Max Planck ne parlait pas de "Quantum d'énergie", mais bien de "Quantum d'action".
Si l'on parle de "quantum d'énergie", cela implique que la lumière se propage depuis les fins fonds de l'univers sous forme de particules.
Par contre si l'on parle de "quantum d'action" cela implique que la lumière peut parfaitement et uniquement se propager sous forme d'ondes, mais que son activité sur la matière ne se manifeste que par paquets.
Ces lignes précédentes ne sont pas de moi, mais extraites de Lempel, sur le forum fr.sci.astrophysique.
Exact : quantum d'action, et rien d'autre.
Sauf qu'il nous reste dans les gencives à résoudre le débat entre présence ou absence de l'unité de cycle dedans.
L'action hamiltonienne est clairement en joule.seconde.
Mais le quantum de Planck est clairement en joule.seconde/cycle, ou en joule.seconde/radian, de nature cyclique.
On en avait déjà débattu sur fr.sci.physique, sans aboutir à grand-chose. Pourtant c'est bien un point fondamental, que cette articulation entre le cyclique et le non-cyclique.
Notre espace-temps à nous, macroscopique, n'a pas de caractère cyclique évident, ni sans doute de caractère cyclique du tout. Mais chaque quanton est cyclique et ondulatoire, les expériences nous en confirment les preuves chaque jour. L'équation de Dirac de 1928 en apportait une confirmation théorique de principe, confirmant la fréquence broglienne, avec en plus un déroutant facteur 2, qui est confirmé par les expériences d'interférences de neutron, de Rauch et Bonse.
Au départ, le caractère périodique a été soufflé à Broglie (thèse, 1924) par la relation E = h.nu de Planck et Einstein. Sauf qu'il l'a bien peu exploité ensuite, sauf lors de sa rébellion finale, à la fin de sa vie.
Il a été redémontré par Schrödinger en 1930, quand celui-ci a donné une résolution particulière de l'équation de Dirac, connue depuis sous le nom de Zitterbewegung.
Le lien avec le spin ? Je ne suis jamais allé plus loin que dans l'article où je compare les directions propres de la transformation de Lorentz (boost) et celles de la rotation. Les premières sont réelles mais sur le cône de lumière, les secondes sont toujours complexes.
http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/DIAGLorenz.htmJe demeure persuadé que ce fait nous donne une des conditions aux limites de la solution. Solution que je n'ai pas.
J'ai juste élaboré la notion d'ombre, reprenant ce mot de l'Analyse Non-standard de Robinson : nous n'appréhendons que les ombres sur notre monde macroscopique, des individus essentiels qui échappent
largement à notre expérimentation. Le spin est de ceux-là.