Mise à niveau du "bothy bag" :C'est en haut un quasi carré de 117 cm environ de côté, et des murailles de 95 cm de haut, dont le bas est prévu pour que les coins soient arrondis, avec deux minis lunules de tapis de sol, le minimum pour isoler un peu du sol ou de la neige quatre paires de fesses. On verra après essai à agrandir légèrement cette partie sol.
Ajout : quatre boucles de toit, en sangle polypropylène. Puis quatre cordons de 2 mm, avec tendeurs pour porter loin quatre ancrages au sol (ou dans des branches).
Plus deux boucles et élastiques à nouer en bas, au milieu des côtés ressentis comme "longs" : ils ne portent pas les manches à air, mais l'un porte la fenêtre de PVC transparent.
Traitement silicone : deux couches sur le toit et les coutures de toit, une couche sur les murailles. Ce fut un long chantier, en jouant à cache-cache avec la météo.
Masse résultante : 885 g, sans les 4 sardines, non encore choisies (et qui dépendent du terrain et de la saison).
Soit la même masse que ce que faisait mon abri Zdarsky de 1969. je ne me souviens plus si c'était avant ou après l'agrandissement du pignon avec du nylon à spinnaker, pour accommoder ma jeune future épouse.
Le
bothy bag est plus court, plus large et nettement moins haut : 2 m maxi au sol en diagonale.
Test sur deux cannes :
Le Zdarsky faisait 180 cm de murailles, qui se refermaient en bas ensemble par des pressions. Il n'avait qu'une seule manche à air, en milieu de muraille. C'était un abri de paroi, pour deux alpinistes. Je pratiquais souvent une aération côté tête en glissant sous la toile l'avant de mes chaussures hautes. Le mât intérieur côté pieds était fourni par l'armature de mon sac à claie, arcbouté sur le piolet. N'ayant pas d'autre mât, la hauteur côté tête était fournie par une longue sangle vers le piton à neige planté loin. Plus tard en couple, la faîtière était tendue sur des branches ou sur les skis plantés dans la neige, par les deux forts anneaux de sangle.