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Auteur Sujet: Le captagon, la drogue du djihadisme  (Lu 1659 fois)

JacquesL

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Le captagon, la drogue du djihadisme
« le: 27 avril 2015, 11:03:30 pm »
Le captagon, la drogue du djihadisme :

http://lesmoutonsenrages.fr/2015/03/03/le-captagon-la-drogue-du-djihadisme/

Citer
Nombreux sont ceux qui, comme moi, se sont probablement interrogés sur les ressorts psychologiques qui pouvaient pousser un être humain à décapiter ses semblables avec délectation, à assassiner froidement des femmes et des enfants désarmés ou encore à se transformer volontairement en bombe humaine. Si l’organisation terroriste Daech, sponsorisée par les états-unis et leurs alliés régionaux, a développé une rhétorique et des méthodes d’endoctrinement sectaires, le fait que des dizaines de milliers d’être humains rejoignent ses rangs et commettent de semblables atrocités laissait toutefois planer des interrogations sur les méthodes employées par le groupe takfiriste pour arriver à détruite à ce point toute empathie parmi ses recrues. L’ONU dénonçait début février dans un rapport l’enrôlement d’enfants soldats dans les rangs de l’organisation, utilisés notamment comme kamikazes. Si le recourt à des enfants pour commettre des atrocités est une pratique historique courante, ils furent notamment massivement utilisés comme exécutants par les Khmer Rouges, du fait que chez eux le sentiment  d’empathie n’est pas encore complètement développé, les actes inhumains massifs et systématiques commis par les combattants adultes de Daech ne laissait jusqu’à présent entrevoir que deux possibilités : ou bien l’organisation takfiriste avait développé une méthode de conditionnement particulièrement efficace, ou bien elle ne recrutait que des sociopathes dénués d’empathie. Une troisième option avait cependant déjà été évoquée par le site Réseau Voltaire et suggérait l’utilisation d’une amphétamine, le captagon.

Un article de Paris Match qui cite une enquête de Reuters vient aujourd’hui confirmer cette pratique de l’organisation terroriste. Les combattants de Daech sont massivement drogués au captagon, la drogue serait fabriquée sur place et aurait conquis tout le moyen-orient. Parmi les effets du captagon, une euphorie intense qui fait oublier la douleur et qui conduit également à oublier les autres, « comme si les gens n’existaient pas » confie un jeune djihadiste de 19 ans. La drogue inhibe également la sensation de faim et la fatigue.

Un officier de la brigade des stupéfiants de Homs a confié à l’agence Reuters, à l’origine de l’enquête :

    «Nous les frappions, et ils ne ressentaient pas la douleur. Certains riaient même alors que nous leur donnions des coups très forts. Nous les laissions pendant 48 heures, le temps que les effets du captagon ne s’estompent, puis les interrogatoires étaient plus faciles.»

Un combattant kurde décrit également les effets de la drogue sur les combattants de Daech :

    «Des centaines de types qui te foncent dessus en hurlant de joie. Ils sont tellement drogués aux médicaments qu’ils ne meurent pas… Ils tombent à la sixième balle?!»

La Syrie est devenue le principal centre de production du captagon devant le Liban depuis l’émergence de l’Etat Islamique et la plaque tournante du trafic dans tout le moyen-orient. L’Etat Islamique tirerait des revenus substantiels de ce trafic. En 2013, le Liban a saisi 12,3 millions de sachets, Dubaï plus de 17 millions au mois de novembre 2014. L’Arabie Saoudite serait le premier consommateur au moyen-orient et représentait 21% des saisies dans le monde en 2011…

Guillaume Borel


La chimie des coups d’état. Les « Printemps arabe » et le putsch de Kiev ont été accomplis grâce aux amphétamines, ces « pilules de l’horreur ».
http://reseauinternational.net/la-chimie-des-coups-detat-les-printemps-arabe-et-le-putsch-de-kiev-ont-ete-accomplis-grace-aux-amphetamines-ces-pilules-de-lhorreur/

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Derrière les coupeurs de tête de l’EIIL et ‘’partisans ukrainiens’’ se trouvent les « pilules de l’horreur », la puissante amphétamine Captagon, qui supprime le sentiment de pitié et augmente la résistance physique.

Le quotidien Il Giornale publie un article de Gianni Michalessina qui raconte que le premier Captagon fut utilisé au Caire. La « mixture de l’horreur » s’est répandue avec le « printemps arabe » comme l’élixir d’endurance et du renforcement de la révolution, distribuée aux foules prêtes à se sacrifier de Tunis à l’Egypte, de la Lybie à la Syrie.

L’amphétamine mortelle est devenue un cauchemar pour le Moyen-Orient : dans l’extase les gens égorgent et tuent avec un sourire sur le visage, la tête vide. Les Kurdes témoignent de ce qu’ils ont trouvé ces pilules dans les poches de centaines de combattants liquidés à Kobanî. Les analyses de la bande son effectuées par les services US sur les vidéos où figure Djihadi John, le combattant britannique chargé d’exécuter les otages, indiquent que le bourreau agit sous l’effet d’amphétamines.

Les premiers récits sur l’utilisation de cette substance proviennent des manifestants tombés aux mains de la police en 2011. Beaucoup d’entre eux reconnaissent avoir reçu des organisateurs ces pilules extraordinaires qui donnent « courage et force ». Les livraisons se faisaient alors aux Frères Musulmans depuis Dubaï et le Qatar.

Les premières analyses chimiques furent effectuées par les Carabiniers italiens. Lorsqu’ils se rendirent en Libye en 2013, pour tenter de transformer les groupes de combattants en une armée régulière, et sur la base d’analyses de sang, ils comprirent qu’au moins 30% des candidats étaient dépendants aux drogues.

Aujourd’hui le Captagon transforme le fanatisme des combattants de l’EIIL en férocité animale. Ces pilules, produites désormais dans les territoires qu’ils contrôlent, sont devenues un véritable carburant pour mener guerre et terreur, conclut l’auteur de cet article.

Toutes les preuves montrent que ce ne sont pas les sourates du Coran mais bien les amphétamines qui occasionnent ces actes criminels, et également la façon dont ces drogues sont arrivées au Qatar et à Dubaï. Les idéologues de leur utilisation sont les oligarques sionistes qui contrôlent les pays occidentaux, et leurs satellites orientaux de l’Europe.

    Mis en production par l’OTAN en 2011 dans les laboratoires bulgares, le Captagon est désormais produit dans tout le Moyen-Orient, en particulier en Syrie. Début avril 2014, l’armée arabe syrienne a intercepté un véhicule empli de tablettes de Captagon et de composants équivalents à une tonne de Captagon (phenidate hydrochloride), l’amphétamine qui provoque l’euphorie et réduit la douleur. Mélangé à d’autres substances, telle que le haschisch, il représente ‘’l’alimentation de base’’ des djihadistes, qui perdent la sensation de leur douleur, de celle des autres, et leur font commettre des horreurs « en rigolant ».

En février 2014, dans l’article intitulé « préparations psychotropes comme instrument de manipulation de la conscience des foules en général, et celle du Maïdan en particulier », nous avons passé en revue l’utilisation des psychotropes artificiels dans les guerres ; mais nous avions souligné comment le boxeur Klishko-Etinson acheminait au Maïdan, sous l’étiquette d’additifs sportifs, les psychotropes de combat de l’armée américaine qui font partie de la trousse de secours des unités spéciales.



Ces substances sont des drogues qui non seulement augmentent la confiance en soi, mais réduisent les besoins de repos et de sommeil. A plus hautes doses elles provoquent une intense excitation psychique, dont l’effet peut être prolongé jusqu’à trois jours pleins. De l’utilisation prolongée surviennent des psychoses, qui souvent s’accompagnent de délires et hallucinations, dont découle un niveau extrême d’agression (ce que nous observons jusqu’à présent dans l’Ukraine occupée).

Nous avions écrit alors que les « combattants du Maïdan » recevaient de l’étranger non seulement de l’argent, mais de la drogue, qui par ailleurs se vendait librement et bon marché sur l’euromaïdan.

En avril 2014, en qualité de maire de Kiev, V . Bondarenko, a reconnu que dans la mairie occupée pendant l’euromaïdan il y avait un atelier de fabrication de drogue. C’est ainsi que ces substances étaient massivement distribuées aux tueurs d’Odessa le 2 mai.

    Le matériau nécessaire à la fabrication de Captagon fut livré en quantité industrielle, entre autres, le 11 mai, lorsqu’à l’aéroport de Kiev, où dans le plus grand secret, est arrivé un vol dont on déchargea des volumes entiers de chimie, et des emballages avec des pilules d’amphétamines. Ce vol était accompagné d’un collaborateur de la CIA, Richard Michael, et de 70 mercenaires d’une compagnie privée polonaise. Sur ordre des services ukrainiens de sécurité, les mercenaires, le convoi et son contenu chimique n’ont pas fait l’objet de vérifications, et ont quitté les bâtiments de l’aéroport dans des véhicules aux vitres teintées. Ensuite il y eut encore des livraisons, jusqu’à ce que la production soit implantée sur le territoire ukrainien.

Aujourd’hui, sous l’effet de ces drogues, les forces armées de ce que fut l’Ukraine avec les mercenaires sous l’autorité du régime des oligarques sionistes autochtones, et leurs complices étrangers, accomplissent un véritable génocide des Russes de Novorossia.

Traduit par Mufasa pour Réseau International

Source : http://communitarian.ru/novosti/medicina/himiya_perevorotov_arabskaya_vesna_i_iudeyskiy_putch_v_kieve_soversheny_na_amfitaminah_ili_tabletkah_uzhasa_za_neistovstvom_golovorezov_igil_i_ukrokarateley_stoyat_tabletki_uzhasa_-_moschnyy_amfitamin_kaptagon_ubivayuschiy_zhalost_i_pridayuschiy_fizichesk/

JacquesL

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L’émir du captagon aux mains du Hezbollah !
« Réponse #1 le: 03 novembre 2015, 10:56:38 pm »
L’émir du captagon aux mains du Hezbollah !

http://reseauinternational.net/lemir-du-captagon-aux-mains-du-hezbollah/
Source libanaise : http://francophone.sahartv.ir/infos/actu_d%C3%A9cryptage-i8341-l’emir_du_captagone_aux_mains_du_hezbollah!!!
2 novembre 2015
Citer


« Ce n’est pas la première  visite effectuée par l’émir saoudien, Abdul Mohsen Ben Walid Ben Abdel Aziz al-Saoud au Liban. Ce n’est pas la première  fois qu’il mène une opération de trafic de drogues dans son avion privé, à partir de l’aéroport international de Beyrouth. »

Ce sont les propos d’une partie concernée par le dossier des gangs de drogues au Liban.

Les sources ont révélé à Al-Ahednews, que le prince en question avait mené des opérations de trafic à deux reprises dans le passé, profitant de son immunité diplomatique et de son avion privé.La source interviewée par Al-Ahednews, a précisé que le bureau de lutte antidrogue a reçu une lettre d’Interpol sur la dernière opération de trafic de drogue. Un fait qui a mené à l’arrestation du prince à l’AIB, au moment où il quittait le Liban, transportant plus de 1700 KG de drogues.

Dans les détails, on rapporte que certains trafiquants de drogues à Beyrouth et dans la Bekaa du Nord étaient surveillés de près, ce qui a permis de suivre les pas du prince saoudien, qui communiquait avec eux, via des médiateurs. Ces derniers  lui avaient assuré les quantités demandées.

Selon les sources, les autorités libanaises n’étaient  point en mesure d’ignorer le télégramme d’Interpol, en dépit  des périls politiques auxquels le Liban serait exposé, en raison de l’arrestation d’un des membres de la famille royale saoudienne à Beyrouth. Il semble que des pressions diplomatiques et politiques aient immédiatement été exercées par l’ambassade saoudienne et ses alliés au Liban afin de remettre le prince en liberté et de tourner la page de l’affaire avant d’élargir l’enquête et de porter atteinte à des personnalités locales, que le prince avait l’habitude de visiter au Liban.

Ainsi, après la rapidité de l’arrestation d’Abdel Mohsen, on prévoyait l’embarras dans lequel sera placé l’Etat Libanais, auprès d’Interpol et sur le plan local. En effet, certains proches de trafiquants  de drogues en détention, se préparaient  à manifester pour réclamer la libération  de leurs proches, si l’émir saoudien est remis en liberté.

A noter dans ce contexte que le trafic des drogues s’est activé depuis le début de la guerre syrienne, notamment lorsque les organisations takfiristes ont lancé la culture de l’opium et du hachich dans les deux rifs d’Idlib et d’Alep et dans certaines régions du sud de la Syrie. Ces organisations sont en relation étroite avec les trafiquants de drogues au Liban. Le «front Al-Nosra» et «Daech» avaient recouru à des agriculteurs afghans et pakistanais, experts dans la culture du hachich et de l’opium avant de livrer leurs produits aux trafiquants.

De fait l’arrestation du prince saoudien a prouvé que ces derniers  étaient des figures éminentes dotées de pouvoir et même des membres de la famille saoudienne au pouvoir. Une dynastie dont le terrorisme s’aggrave du jour au lendemain, passant par le meurtre et le trafic des drogues. Le Liban résistera-t-il devant les pressions saoudiennes?

Source: Al-Ahednews

source: http://francophone.sahartv.ir/infos/actu_d%C3%A9cryptage-i8341-l’emir_du_captagone_aux_mains_du_hezbollah!!!

Et quelques jours plus tôt, sur Sputnik, le 28 octobre :
http://fr.sputniknews.com/international/20151028/1019149466/arabie-saoudite-drogue.html
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La "potion magique des djihadistes syriens" saisie chez le prince saoudien



La quantité quasi industrielle de captagon, drogue surnommée par les médias internationaux "potion magique des djihadistes syriens", découverte dans le jet privé du prince saoudien, soulève la polémique sur la position de l’Arabie Saoudite dans le conflit syrien.

Lundi dernier, le prince saoudien Abdel Mohsen Ibn Walid Ibn Abdelaziz a été arrêté par les douanes de l'aéroport de Beyrouth avec en sa possession une quantité de drogue record. Le prince et ses 4 compagnons n'ont pas même pris la peine de bien cacher les 40 valises remplies de captagon et de cocaïne.

Le captagon, une drogue à base d'amphétamine, fait oublier la douleur et surmonter la fatigue. En 2013 déjà, le quotidien libanais The Daily Star et le Time avaient publié des informations selon lesquelles le trafic de cette drogue serait directement lié au conflit en Syrie, et que cette question s'était posée à plusieurs reprises.

Selon Samir Saul, historien et chercheur au centre d'études et de recherches internationales de Montréal, ce lien entre le trafic de captagon et le conflit en Syrie existe.

"On parle de cette drogue depuis un certain temps, les djihadistes l'utilisent car ils mènent une guerre très cruelle, pour calmer leur sentiment, s'ils en ont. Cette drogue a été employée comme une monnaie d'échange pour acheter des armes, même si la source principale des armes, ce sont les dons que font les pays parrains", a déclaré Samir Saul dans une interview accordée à Sputnik.

En outre, l'historien précise que cette démarche du prince visant à commercialiser le captagon dans son pays reflète les problèmes économiques et politiques de l'Arabie Saoudite.

"Les recettes pétrolières ont baissé et les saoudiens sont en déficit budgétaire (…). Et également, c'est un déficit politique, car l'Arabie Saoudite est engagée dans des conflits en impasse, en Syrie et au Yémen. Et la prise à Beyrouth est un symptôme de la situation actuelle en Arabie Saoudite", explique M.Saul.

Malgré l'évidence scandaleuse du crime, la réaction de l'Occident, qui préfère éviter le sujet, est étrangement timide mais en même temps explicable par le fait que l'Arabie saoudite est son allié.

"L'Arabie saoudite joue le rôle de financier des éléments extrémistes. Et c'est un grand pourvoyeur de contrats militaires", indique l'historien.

Ainsi Glenn Greenwald, le fameux journaliste américain qui court après les révélations, a dernièrement publié un article dans The Intercept, où il dévoile le moyen de la Grande-Bretagne pour masquer les crimes de l'Arabie Saoudite, son grand allié, en utilisant la BBC. Selon Greenwald, le monstre médiatique britannique a modifié plusieurs fois ses propres articles, où figuraient des affirmations selon lesquelles les Saoudiens livraient des armes aux groupes terroristes.
« Modifié: 11 novembre 2015, 09:11:37 am par JacquesL »