Bienvenue, Invité. Merci de vous connecter ou de vous inscrire.
Avez-vous perdu votre e-mail d'activation ?

27 avril 2024, 09:38:39 am

Login with username, password and session length

Shoutbox

Membres
Stats
  • Total des messages: 5084
  • Total des sujets: 2368
  • En ligne aujourd'hui: 75
  • Record de connexion total: 138
  • (14 novembre 2018, 09:31:35 pm)
Membres en ligne
Membres: 0
Invités: 59
Total: 59

Auteur Sujet: Une progression pédagogique très concrète.  (Lu 475 fois)

JacquesL

  • Administrateur
  • Membre Héroïque
  • *****
  • Messages: 4 595
Une progression pédagogique très concrète.
« le: 19 février 2019, 04:09:09 am »
Entre "yachtsmen", on a peu de perception du gouffre culturel qui nous sépare des terriens des quartiers pauvres, ni de leur inexpérience de tout ce qui flotte sur l'eau. Le monde de la voile leur parait souvent d'une complication inabordable.

Première demi-journée : votre coque qui flotte, qui tient debout, et qui peut aller dans une direction précise.
Matériel : un optimist, une auge de maçon, une pagaie simple, correctement profilée pour le travail en incidence.

Cette pagaie a été récupérée d'un club qui la jetait à la benne, et soigneusement réparée ; son profil hydrodynamique demeure excellent. Elle permet d'expérimenter le travail en incidence, et modéliser le comportement de la nageoire dite "dérive" et du safran de gouvernail.
Expérimenter chacun combien la pagaie glisse aisément en long, et résiste en travers. S'exercer à la trainer en biais, et voir combien cela appelle ou écarte l'eau. Enchaîner avec l'appel godillé.


Cette auge permet d'expérimenter en miniature la stabilité d'un bateau à fond plat, et combien cette stabilité est détériorée par de l'eau embarquée.
Conclusion : vérifier qu'il y a bien une écope dans chaque bateau, et que cette écope est correctement tenue par une sauvegarde qui résistera bien au naufrage.

Exercice suivant, dans son optimist sans mât, mais avec dérive, gouvernail et pagaie, s'exercer à aller à une bouée, en faire le tour dans le sens prescrit, et revenir. Tenir son gouvernail avec un pied permet de pagayer toujours du même bord, tout en gardant la route grâce au gouvernail.
Si la pagaie à bord ne permet pas cela, protester auprès du moniteur commis par le club. Une pagaie doit faire son travail pour propulser et placer le bateau, et pas faire semblant.
La pagaie aussi doit être assurée à bord par une sauvegarde.

Voyons, pour aller vers l'avant, on doit bien envoyer l'eau vers l'arrière ? Et si c'était la même chose avec la voile et de l'air ?

2e étape : la voile renvoie du vent davantage vers l'arrière qu'elle ne l'a reçu.
Pour qu'un avion vole, il doit envoyer vers le bas le vent relatif que ses ailes reçoivent :





De même pour un hélicoptère, ou "ventilateur" en argot de militaires : il doit envoyer beaucoup d'air vers le bas pour réussir à tenir en l'air.



Et nous marins à voile, nous nous servons de nos voiles pour envoyer vers l'arrière le vent qu'elles reçoivent. Nos voiles sont des déviateurs de vent.



Voyons ce qu'il y a de commun entre se propulser à pagaie (ou aviron) et à voile.

http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/mer/

http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/mer/