Au noms de la « révolution » et du « progrès », le pouvoir algérien a imposé à ses sujets : une culture primaire, une mentalité rétrograde, entretenues des superstitions fort anciennes. Il exige d’eux de suivre, comme les moutons suivent le bélier dominant quand bien même il les conduirait à l’abattoir.
Trop peu nuancé...
C'était peut-être le cas aux premières années de l'Algérie indépendante sous la féroce main d'acier de Boumédienne et encore.
La preuve: beaucoup n'ont pas suivi et déserté cette Algérie même à cette époque.
La preuve: les émeutes d'octobre 88 et ce qui ensuivit.
Non, les Algériens n'ont pas été moutons
La preuve, nous savons tous qu'ils ne le furent pas avec les béliers barbouzes de l'armée française qu'ils ont bel et bien défiée et vaincue...
Ils ont beaucoup souffert en revanche et souffrent largement encore de beaucoup d'ignorances. Il est malheureux de les voir de nos jours largement verser dans l'extremisme religieux.
Dans un Etat démocratique, les affaires Khalifa et BCIA et autres n’auraient jamais pu voir le jour. Dans des états de droits, les médias sont libres, l’opposition politique et syndicale vigilantes, les caisses sociales gérées de manière paritaire
Il y eut pourtant l'affaire Elron en Amérique...
L'Algérie est encore très loin de l'état de droit.
Pour le moment, l'Algérien moyen ne demande que la sécurité, tentant d'oublier la décennie noire de la terreur. Il plébicite Bouteflika uniquement parce que c'est celui qui ramena la paix.
La démocratie et le reste, ce sera pour plus tard.