Exemple de la dictature de l’émotion, cité par un crédule :
«
Enquête sur les conséquences de l’acidification des océans d’ici 2050 »
http://www.nationalgeographic.fr/5110-les-consequences-de-acidification-sur-les-fonds-marins/Quelles que soient les ruses de la dictature de l’émotion, ce « laboratoire » de Castello Aragonese n’est en rien représentatif d’un phénomène global, étendu à l’échelle terrestre.
Pour la raison simple qu’il ne contient rien de la corrosion chimique des continents. Un géologue ne commettrait pas cet oubli, lui : dans les quatre milliards deux cents millions de tonnes annuellement, aux précédentes nouvelles.
Si les eaux de pluie descendent d’avantage de dioxyde de carbone au sol, la corrosion chimique des continents augmentera d’autant, apportant à la mer ce qu’il faut de cations de bases fortes : Na, K, Ca, Sr, Mg, Cs, ainsi que davantage de silice monomère. Dans le même temps, sur les continents, la photosynthèse sera d’autant moins étranglée que la pénurie en dioxyde de carbone s’atténuera. En quelques générations, les sols s’enrichiront notablement en humus et en phytolites siliceux, améliorant de façon décisive et la rétention deau, et la capacité d’échange de cations.
Mais ça bien sûr, l’intox hégémonique sur les media ne vous en dit rien.
Prenons une autre escroquerie en grandeur nature.
Non ! Pas celle de l’IPCC ! Une petite.
Vous êtes dans un pays afwicain où l’agent est rare et mal employé ; en obtenir relève de la magie. Votre réputation vous entoure : pour obtenir de l’argent, vous êtes
prêt à manger plat caca.
Par relations, débarque dans vote bled un
bwana qui a un projet grandiose : il veut prouver à la face du monde que jouer aux tomates une mélodie de son invention améliore leur résistance à la sécheresse. Il monte des serres à atmosphère contrôlable, et vous en confie la direction, en vous faisant bien comprendre que la rémunération et sa durée dépendent des résultats, qui doivent être ce qu’il doivent être. Généreux, le
bwana vous a laissé des bouteilles de gaz comprimé : respectivement du dioxygène et du dioxyde de carbone. Lequel de ces deux gaz devra fuir dans la serre des tomates à avantager ? Lequel dans la serre des tomates à désavantager (celles privées de la musique à Joël) ?
Oh, il y a bien d’autres moyens de tricher. Là c’est juste une question de cours de physiologie végétale.
Vous êtes autorisé à exhiber vos sources.
«
la musique à Joël » ?
Revenons à la tricherie du
National Geographic, fidèle militant du carbocentrisme :
http://www.nationalgeographic.fr/5110-les-consequences-de-acidification-sur-les-fonds-marins/Les mofettes de Castello Aragonese appartiennent au champ volcanique du Vésuve, un des volcans de subduction de l'Italie et de la Sicile. Et selon le journaliste du
National Geographic, ce serait la seule mofette non souffrée, sans H
2S, sans SO
2 de cette région volcanique... Toute la rédaction est agencée pour nous faire croire qu'il ne s'exhale là
que du CO
2 et aucun acide plus fort. Zéro analyse de gaz, zéro analyse de l'eau, zéro inventaire minéralogique des cheminées. Même pas de relevés de valeurs du pH mesurées, juste un os jeté aux chiens, un 7,8 non localisé, qui n'est là que pour faire peur, pour faire allusion au spectre de "
acidification des océans". Nous constatons là de la dissimulation d'informations caractérisée.
J'ai déjà eu à me pencher sur la toxicité d'une eau de carrière : décembre 1982, dès que Stargil a commencé de pomper l'eau accumulée dans la carrière d'argile (kaolinite et glauconite) de Saint Jacut du Menez vers la rivière voisine, les poissons y moururent. JF Fédi, alors directeur d'usine, avait en mains l'analyse de l'eau de carrière mais ne savait pas l'interpréter. Le taux d'arsenic ne suffisait pas à expliquer la toxicité, en revanche le pH à 3,3 dénotait de l'acide sulfurique dilué : cette carrière contenait des pyrites, qui s'oxydaient à l'air en acide sulfurique. J'ai donc donné les calculs sur les quantités de chaux à apporter à cette eau de carrière pour la neutraliser ; ce qui en fin de compte ne fut jamais fait, car l'exploitation fut interrompue pour d'autres raisons.
Alors que là à Castello Aragonese, pas question qu'il y ait des analyses de l'eau ni des gaz exhalés ! Non non ! L'émotion pourvoit à tout ! Du moins à toutes fins de propagande.
Près de Rome, dans un rond-point proche de l'aérodrome de Fiumicino, depuis août 2013, une mofette boueuse, qu'on avait commencé par qualifier de
geyser, intrigue.
http://www.geoforum.fr/topic/26974-un-nouveau-volcan-de-boue-a-proximite-de-rome/Sauf que là, malgré les premières impressions, ce n'est pas un phénomène volcanique, mais le dégazage de sédiments deltaïques compressibles. Le panneau posé là par les carabiniers avertit de gaz toxiques, mais la puanteur est faible, il s'agit bien avant tout de CO
2. Les conditions géologiques étant radicalement différentes, il serait invalide d'extrapoler la composition des gaz de Fiumicino vers Castello Aragonese.
Manipulation des foules.