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Auteur Sujet: Quand les Américains expérimentaient avec des MTS sur des Latinos et des Noirs  (Lu 1678 fois)

JacquesL

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Les expériences médicales américaines au Guatemala dans les années 40 ont tué au moins 83 personnes

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2011/08/29/les-experiences-medicales-americaines-au-guatemala-dans-les-annees-40-ont-tues-au-moins-83-personnes_1565105_3222.html

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Les expériences médicales de scientifiques américains dans les années 1940 au Guatemala ont tué au moins 83 personnes, a révélé lundi 29 août une commission mise en place par le président Barack Obama. Des quelque 5 500 personnes soumises à ces expériences, qui comprenaient dans bien des cas l'inoculation de maladies sexuellement transmissibles, "nous pensons que 83 personnes" sont mortes, a indiqué un membre de la commission, Stephen Hauser.

Les scientifiques avaient sciemment inoculé, et à leur insu, à près de 1 300 personnes la syphilis et la blennorragie. De ces 1 300 personnes, seules "700 ont bénéficié d'un quelconque traitement", a ajouté M. Hauser lors d'une réunion destinée à présenter les conclusions préliminaires de la commission. Ces expériences, qui ont eu lieu entre 1946 et 1948, ont été financées par les instituts nationaux américains de la santé.

Les chercheurs avaient choisi comme cobayes des personnes vulnérables, y compris des malades mentaux, et ne les ont informées ni de l'objet de leur recherche ni de ce qui allait leur arriver. Ils les ont encouragées à transmettre des maladies sexuelles et n'ont pas traité celles qui ont contracté la syphilis. Selon la présidente de la commission, Amy Gutmann, il s'agit là d'une "injustice historique" faite aux populations concernées.

La commission a été mise en place sur ordre de Barack Obama en novembre 2010. Un mois auparavant, les Etats-Unis, via la secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, et la ministre de la santé publique, Kathleen Sebelius, avaient présenté leurs excuses à des centaines de Guatémaltèques infectés délibérément et à leur insu par la syphilis et la blennorragie.

Mais les motivations ? Le mobile du crime ?

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2010/10/01/les-etats-unis-presentent-leurs-excuses-pour-des-experiences-medicales-menees-au-guatemala_1419193_3222.html#ens_id=1561803

Les Etats-Unis présentent leurs excuses pour des expériences médicales menées au Guatemala

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Il aura fallu attendre  près de soixante-dix ans. Les Etats-Unis ont présenté, vendredi 1er octobre, des excuses publiques pour une expérience menée dans les années 1940 au Guatemala par des médecins fédéraux qui ont délibérément inoculé la syphilis et la blennorragie à des détenus, des femmes et des malades mentaux dans le but de tester  l'efficacité de la pénicilline, dont on commençait à peine à se servir.

Les chercheurs qui ont mené cette étude avaient choisi comme cobayes des personnes vulnérables, y compris des malades mentaux, et ne les ont informées ni de l'objet de leur recherche ni de ce qui allait leur arriver. Dans un premier temps, les chercheurs ont inoculé la syphilis ou la blennorragie à des prostituées, les laissant ensuite avoir des rapports sexuels avec des soldats ou des détenus. Dans une deuxième phase, "voyant que peu d'hommes étaient infectés, l'approche de la recherche a changé et a consisté à inoculer directement des soldats, des prisonniers et des malades mentaux", selon des documents décrivant l'étude. Des tests ont également été menés dans des asiles d'aliénés et des casernes.

"L'étude d'inoculation de cette maladie sexuellement transmissible menée de 1946 à 1948 au Guatemala était manifestement contraire à l'éthique", déclarent Hillary Clinton, secrétaire d'Etat américaine, et Kathleen Sebelius, secrétaire à la santé. "Même si ces événements se sont produits il y a plus de soixante-quatre ans, nous sommes révoltées que des recherches aussi répréhensibles aient pu être menées au nom de la santé publique. Nous regrettons profondément ce qui s'est passé et nous présentons des excuses à tous ceux qui ont été affectés par des pratiques aussi odieuses", ajoutent-elles.

CRIME CONTRE L'HUMANITÉ

L'expérience a été menée par le Dr. John Cutler, des services fédéraux de santé publique (PHS), dans le cadre d'un programme financé par les PHS, l'Institut national de la santé, le Bureau panaméricain des questions sanitaires et le gouvernement guatémaltèque. Son existence a été dévoilée cette année par Susan Reverby, qui enseigne au Wellesley College, dans le Massachusetts. Entre sept cents et quinze cents personnes, hommes et femmes, auraient été exposés à la maladie avant de recevoir de la pénicilline. "L'étude s'est poursuivie jusqu'en 1948 et les archives suggèrent qu'en dépit des intentions affichées, il est probable que tous n'ont pas été guéris", souligne-t-elle dans un communiqué. Ses conclusions seront publiées en janvier dans le Journal of Policy History.

Ces experimentations ont été qualifiées, vendredi, de "crime contre l'humanité" par le président guatémaltèque, Alvaro Colom. "Ce qui est arrivé à l'époque est un crime contre l'humanité et le gouvernement se réserve le droit de porter plainte", a déclaré devant la presse le chef de l'Etat du pays d'Amérique centrale, qui a été informé jeudi par la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton.

Cette affaire rappelle une autre expérience médicale tristement célèbre, l'affaire de Tuskegee, menée dans les années 1960 sur des Noirs américains que des médecins avaient exposés à la syphilis sans les soigner et à laquelle avait également participé le Dr Cutler, mort en 2003. A ce stade, on ignore si une procédure d'indemnisation des victimes guatémaltèques pourra être lancée. Il n'est pas certain que ces cobayes puissent être retrouvés, a expliqué Arturo Valenzuela, sous-secrétaire d'Etat adjoint aux affaires américaines.

JacquesL

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Quand les Américains expérimentaient avec des MTS sur des Latinos et des Noirs
« Réponse #1 le: 09 septembre 2011, 09:18:00 pm »
http://fr-ca.actualites.yahoo.com/blogues/la-chronique-de-normand-lester/quand-les-am%C3%A9ricains-exp%C3%A9rimentaient-avec-des-mts-sur-135459793.html

Quand les Américains expérimentaient avec des MTS sur des Latinos et des Noirs

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Quand les Américains expérimentaient avec des MTS sur des Latinos et des Noirs

Par Normand Lester
Chroniqueur national et international

La semaine dernière, une commission présidentielle sur la bioéthique a confirmé une épouvantable violation des droits humains par des chercheurs soutenus par le gouvernement des États-Unis durant la période 1946-1948. L'information a été accueillie dans l'indifférence et est presque passée inaperçue dans les médias.

Alors même que le tribunal de Nuremberg jugeait des nazis pour avoir commis de tels crimes contre l'humanité, les Américains se livraient à de monstrueuses expériences sur des êtres humains.

Approuvée par le US Institute of Health et le Département d'État, une équipe de médecins dirigée par le docteur John Cutler a conduit des expériences sur au moins 5500 prisonniers et malades mentaux  guatémaltèques, dont des prostituées incarcérées et leurs enfants. Près de 1300 ont été exposées à des MTS par contamination sexuelle ou par inoculations. 83 d'entre eux sont décédés d'avoir été délibérément et sans leur consentement infectés par la syphilis, la gonorrhée et le chancre mou.

Une aliénée mentale souffrant de syphilis en phase terminale a été infectée de gonorrhée en faisant couler du pus dans ses yeux. Indifférents à la souffrance de la victime, les chercheurs étaient curieux de voir l'impact d'une infection supplémentaire sur la dégradation de sa condition. Dans un autre cas, sept femmes atteintes d'épilepsie ont été injectées avec la syphilis à l'arrière du crâne pour vérifier la rapidité de propagation des MTS en fonction des méthodes d'acquisition.

La commission a conclu que le Dr Cutler et ses collaborateurs se sont livrés à des pratiques immorales contraires à toutes les règles déontologiques et à toutes les normes d'éthique médicale, présentes ou passées. Le président Obama, au nom des États-Unis, a condamné l'abomination et présenté ses excuses. Le Guatemala qualifie les expériences de crimes contre l'humanité.

Des Guatémaltèques sans défense n'ont pas été les seuls à servir de cobayes aux savants criminels au service des États-Unis. Agissant avec la même mentalité de supériorité raciale que les nazis, des médecins tortionnaires du US Institute of Health ont aussi expérimenté sur 400 fermiers noirs illettrés de Tuskegee, un des comtés les plus pauvres de l'Alabama. Pour pouvoir suivre le développement de la syphilis dont ils étaient infectés, aucun traitement n'a été fourni aux malades jusqu'à leur mort. Le même médecin tortionnaire, John Cutler (décédé en 2003), était également impliqué dans cette expérience qui s'est déroulée jusqu'en 1972 quand l'Associated Press a révélé l'affaire et provoqué son interruption.

Non seulement les Américains se sont-ils, comme des nazis, livrés à des expériences immondes sur des êtres humains sans défense, ils ont recruté certains des pires criminels allemands et japonais, leur offrant le secret et l'immunité.

À Nuremberg, seuls les scientifiques criminels nazis les moins intéressants ont été condamnés. Les Américains avaient déjà exercé une sélection. En 1946, dans une opération nommée Paperclip, Washington a donné refuge à 1000 savants nazis dont Kurt Blome, qui avait testé le gaz neurotoxique Sarin sur des Juifs à Auschwitz, Hermann Becker-Feyseng  et Konrad Schaeffer qui, eux, expérimentaient à Dachau, notamment en injectant de l'eau salée dans les veines de leurs malheureuses victimes pour étudier leur mort.

En 1947, le commandant suprême américain au Japon, le général MacArthur a garanti l'immunité au général Shiro Ishii, commandant l'unité 731 de l'armée impériale, en échange des résultats des expériences cauchemardesques menées par cette unité sur des dizaines de milliers de civils et de soldats chinois, russes et coréens. Les prisonniers cobayes étaient soumis à des vivisections sans anesthésie ou étaient inoculés du virus de la peste, du typhus et du choléra. Le Japon envisageait d'utiliser ces maladies comme armes bactériologiques.

Pire, le général Shiro Ishii a été invité à venir pendant un certain temps participer à des recherches à Fort Detrick au Maryland qui abrite le centre de développement des armes biologiques de l'US Army. Rentré au Japon, Ishii s'est éteint paisiblement entouré par sa famille sans jamais avoir été inquiété pour les crimes épouvantables qu'il a commis. Les États-Unis sont les légataires de ses recherches immondes.

America can do no wrong.  Mon œil!
« Modifié: 09 septembre 2011, 09:21:53 pm par JacquesL »