Deux autres films ont aussi été inspirés par
l'affaire de la fusillade de Puteaux :
Il n'y a pas de fumée sans feu, d'André Cayatte, où André Falcon tient le rôle du maire de Puteaux, Charles Ceccaldi-Reynaud,
Défense de savoir, où c'est Michel Bouquet qui tient ce rôle.
Affaire de la « fusillade de Puteaux »
En 1971 à Puteaux pendant la campagne municipale, un colleur d'affiches socialiste, Salah Kaced, 31 ans, est tué par un ou des partisans de Charles Ceccaldi-Raynaud, alors maire. Un procès a lieu en 1974, qui fait la une des journaux (Le Figaro, L'Aurore, Le Monde). Comme des employés de la mairie se trouvaient impliqués, Charles Ceccaldi-Raynaud est jugé au civil responsable de la fusillade et est condamné à verser plus de 200 000 francs de dommages et intérêts à la partie civile[8].
Ce fait-divers a inspiré le cinéaste Pierre Granier-Deferre pour son film Adieu poulet (1975) avec Lino Ventura et Patrick Dewaere et André Cayatte pour Il n'y a pas de fumée sans feu (1973) avec Annie Girardot et Bernard Fresson.
Une autre source précise que le scénario de "
Il n'y a pas de fumée sans feu" est également inspiré de l'affaire Markovic, où là aussi le photographe seul témoin de son trucage, a été assassiné.
http://www.lepost.fr/article/2011/03/28/2448398_le-cinema-francais-de-papa-il-n-y-a-pas-de-fumee-sans-feu-andre-cayatte-1973-avec-la-regrettee-annie-girardot.htmlA lire :
http://www.lexpress.fr/region/mon-systeme-a-ete-mieux-organise-qu-ailleurs_484148.htmlLe clientélisme vous a bien aidé, quand même?
Tout à fait! De ce côté-là, ma politique a été exemplaire! C'est mal connoté? A tort. Il faut une politique pour chaque classe. Et je pense n'avoir oublié aucun niveau social. J'en ai vu, des gens qui avaient des opinions et qui en changeaient en obtenant une place en HLM. Mais je ne demandais pas qu'on vote pour moi, je demandais qu'on reconnaisse mon travail. Vous savez, ceux qui n'étaient pas d'accord, on ne pouvait pas leur supprimer leur appartement. Mais ils obtenaient moins facilement une place dans nos villages de vacances en Bretagne ou en Corse.
Etes-vous d'accord pour parler d'un «système Ceccaldi-Raynaud»?
Si l'on considère qu'il y a nécessairement des systèmes partout, à un niveau plus ou moins élevé, oui. S'attirer une clientèle, en dehors des opinions, c'est naturel. Une politique clientéliste, pour un maire, c'est inévitable: il faut s'imposer de recevoir des gens à longueur de journée. Mon système a peut-être été mieux organisé qu'ailleurs; ça existait avant moi, mais avec moins d'habileté, de puissance et d'ampleur. Celui qui viendra après, on verra.
http://tempsreel.nouvelobs.com/opinion/00020052.EDI0001/une-banlieuede-serie-noire.htmlA Saint-Quentin, années 73 à 77, c'étaient les taxis Vasseur, avec leurs radiotéléphones (rares à l'époque) qui servaient de police nocturne des gaullistes pour menacer les colleurs d'affiche du mouvement ouvrier. Connaissant les frères Vasseur (voir les chroniques correctionnelles de l'époque), on peut gager qu'ils ne faisaient pas cela bénévolement, mais bien payés.
L'affichage sauvage était une affaire virile et risquée.
Quant aux stades pour nous parquer avant exécution, comme au Chili, ils y avaient songé aussi, les documents du SAC l'ont prouvé.