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Auteur Sujet: Causalité, genèse, clivage... L'anamnèse à faire de la psychiatre corbeau.  (Lu 3530 fois)

JacquesL

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On me met entre les pattes le lien suivant, avec la question :
Citer
Voilà, un sujet bien simple. Est-ce que l'instruction aide à l'équilibre ? Par exemple, si je sais ce qu'est la paranoia, je peux me dire "Oups, je suis en train de devenir parano".


On ne peut pas empecher la fièvre de monter avec des raisonnements.
Mais au niveau psychique ? (hystérie, scrupules, paranoia...) Dans ce cas - grave - par exemple, la personne peut-elle éventuellement se dire : "je suis médecin, je connais et je soigne ces patologies, attention ma santé est atteinte" :
http://tinyurl.com/cl3kr67

L'idée que nous serions tous des "victimes" serait peu encourageante.
http://www.leparisien.fr/paris-75/le-corbeau-de-guingamp-etait-psychiatre-a-sainte-anne-29-07-2008-105748.php

Citer
Le corbeau de Guingamp était psychiatre à Sainte-Anne
Après deux ans de cavale, une ancienne psychiatre parisienne, qui avait harcelé des habitants des Côtes-d'Armor, a été interpellée mercredi. Et internée.

LES PSYCHIATRES aussi pètent les plombs. Après deux ans de cavale, Marie-Annick Bourges, une ex-praticienne parisienne de 51 ans domiciliée sur l'avenue des Champs-Elysées, vient d'être internée. Recherchée pour « violences volontaires et outrage à magistrat », elle a été interpellée mercredi, rue Villedo (I e r ), par la brigade de recherches de la gendarmerie de Paris après avoir été reconnue sur des images de vidéosurveillance d'un centre d'appels téléphoniques. Une prouesse des enquêteurs car, depuis deux ans, la dame était devenue un as de la cavale. Elle n'utilisait ni carte bleue ni téléphone portable. Elle dormait dans des halls ou des placards d'immeuble, portait souvent une perruque, changeait plusieurs fois de vêtements par jour… Elle disait détenir un secret d'Etat Depuis 2003, Marie-Annick Bourges avait inondé des habitants de Guingamp ville des Côtes-d'Armor où elle possède une maison de milliers de courriers considérés comme « diffamants, outrageants et même pornographiques » par la justice. Elle aurait même écrit à 3 000 avocats, 3 000 médecins, 577 députés ainsi qu'au… président de la République. Le 26 mai 2005, elle confiait d'ailleurs à Jacques Chirac détenir « un secret d'Etat ». Secret qu'un agent secret lui aurait révélé… « Elle assurait être en danger de mort, explique un enquêteur de la brigade de recherche de gendarmerie de Paris. Mais aucun élément factuel n'a jamais confirmé ce délire paranoïaque. » En attendant, ce corbeau en blouse blanche traitait bel et bien une restauratrice de Guingamp de « criminelle de type diabolique » et de « vampire », prétendait que des notables se livraient à du tourisme sexuel, que des femmes étaient des prostituées… Autant de diffamations qui entraîneront de nombreuses plaintes. En 2006, Marie-Annick Bourges sera internée en Bretagne. Elle s'évadera par la fenêtre quelques semaines plus tard. Traquée, elle parviendra à échapper aux forces de l'ordre pendant deux ans, parfois grâce à la complicité de « patients sous son emprise » dixit un enquêteur qui l'hébergeront ou la financeront. « Nous avons mis de gros moyens en oeuvre pour retrouver cette femme très intelligente en raison de l'ampleur du préjudice moral subi par les victimes », explique un gendarme. Un des collègues parisiens de Marie-Annick Bourges se rappelle d'une psychiatre « petite, brune, aux cheveux bouclés et assez sympa ». « Elle travaillait bien et n'a jamais causé aucun problème, se souvient cet infirmier qui a exercé à l'hôpital Sainte-Anne avec elle de 1993 à 1998. D'après mes souvenirs, aucun patient ne s'est jamais plaint. » « Travailler avec des gens très perturbés peut s'avérer fragilisant… » souffle-t-on à l'Association des psychiatres de France.

C'est en effet un cas effroyable, merci de nous le signaler.

Comment sortir du cercle vicieux des arguments d'autorité et des positions de pouvoir ? Pouvoir psychiatrique éventuellement, dont l'URSS de Brejnev nous amplement démontré à quel point il peut être corrompu et complice de crimes d'Etat.

Ma réponse personnelle, que j'ai été acculé à trouver, et que l'on peut discuter, est de s'en tenir à une discipline scientifique : expérimenter. Trouver les épreuves de réalité, et aller s'y confronter.

Cela suffit ? Non.

Comme apprentis cliniciens, on nous a appris une seconde discipline, tout aussi indispensable, mais qu'on ne voit pas bien comment rendre scientifique : être attentifs à ce que l'autre vous fait éprouver. Une des formulations possibles (féconde mais discutable) : "Qu'est ce qui ne va pas en moi, pour que ce que vous faites me dérange ?". Cette formulation était du psychologue Jean-Paul Garnier.

Et cela suffit à un clinicien ? Absolument pas. Car on ne fait appel à un psychologue que quand tout le reste a échoué, que toute la situation est devenue inextricable, que les noeuds psychologiques sont devenus
monstrueux. C'est pourquoi les professionnels sérieux se font superviser par un sénior. La folle psychiatre de Guinguamp n'avait jamais appris à se faire superviser. On ne parle pas de cela en fac de médecine et c'est une lacune inexcusable.

Peut-être pire encore que la folle de Guinguamp, cette "psychothérapeute" autoproclamée qui prend une part active à l'assassinat d'un père devenu gênant :
http://debats.caton-censeur.org/index.php?option=com_fireboard&Itemid=27&func=view&catid=27&id=190#190
A en croire les messages d'un inscrit à caton-censeur.org, elle récidive. On parie ? Elle s'est dispensée de toute adhésion au code de déontologie des psychologues, et de toute supervision, ou pas ?


Aucun des ouvrages écrits par Jacques-Antoine Malarewicz n'est médiocre, mais je recommande surtout son "Supervision en thérapie systémique ; le thérapeute familial et son superviseur".

Heu, si j'en ai critiqué un, mais sur la base de son seul résumé :
http://citoyens.deontolog.org/index.php/topic,1068.0.html

Le livre cité plus haut donne une idée claire de la collaboration entre le thérapeute familial, et son superviseur. Pourquoi est-ce indispensable ? Parce qu'aucun d'entre nous n'est jamais très au clair
avec les noeuds affectifs de sa famille d'origine. Les anciens enfants battus, par exemple, ne surmontent presque jamais leur terreur quand ils sont confrontés à d'autres cas de violence conjugale et familiale (Un merveilleux contre-exemple à ne jamais oublier : Anton Pavlovitch Tchékhov).

Et quand la confusion sur pattes est revêtue d'une toge noire et d'un jabot blanc, bonjour les dégâts maximaux sur les vies d'autrui.

J'ai déjà donné plus haut d'autres moyens pour consolider les épreuves de réalité, et je ne vais pas répéter.

Maintenant les moyens d'action pour décourager l'agnosie, le déni ou l'inconscience de sa pathologie ?
Je crois que la réponse la plus puissante est celle d'Yvan Böszörmenyi-Nagy. Tu la trouveras complètement expliquée dans le livre de Pierre Michard : La thérapie contextuelle de Boszormenyi-Nagy ; Une nouvelle figure de l'enfant dans le champ de la thérapie familiale. Collection : Carrefour des psychothérapies. De Boeck Université.

Extraits de mon résumé à http://citoyens.deontolog.org/index.php/topic,193.0.html :
Citer
La question du pouvoir est largement abordée dans les pages 102 à 105, 117 à 119, puis 184-185, où Michard compare les techniques et les principes de la thérapie systémique, au moins dans sa première forme trop brillante, illustrée par Paradoxes et contre-paradoxes  de l'école milanaise : Le systémiste risque de consacrer bien trop d'efforts à reprendre le pouvoir de conduire l'entretien et la thérapie, à une famille soudée qui joue plus fin que lui, à un jeu partiellement psychotique dont elle est encore seule à connaître les règles. Il y avait alors dans cette école milanaise un fantasme panoptique : on va tout comprendre ! Non, on ne comprendra jamais tout ce qu'il faudrait... Le caractère toujours pluriel et multidimensionnel des réalités de chacun, persistera à nous échapper largement. Le thérapeute contextuel s'en tire autrement, en questionnant et en faisant parler sur les injustices perçues, en rétablissant le droit à parler des injustices subies, ou dont il/elle a été témoin. Ce n'est pas nouveau, mais cette fois c'est systématique.

L'auteur s'oppose aussi aux astuces des freudiens, notamment lacaniens, pour vous faire endosser à vous seul toute la responsabilité de vos échecs de vie, au nom d'un prétendu masochisme inconscient, d'une prétendue omniscience de l'inconscient. Harold Searles avait lui aussi répertorié ce genre d'astuces, de doubles contraintes diaboliques, comme des trucs pour rendre l'autre fou, dans son fameux article "The effort to drive the other person crazy". C'est bien évidemment pour cette aptitude à couvrir les pires fourberies envers son prochain, que la bourgeoisie baratineuse a adopté avec un tel enthousiasme les amphigouris à la freudienne.
En deux mots : penser loyauté, éthique, et demandes en loyautés. Notre espèce humaine est la seule espèce qui ait d'aussi grands besoins en loyautés, et un cortex frontal aussi développé pour cela. Pour être efficace, le thérapeute doit être d'une éthique exemplaire, sans failles.

Henry Ford II n'a pas soigné la paranoïa de son terrible grand-père, il l'a juste assez rassuré pour avoir les mains libres pour gouverner. En revanche il a soigné l'entreprise, terriblement malade par la paranoïa du fondateur. Bon exemple d'analyse des priorités : que peut-on faire ? Que doit-on faire ? Comment le faire ?
« Modifié: 09 novembre 2011, 10:10:31 am par JacquesL »

JacquesL

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http://www.leparisien.fr/paris-75/le-corbeau-de-guingamp-etait-psychiatre-a-sainte-anne-29-07-2008-105748.php

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« Travailler avec des gens très perturbés peut s'avérer fragilisant… » souffle-t-on à l'Association des psychiatres de France.

Il y en a qui exagèrent, là, dans la langue de bois...

Le rôle tenu par Gérard Jugnot, comme psychologue (en or) dans le film "Oui mais", est beaucoup plus réaliste et modeste. En une phrase, il explique à l'adolescente d'une part que les épreuves apportées par les pathologies de la famille d'origine peuvent être très éprouvantes et difficiles à surmonter, d'autre part sa motivation : "Plus jamais ça, il faut aider les autres".

Je connais plusieurs des manuels de psychiatrie et de neurologie utilisés en fac de médecine, et j'ai utilisé leur B.U. (Lyon 1) en complément de la nôtre à Lyon 2. Ils n'ont, au moins sur le papier (je n'ai pas vu l'organisation de leurs TD ni stages), aucune formation à la réflexivité, à la mise en perspective de leur propre subjectivité, et de leurs motivations. Or on ne peut échapper à ce que les motivations à étudier la psychiatrie soient avant tout transféro-transférentielles, et qu'il faudra un jour se confronter à elles, les mettre à plat, se mettre au clair.

Gros canular, de prétendre que Marie-Annick Bourges aurait été perturbée "par ses patients". Et pourtant il est certain que travailler avec des psychotiques est extrêmement éprouvant et perturbant. Il est certain que peu de gens sont de taille à affronter cela. François Dumesnil par exemple, décrit les crises clastiques et les destructions consternantes par des schizophrènes chroniques en hospitalisation de longue durée, durant les brefs jours où le personnel hospitalier habituel prend des congés bien mérités et est remplacé par un personnel moins formé, moins familier. Bien plus simplement, la pauvre Marie-Annick Bourges ne faisait pas la taille, moralement, n'avait pas appris à se ressourcer pour retrouver les forces d'y voir clair en elle-même.

Elle est la preuve vivante qu'il y a de quoi réformer dans la formation des médecins psychiatres.
Il y avait eu bien d'autres preuves avant, mais qui n'avait pas atteint la notoriété dans le grand public, comme celle-ci.

JacquesL

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A présent, il est temps de justifier le titre du fil, questionner l'anamnèse à faire, de ce cas douloureux.
D'une part l'unique document d'origine est manifestement insuffisant, quoiqu'il donne les preuves du principal symptôme à retenir : un clivage total entre les "bons" (s'il y en a) et les "mauvais", et une guerre fanatique contre les présumés mauvais.
Autres documents accessibles :
http://www.lefigaro.fr/actualites/2008/04/02/01001-20080402ARTFIG00284-guingamp-etourdie-par-les-delires-de-la-psy.php
Citer
Célibataire, la cinquantaine plutôt «baba cool», Mme B., guingampaise d'origine, a acquis une résidence secondaire dans sa ville natale en 2004. Propriétaire d'une petite boutique derrière la basilique Notre-Dame de Bon Secours, elle est d'abord discrète. Puis les paroissiens découvrent dans sa vitrine un dazibao démentiel composé de délires sataniques et de déclarations ordurières à connotation sexuelle. Pourtant, à la même époque, dans son cabinet parisien, elle est une professionnelle appréciée de ses patients, même si son comportement laisse déjà apparaître des fêlures. «Elle s'est accrochée un jour avec le syndic lorsqu'elle a dénoncé une agression dont elle se disait victime. Le problème, c'est que sur les bandes de vidéosurveillance, personne n'a jamais rien trouvé», se rappelle le gynécologue installé quelques étages au-dessus. Docteur Jekyll et Mister Hyde. À Guingamp, les premières plaintes sont déposées.

http://www.lepost.fr/article/2008/02/03/1093395_elle-harcele-une-ville-entiere-avec-des-courriers-venimeux.html
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C'est quoi cette histoire?
C'est ce qui arrive à une psychologue renommé, Marie-Annick, qui a exercé un temps sur les Champs-Elysées à Paris. Originaire de Bretagne, elle s'impose rapidement dans la profession, au point d'être considérée comme une "très bonne psychiatre" par le gratin de la discipline à Paris. Un jour, elle soigne un agent secret (selon ses dires) pris dans une affaire sensible. Sa vie bascule : elle plonge dans un délire paranoïaque, croit qu'on a volé des dossiers médicaux dans son cabinet, et écrit une lettre à Jacques Chirac, alors président de la République : "je suis détentrice d'un secret d'Etat. Je suis une tombe." Ensuite, elle prévient 320 sénateurs, 500 députés et 1000 avocats de cet état de fait. Son délire va plus loin, puisqu'elle commence à s'en prendre à Guingamp, au maire et au curé.
On aura noté au passage chez le journaliste du Post la confusion entre psychiatre et psychologue.

C'est dans ce document qu'on voit apparaître la possibilité de la contamination par le délire d'un tiers.

http://pariscriminel.hautetfort.com/tag/affaire%20marie%20annick%20bourges
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30 juillet 2008
médecin psychiatre...Et paranoïaque ?

En tout cas, pour la gendarmerie en charge de retrouver la psychiatre Marie Annick Bourges, domiciliée sur les Champs Elysées et ayant exercé à l'hôpital Saint Anne (paris 5éme), il est clair que la doctoresse et le mystérieux "corbeau" qui a inondé les notables de Guingamp (côtes d'Armor) de lettres diffamatoires ne sont qu'une et même personne.

Internée en Bretagne en 2006, la Psy s'échappe de l'asile et se réfugie au coeur de Paris, épaulée selon les enquêteurs par d'anciens patients qui croyaient au fait qu'une cabale de notables bretons voulait la faire interner afin qu'elle cesse d'alerter l'opinion, concernant d'éventuelles turpitudes locales, toutes à connotations sexuelles.

Marie-Yannick, portant perruque et lunettes noires, sera arrêtée ce mercredi dernier, rue viledo (1er arr).

l'enquête de gendarmerie n'ayant pas trouvé d'indices matériels prouvant "le complot", il reste probable qu'à trop frayer avec les fous, on essuie parfois  quelques dommages psychiatriques...collatéraux

http://www.lepoint.fr/archives/article.php/264279
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Le corbeau réduit au silence
Violaine De Montclos
Inondés depuis près de cinq ans de plusieurs milliers de lettres ordurières, les habitants de Guingamp (Côtes-d'Armor) vont enfin cesser de redouter l'arrivée du facteur. Après deux ans d'une incroyable cavale, Marie-Annick Bourgès, l'auteur de ce raz de marée épistolaire, vient d'être appréhendée à Paris et d'être à nouveau hospitalisée d'office. Echappée d'un premier internement en 2006-elle était passée par la fenêtre de l'hôpital-, elle continuait, bien que recherchée par la gendarmerie, à bombarder les Guingampais de missives absurdes (voir  Le Point n° 1849)  . Souffrant de délire paranoïaque, le « corbeau » de Guingamp avait été, dans une autre vie, une psychiatre parisienne reconnue. Volatilisée dans la nature, sans argent et sans téléphone, elle a, selon les enquêteurs, sans doute bénéficié, durant ses années de cavale, du soutien de certains de ses anciens patients parisiens.
Ce dernier document confirme l'emprise et le charisme de la psychiatre sur certains anciens patients, qui ont donc financé sa cavale.

Nos questions à présent :
Quand et comment avait commencé ce clivage entre tout bons et tout mauvais ?
En quelles occasions, la vie de Marie-Annick avait-elle été déjà menacée auparavant ? Pourquoi y avait-il eu ensuite désorientation temporelle, lui faisant projeter sur le présent les dangers de mort d'un passé ancien ?
Comment avait-elle été dressée à comprendre qu'il ne faut faire confiance à personne, que les malveillants sont largement dominants ?
Pourquoi était-elle dans une telle solitude affective, intellectuelle et professionnelle ?
Qu'est-ce que c'est que ce type qui se disait agent secret, et qui l'aurait contaminée de son propre délire ?
Genèse d'une telle misère sexuelle ?
Génogramme ?
Deuils à gérer ?

Il reste certainement bien d'autres question à poser.
« Modifié: 09 novembre 2011, 11:21:33 am par JacquesL »