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Auteur Sujet: ULCOS ? Nos élites sont folles à lier  (Lu 1023 fois)

JacquesL

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ULCOS ? Nos élites sont folles à lier
« le: 07 décembre 2012, 09:31:45 pm »
ULCOS, Morange, etc.
http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/11/22/enfouir-le-co2-une-solution-a-risque_1794521_3244.html
http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/12/07/ulcos-un-projet-bien-incertain-pour-florange_1801546_3234.html
http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/12/07/ulcos-un-projet-bien-incertain-pour-florange_1801546_3234.html

Je découvre ce projet fou, auquel le syndicaliste est très attaché, alors que son intérêt est purement fiscal dans une fiscalité délirante, et qu'il fera courir un risque mortel aux riverains à la moindre fuite.

Tout au long de nos journaux écrits, et sans doute aussi des audiovisuels (mais je n'ai plus la patience de les écouter), nos directeurs de conscience répètent en boucle : "changement climatique, lutter contre le réchauffement, piéger le carbone, empreinte carbone, gaz à effet de serre, changement climatique, fin du monde, sauver la planète, montée des océans, sécheresses, inondations, c'est parce qu'il fait chaud qu'il fait froid, puits de carbone, ..."

Je ne vais pas rappeler ici qu'il y a déjà eu des glaciations sans commune mesure avec les glaciations du Quaternaire, avec des teneurs en dioxyde de carbone atmosphérique seize à vingt fois plus élevées qu'à présent, au Varangien, et sans doute encore bien plus élevées durant les premières glaciations de l'Archéen. Les élites qui vous gouvernent n'ont juste rien compris ni à la physique de l'atmosphère, ni aux variations géochimiques et climatiques du passé, mais comptent que vous aussi êtes tellement nuls que vous ne démonterez pas leurs bluffs.

L'un de ces propagandistes fanatiques, sur Le Monde, David Larousserie, fait son couplet les prochaines sécheresses dramatiques, qui il le jure, vont se produire, et ruiner sept arbres sur dix.
http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/11/23/les-deux-tiers-des-arbres-menaces-de-deperissement_1795160_3244.html

Bon, je me documente, je fouille les cours et les publications en provenance de ce laboratoire, je me documente sur les termes inconnus (non, je ne suis pas biologiste, mais je me soigne) et en croisant les documents, j'apprends vite que si nombre de nos arbres vivent aux limites de leur résistance à la sécheresse éventuelle, c'est pour ces deux raisons :
1. Ils sont enracinés trop peu profondément sur des sols trop peu profonds :
trop d'érosions, trop peu de temps écoulé depuis la dernière déglaciation pour reconstituer des sols végétaux suffisamment profonds, avec bonnes réserves hydriques. Et de plus façons, culturales de moins en moins adaptées à préserver les sols agricoles de l'érosion par ravinement. Avec un cheval, on traçait les sillons en travers de la
pente. Avec un tracteur, trop de risque de verser et d'être tué, sillons dans le sens de la pente, parfaits pour le ravinement.

2. Pour 98 % des espèces, dont tous les arbres, la chaîne de photosynthèse est archaïque, date de trois ou quatre milliards d'années quand le CO_2 était surabondant, et est étranglée par la pénurie actuelle en CO_2 atmosphérique. Le prix à payer pour survivre est d'ouvrir les stomates au maximum, et évaporer un maximum d'eau. Survivre ras-du-cul en CO_2 implique, en ce Quaternaire avec glaciations, calottes glaciaires et mers refroidies, et donc pénurie en CO_2 atmosphérique, de survivre ras-du-cul côté approvisionnement hydrique.

Nos "élites" tournent en rond dans leurs délires collectifs, elles nous entraînent dans leur chute.
 
Tout comme les élites espagnoles et portugaises du 15e au 18e siècle ont converti leurs forêts de la péninsule ibérique en navires pour ramener de l'or des Amériques. La péninsule ibérique ne s'en est pas remise : les sols ont été ravinés, et sont partis à la mer.

Ah oui, mais la gestion des sols sur plusieurs générations, ça nos élites urbaines ne savent pas faire, les yeux rivés sur leurs profits à court terme, et sur le plaisir de marcher sur nos têtes.