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Auteur Sujet: Le dormeur et la thermicité d'une simple bâche (ou d'un surduvet).  (Lu 1196 fois)

JacquesL

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Les forums de randonneurs sont détenus, voire fondés, par des gens qui ont simultanément la casquette de commerciaux.
Il ne faut point s'ébahir si les participants ont la tête farcie de raisonnements dictés par les commerciaux, attribuant invariablement telle propriété à tel grigri. On a vu l'exemple avec les récriminations de Snop contre son surduvet à qui il attribuait d'avoir provoqué la rosée, puis les concerts de protestations contre le rôle du rayonnement nocturne de la Terre dans la formation de la rosée.

Un de leurs sujets de débats aussi interminables que stériles est l'apport thermique d'un surduvet à un couchage. Certains commerciaux lui attribuent 5°C de bonus, tandis que la plupart des randonneurs sont hypercritiques, lui concédant difficilement 1°C, voire rien du tout.

J'ai pensé énormément de bien de mon premier surduvet, le Norrøna acheté en 1968 à Oslo. Il a fait énormément pour protéger mon duvet de l'humidité, de la condensation, des salissures, du sol, etc.
Mais thermiquement ?

A chaque automne, je refais la manip : entre la saison où un simple drap suffit, et la saison où la couette doit retourner dans la housse de couette, j'ajoute sur le drap une simple bâche respirante.
Une année ce fut une bâche semi-lourde, une demi-tente Bundeswehr, cette année c'est une bâche légère de camouflage. A chaque fois la protection thermique est remarquable, d'au moins deux degrés, et le sommeil redevient assuré.

J'ai également répété la manip :
Un seul surduvet militaire Gore-Tex des surplus, j'ai froid. Deux tels surduvets, et la nuit passe sans problème. En camping et bivouac sur neige aussi, deux surduvets respirants, dont un Gore-Tex, expérience concluante si le bonhomme est bien habillé. Solution d'environ 1300 à 1350 g, plus le matelas de mousse.
Certes le rapport poids/thermicité devient fort mauvais devant une combinaison comprenant un duvet, mais du moins la solution ne perd pas d'efficacité en conditions très dégradées.

Ce sont du reste les mêmes personnes qui soulignent combien une veste coupe-vent ultra-légère apporte au randonneur quand ça souffle. 140 g pour le blouson acheté en 1968 à Oslo, et qui est encore en service.
« Modifié: 10 juillet 2012, 09:58:46 pm par JacquesL »