans, et de quelques proches, le président-élu est arrivé lundi à bord d'un jet privé à l'aéroport international de La Valette, au lendemain de son élection à la présidence de la République.

Le yacht sur lequel il a passé la nuit a été vu mardi matin appareiller en direction de la Sicile, une croisière qui prendrait quatre heures. On ignorait s'il s'agissait de sa destination ou s'il reviendrait à Malte.

Des photographes de presse ont vu à l'aide de téléobjectifs un homme à la proue du navire qui semblait être Nicolas Sarkozy, vêtu d'un tee-shirt rayé bleu et blanc. Un peu plus tard, ils ont aperçu son fils sur le pont, en compagnie de son père.

Un patrouilleur de la marine maltaise était le long du yacht, "La Poleta", immatriculé en Grande-Bretagne.

Le gouvernement maltais et l'ambassade de France ignoraient la venue de Nicolas Sarkozy sur l'île, rapporte mardi le Times of Malta citant des sources gouvernementales.

De l'aéroport, Nicolas Sarkozy a été conduit à bord d'une limousine Mercedes jusqu'au principal port de plaisance de Malte, près de la capitale, la marina Manoel Island.

Là, il est monté à bord d'un yacht de 60 mètres amarré à côté d'un bateau appartenant au milliardaire russe Roman Abramovitch, propriétaire du club de football de Chelsea.

Le navire a mouillé durant la nuit à Delimara Bay, là où s'était tenu en décembre 1989 un sommet entre le président George Bush (père) et Mikhaïl Gorbatchev.

Ce yacht appartient à l'homme d'affaires français Vincent Bolloré, croit savoir le magazine Capital.

Construit en 1985 par un chantier naval japonais, il a été acheté par le milliardaire breton en 2003 à une famille d'armateurs grecs pour la somme de 3,5 millions de dollars, écrit-il sur son site internet Capital.fr.

Le navire comprend sept cabines et peut accueillir 12 invités en plus des 17 hommes d'équipage. Son pont supérieur possède un jacuzzi, ajoute Capital.fr, dont l'information n'a pu être confirmée auprès d'autres sources.

VESTE ET JEAN

Alors qu'une partie de la presse le cherchait vainement en Corse, Nicolas Sarkozy a choisi de se rendre dans une autre île de la Méditerranée pour cette pause après sa victoire.

Son entourage avait tenu le lieu de sa retraite secret. Quelques proches avaient laissé entendre qu'il pouvait avoir choisi l'île de Beauté.

En veste et en jean, Nicolas Sarkozy a surpris les douaniers maltais à son arrivée lorsqu'il s'est présenté dans la zone normale de contrôle des passeports.

D'après des témoins, il a adressé des clins d'oeil aux autres passagers, qui semblaient étonnés de le voir là.

Pour certains Maltais, cette visite surprise rappelle une autre arrivée française inattendue. En route pour sa campagne d'Egypte, Napoléon avait pris l'île aux Chevaliers de Saint-Jean en 1798.

Nicolas Sarkozy avait annoncé entre les deux tours de l'élection présidentielle que, s'il était élu, il prendrait quelques jours de repos pour "habiter la fonction, prendre la mesure de la gravité des charges" pesant sur ses épaules et "prendre la distance nécessaire" avec les tourments de la campagne.

Un repos que le premier secrétaire du Parti socialiste, François Hollande, a jugé mardi normal.

"Chacun peut partir en vacances, ça ne me gêne pas", a-t-il dit au micro de RTL. "Je trouve normal qu'après une campagne difficile aussi pour lui il ait besoin de repos".

Interrogé lui aussi mardi sur le repos que s'accorde le futur chef de l'Etat, Claude Guéant, son ex-directeur de campagne, a déclaré qu'il s'agissait d'un "repos laborieux".

"Ce sont des jours de repos parce que tout le monde comprend qu'une campagne électorale c'est physiquement éprouvant, mais en même temps ce sont des jours qui sont consacrés à la réflexion", a-t-il dit sur LCI.

"Il faut réfléchir à la constitution du gouvernement (...) donc c'est un repos laborieux qu'il s'accorde pendant quelques jours", a-t-il ajouté.

La passation de pouvoir avec le président Jacques Chirac est prévue mercredi 16 mai. Nicolas Sarkozy a aussi prévu de tenir un conseil national de l'UMP lundi 14 ou mardi 15, notamment pour organiser sa succession à la présidence du parti.


Web la Tribune
http://www.lepoint.fr/content/a_la_une/article?id=182268
http://www.lexpress.fr/info/infojour/reuters.asp?id=43804&0933
http://www.liberation.fr/actualite/politiques/elections2007/252461.FR.php
http://www.liberation.fr/actualite/politiques/elections2007/252472.FR.media.php?mediaType=mediaImage

http://www.lexpress.fr/info/economie/dossier/riches/dossier.asp?ida=434433
http://leruisseau.iguane.org/spip.php?article1164

C'est vrai que quand on est le vrai candidat des vrais milliardaires, tout devient possible comme cadeaux à recevoir des vrais milliardaires.

Abramovitch ? Consulter : http://cworld.wordpress.com/tag/boats/
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Cadeau de 113 metres de Roman Abramovich
Jeudi 23 novembre 2006, 1:20
Enregistré dans : saint-tropez, cannes, Boats

from http://luxurylounge.wordpress.com

Le Grand Bleu 370 ” (113m) a été offert à Eugene Shvidler par Roman Abramovich qui lui s’est acheté le Pelorus 377?3? (115m), ah l’amitié c’est beau quand même !
« Modifié: 07 avril 2010, 11:51:55 pm par Jacques »

JacquesL

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Nous n'avions pas aussi grand pour pêcher le merlu au large de l'Ecosse...
L'armement lorientais Dudeffant, Lhostelier & Rouello armait des chalutiers de 41 mètres, en 1965.

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Août 1965, j'ai parcouru tout l'armement lorientais, pour un embarquement à la pêche. Accord provisoire de l'armement DLR, qui m'envoie toutefois à l'Administrateur des Affaires Maritimes, pour accord préalable. Un vieil homme pétillant, qui me fait étaler mon CV et mes intentions de futur architecte naval, puis conclut :
"En somme vous êtes d'une famille citadine, vous n'avez pas de tradition marine, hé bien je ne vois que des avantages à ce que que voyez de plus près ce que c'est que le rho moins a [tex](\rho - a)[/tex] d'un bateau de pêche !"
Au cours de la première nuit de route vers le nord de l'Irlande, vers 23 h, tout le chalutier se met à vibrer. De quart, le second constate la baisse de régime de la machine, et conclut qu'on a happé un filin ou un filet dans l'hélice. Il va falloir s'arrêter à Belfast pour avoir un scaphandrier. J'ouvre la bouche pour dire que je peux plonger, j'ai justement une combinaison et un masque dans mon sac de mer. Le lendemain matin, silence machine, le bosco me sort de la couchette : "Tu as dit que tu pouvais plonger, faut y aller ! J'ai préparé un tuyau d'oxygène. ".

A suivre.
« Modifié: 20 mai 2011, 12:04:35 am par Jacques »

Mateo

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Re : La censure chez le petit Sarkopathe
« Réponse #8 le: 12 mai 2007, 10:18:44 pm »
Mateo
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JacquesL

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Re : La censure chez le petit Sarkopathe
« Réponse #9 le: 14 mai 2007, 04:19:51 pm »
http://www.rue89.com/2007/05/13/
http://fr.news.yahoo.com/13052007/290/un-article-du-jdd-sur-cecilia-sarkozy-aurait-ete-censure.html
http://www.lemonde.fr/web/depeches/texte/0,14-0,39-30876229,0.html

 PARIS (Reuters) - Un article du Journal du Dimanche révélant que Cécilia Sarkozy n'aurait pas voté lors du second tour de la présidentielle aurait été censuré par l'actionnaire de référence de l'hebdomadaire, le groupe Lagardère, selon une information parue sur le site internet Rue89.

Le directeur de la rédaction du JDD Jacques Espérandieu a confirmé qu'un article avait bien été en préparation sur l'absence de vote de Cécilia Sarkozy, mais qu'il avait décidé seul de ne pas le publier.

"Selon nos informations, le Journal du Dimanche a renoncé à publier un article racontant comment Nicolas et Cécilia Sarkozy avaient passé leur dernier dimanche, le 6 mai, jour du second tour", lit-on sur le site Rue89 fondé par d'anciens journalistes de Libération.

Selon eux, leurs confrères du JDD auraient "découvert", en consultant le registre du bureau de vote où était inscrite Cécilia Sarkozy que l'épouse du candidat de l'UMP "n'avait pas voté".

Le directeur de la rédaction de l'hebdomadaire dominical a alors demandé à ses journalistes samedi, veille de la parution du journal, d'appeler Cécilia Sarkozy avant de publier l'information, indiquent les rédacteurs de Rue89.

Cécilia Sarkozy n'a pas voulu faire de commentaire, ajoute le site internet.

"A la suite de quoi, plusieurs membres de la garde rapprochée de Nicolas Sarkozy seraient intervenus", affirme Rue89 qui cite notamment Claude Guéant, le directeur de campagne de Nicolas Sarkozy et Franck Louvrier, son responsable de la communication.

"Finalement, Arnaud Lagardère, patron du groupe Lagardère, a exigé que l'article soit remis dans un tiroir", affirme Rue 89.

"Je n'ai reçu aucun ordre d'Arnaud Lagardère. J'assume totalement la décision qui a été prise par moi en mon âme et conscience. J'ai découvert samedi matin qu'il y avait un papier prévu sur le vote ou l'absence de vote de Cécilia Sarkozy. J'ai donc dit OK. Simplement, je voulais que Cécilia Sarkozy soit prévenue et qu'elle commente son absence de vote ou son vote, en tout cas qu'on l'aie au téléphone sur cette affaire", a déclaré Jacques Espérandieu à Reuters par téléphone.

"JE N'AI EU D'ORDRES DE QUICONQUE"

"L'après-midi, on m'a annoncé que ça n'avait pas été possible d'avoir Cécilia Sarkozy. J'ai lu le papier qui indiquait effectivement qu'elle n'avait pas voté, (...) Je n'étais pas totalement enthousiaste à l'idée de passer ce papier. Je l'aurais fait si elle avait réagi. Quand j'ai vu qu'elle n'avait pas réagi, j'ai décidé de ne pas le passer."

Jacques Espérandieu dit aussi avoir consulté par téléphone "un certain nombre de gens pour savoir ce qu'ils pensaient de tout ça : sphère privée, sphère personnelle" et que leur avis avait "contribué" à sa décision.

"Ce n'est pas des gens de chez Sarkozy qui m'ont appelés pour donner des ordres. Je n'ai eu d'ordres de quiconque", assure-t-il.

Joint également par téléphone, l'entourage de Nicolas Sarkozy a démenti "totalement" que des collaborateurs du président élu "soient intervenus auprès du JDD pour empêcher la publication d'un quelconque papier".

"C'est faux", a affirmé un proche collaborateur de Nicolas Sarkozy.

Le groupe Lagardère n'a pu être joint.

Selon Rue89, l'article mis au rebut était illustré d'une photo de la liste d'émargement et mentionnait également "de vifs échanges", dans la soirée du 6 mai au sein du couple Sarkozy.

Jacques Espérandieu dit ne pas avoir vu la photo mais être "sûr" de l'enquête de son journaliste. En revanche, il dément la mention dans l'article d'échanges orageux entre les époux Sarkozy.

"Il n'y avait rien de tout ça dans le papier. L'article démontrait qu'elle n'avait pas voté", a dit le directeur de la rédaction du JDD.

Cécilia Sarkozy n'avait pas accompagné Nicolas Sarkozy au bureau de vote de l'école maternelle Edith Gorce Franklin, sur l'île de la Jatte, le 6 mai contrairement à ce qui s'était produit au premier tour. Il n'avait pas été alors précisé si elle avait voté par la suite.

« Modifié: 14 mai 2007, 04:24:50 pm par Jacques »