En effet, les seules preuves que l'expérience ait fournies, furent que le formalisme ondulatoire est correct.
Ce que j'ai eu plaisir à lire cette phrase, j'ai toujours voulu le "tout ondulatoire". Après un tel postulat une question fondamentale se pose, je n'ai pas croisé de réponses catégoriques et claires (principalement parce que les sujets abordés concernent des points précis, plus pointus) ou si on change la source, (ie wikipedia) parce que celles ci sont noyées par un formalisme corpusculaire vaseux.
Donc voici quelques questions extrêmement basiques mais pas si anodines que cela, et ils est sans doute possible que la majorités d'entre elles tolèrent des réponses extrêmement courtes, et de la manière dont je les ai agencées on devinera clairement que j'ai souvent ma petite idée de la réponse, mais j'ai besoin de l'entendre une fois pour toute.
Question 1: Prenons le cas de l'électron pour instancier clairement la question, une onde certes, mais une onde de quoi? une onde dans quoi?
Ces deux questions ont tout leur son sens en macroscopique. Mais pour les valider en microphysique, il y a du chemin.
L'air ou l'eau ou l'acier ou le bois où se propagent des ondes acoustiques, avec élasticité et inertie, sont des milieux ayant des propriétés certaines. S'y propagent des ondes élastiques, correspondant à du déplacement de matière macroscopique.
Le vide est un truc qui a des propriétés aussi, dont la définition a occupé pas mal de la recherche en électromagnétisme. Sa permittivité et sa perméabilité ne sont pas à notre discrétion, elles s'imposent à nous. Opinion personnelle : on n'est pas encore au bout de nos surprises à ce sujet.
Pour l'électron, on ne dispose que de la tautologie : onde d'électron.
En l'état actuel de nos connaissances, on ne sait pas dire plus.
Dans quoi ?
Roger Penrose a déjà démontré que notre espace courant est une émergence statistique de beaucoup de spineurs ayant des impulsions, en des milliasses d'interactions, aussi bien orthochrones que rétrochrones.
Il est pratiquement démontré, par John Cramer par exemple, que notre temps usuel (causal et irréversible) est aussi une émergence statistique.
Très très peu de gens travaillent là dessus. Une exception notable est Bernard Chaverondier, qui travaille seul, hors de toute institution. Je ne suis pas actif à ce sujet, et ne le serai jamais : la vie humaine est limitée, et se termine toujours mal.
La notion d'onde caractérise la variation relativement continue d'une certaine quantité selon une ou plusieurs dimensions. Parlons nous ici d'onde électromagnétique? je veux dire par la de variation spatiale et temporelle du champ vectoriel électrique et du champ vectoriel magnétique? et uniquement de ceux-ci?
Question 2: L'électron est donc une onde électromagnétique, mais ce n'est visiblement pas que cela, ie par exemple il possède une masse. Doit-on aussi ajouter cette notion à la définition ondulatoire de l'électron? en considérant la masse comme par exemple une onde dans un champ quelconque? (on remarquera que répondre non amènera à la question subsidiaire de "ou se localise la masse?" même pour un électron de valence)
Il faut vous débrouiller pour travailler l'équation de Dirac et ses solutions. On est certains qu'elle est réaliste aux énergies pas trop élevées.
L'interprétation qui me semble correcte demeure celle historique de Schrödinger : le carré hermitien de l'onde évalue la densité locale de l'électron dans son étendue. On laisse tomber le "
de probabilité", qui est corpusculariste par essence.
Question 3: Nos notions macroscopiques sont émergence statistique de propriétés et d'actions microphysiques, même les plus empiriques comme notre notion d'espace et notre notion de temps. N'y a t il pas un problème assez virulent à parler d'ondes électromagnétique sur l'espace et le temps si ces notions ne s'appréhendent que macroscopiquement ? (ou au moins s'appréhendent bien différemment à de telles échelles?). (Difficile de bien répondre à 2 et 3 simultanément)
Vraie difficulté. Nous n'appréhendons que l'ombre dans notre espace-temps macroscopique. Aller au delà exige un travail d'imagination théorique complètement à rebours de la mode et des intimidations institutionnelles.
Question 4: L'électron est donc une onde des quantités précités sur les dimensions précités, est ce le cas de toute particule élémentaire? (dans l'état actuel de nos connaissances et observations)
Oui. Dans le cadre des contraintes imposées par la réaction de création et celle d'annihilation. Et toutes les autres, considérées comme "virtuelles" et qui participent au cadre.
Question 5: Si tout composant microphysique n'est qu'une onde dans un même milieu qu'est ce qui nous permet de faire de telle séparation identitaire? Ie, J'imagine que pour un certain ensemble de critères d'un paquet d'onde celui ci peut être caractérisé d'électron, mais est ce qu'être un électron est une notion floue? (Il se peut que cette question ne soit pas claire dans ce cas je la formulerais différemment.)
Toujours sous les contraintes très fortes dues aux deux réactions quantiques à chaque bout de l'arc, un apex de création et un apex d'annihilation, plus tout le restant du cadre (les fameuses "particules virtuelles"). Considérons-les comme une syntaxe fort contraignante. On ne sait pourquoi la charge de l'électron est ce qu'elle est, parfaitement constante et universelle. P..A.M. Dirac avait suggéré que la contrainte provenait de mystérieux monopôles magnétiques. Puis il a corrigé, et de simples extrémités de mystérieux équivalents à des micro-solénoïdes sembleraient faire l'affaire.
Question 6: Corpuscule ce n'est qu'un mot, un mot qui peut être très dangereux pour les non initiés, mais un mot qui je pense peut tout de même être utilisé par l'initié dans certains cas. Ie, lorsqu'un paquet d'onde est spatialement suffisamment compacte, et lorsque dans le phénomène considéré ne fait pas intervenir quantitativement la nature interne de ce domaine de l'espace on peut assimiler/définir/parler de ce paquet d'onde comme un "corpuscule". Est-ce la bonne manière de voir les choses?
A titre personnel, je n'ai vu que des dégâts.
Je constate que le clergé dominant joue au corpusculariste pour éviter toute allusion au caractère périodique de tout quanton, et interdire aux étudiants toute notion de périodicité des quantons. En effet, cela venait de Louis de Broglie, dans sa thèse de 1924. Et Broglie comme Schrödinger ont été envoyés au Trou de mémoire. L'essentiel pour la meute demeure qu'il y ait des vainqueurs (eux, par héritage) et des vaincus. L'éthologie des physiciens est incluse dans l'éthologie animale des primates ; ce sont des animaux territoriaux, et d'une férocité à peine policée.
http://citoyens.deontolog.org/index.php/topic,887.0.htmlhttp://citoyens.deontolog.org/index.php/topic,1569.0.htmlhttp://citoyens.deontolog.org/index.php/topic,1570.0.htmlQuestion 7 (mis à part): Lorsqu'on considère un paquet d'onde comme une entité microphysique (particule) il semble évident que caractériser ce paquet par son étalement spatial par sa vitesse est bien insuffisant pour décrire tous les degrés de liberté qu'une onde peut avoir, il peut y avoir tellement de mode de vibration d'un paquet d'onde, même en fixant la fréquence, et même en fixant d'avantage. Est ce que la notion de spin n'est qu'une caractéristique de ce mode vibratoire? ie, est ce que le spin n'est que le calcul d'une quantité parfaitement définie par l'équation d'onde? (Si cette question n'est pas claire mieux vaut la laisser, si la réponse est non ne pas trop s'embêter je fouillerais dans le forum)
Là encore, se retourner vers l'équation de Dirac.
Par exemple dans son
Principle of Quantum Mechanics que vous pouvez emprunter et photographier en B.U., c'est le paragraphe 69.
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+ + e
- --> 2 [tex]\gamma[/tex]
et [tex]\gamma[/tex] + e
- --> 2e
- + e
+L'impulsion est conservée, l'énergie totale aussi, regardez ce qui se passe avec les fréquences.
Un photon n'a ni masse ni fréquence intrinsèque ni énergie intrinsèque.
L'électron si.