Ça ne va pas être évident de se trouver des intérêts communs.
En didactique peut-être ?
Je suis devenu scientifique essentiellement pour rester vivant, et pour cela prendre de la distance d'avec l'opinion des autres, surtout quand ils sont toxiques. Pouvoir démontrer en deux minutes à une maman envahissante et toxique, que ce qu'elle dégoise est juste un ramassis de conneries, c'est inappréciable.
Juillet-août 1997, quand ma très charmante épouse et sa fille aînée préparaient ouvertement mon assassinat, faire des travaux originaux en physique permettait de préserver ma santé mentale, quand leur effort pour rendre l'autre fou était à son maximum, en profitant de l'éloignement de tous témoins, de l'isolement géographique de Château La Haine, dans la commune de Savasse.
Cette liberté n'est pas sans grand danger : les périodes où l'on n'écoute que soi, doivent être bordées d'un esprit critique très en éveil. Sinon c'est casse-gueule. Mes conditions matérielles font nécessairement de moi un théoricien, il faut donc être avide de comptes-rendus d'expériences, avec leurs modes opératoires précis. Alors ma formation professionnelle de trouveur m'aide à dépister les postulats clandestins de ceux qui m'ont précédé.