Jusqu'où faut-il aller en aval dans la détection ?
Une question évidement difficile! J'aurais tendance à dire des qu'on arrive à un niveau d'information pouvant clairement identifier le capteur ayant reçu la particule, c'est encore très flou à mes yeux, il me faudrait d'avantage de connaissance de "praticien" ce que je n'ai absolument pas.
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A propos d'exemples de comportement temps-symetrique (je ne dis pas que cette citation se prétend en être un, mais qu'elle en a au moins l'air):
[A] l’onde électronique peut très bien se concentrer à sa réaction d’annihilation, tout en ayant été assez diluée dans l’espace, durant le trajet entre les deux réactions quantiques
A la lecture de ceci j'ai eu un petit déclic de matheux comme un petit panneau "attention".
Ma remarque concerne une
éventuelle incompréhension de l'outil mathématique et par conséquent je ne peux l'illustrer qu'à travers un petit exemple: (Ce qui est aussi bien sur une forme de question dans la mesure ou il y aurait quiproquo)
Imaginons un corps physique se déplaçant de manière séquentielle sur une grille 2d à coordonnées entières (ca n'a pas d'importance c'est juste plus commode de tête ainsi)
De sa dynamique on ne connait que deux choses, on sait qu'à chaque instant:
-son abscisse est incrémentée de 1
-son ordonnée change aléatoirement de +1 +0 ou -1.
(mouvement donc comme une boule dans le jeu du Fakir).
Ainsi donc si on représente depuis une position initiale connue
sa probabilité de présence en fonction du temps ou de l'abscisse on obtient une sorte de Dirac à gauche qui peu à peu sur des abscisses plus grands se dilue en une distribution gaussienne selon l'axe y. (et selon x et y on voit un cône)
Maintenant imaginons qu'on fixe non pas uniquement sa position initiale, mais également sa position finale. Et qu'on décide
d'exprimer sa probabilité de présence en fonction du temps ou de l'abscisse sur l'axe y. Une densité de probabilité calculée donc "a posteriori" le fameux "sachant que". Il est évident que statistiquement si (10,0) est la position finale connue, il n'y a aucune chance pour qu'il soit passé par (9,3).
La densité de probabilité de présence forme maintenant un losange (sur x et y) avec en son ventre une coupe transversale gaussienne (selon y).On remarque que cette densité "a posteriori" est
temps-symetrique et s'étale en milieu de trajet et se concentre à l'arrivée.
Pourtant le phénomène observé n'est en aucun cas temps-symetrique, j'ai volontairement pris un exemple empiriquement causale.
Cet aspect n'est en fait ici qu'un artefact mathématique venant de la nature du calcul de probabilité ayant été fait.
Dans ma connaissance actuelle des choses une équation d'onde (d'une particule j'entends) est pour moi un outil purement mathématique qui permet de modéliser deux choses:
1)le caractère stochastique et aléatoire du phénomène observé (car non totalement compris).
2)le caractère réellement ondulatoire (diffusion physique réelle dans l'espace) du phénomène observé.
On ne peut pas affirmer qu'il n'y a pas
une part de (1) ET de (2).
Ainsi donc, lorsqu'une équation d'onde à
une solution temps-symetrique des lors qu'elle modélise potentiellement en partie le point (1) et qu'on lui impose des conditions limite sur l'état final
on ne peut pas conclure de part son simple profil que le phénomène sous-jacent est également temps-symetrique. (Car je pense avoir exhibé un contre exemple qui marche très bien avec le jeu du Fakir à notre échelle et avec nos notions empiriques d'espace et de temps et pourtant absolument pas temps-symetrique).
Donc si [A] est en apparence un exemple de phénomène temps-symetrique ca n'en a à mes yeux pour le moment que l' apparence. (ou alors il faudra me convaincre que mon argument d'opposition n'est pas valide).
Qu'a-t-on d' autre comme phénomène temps-symetrique connu?