Je n'ai pas ici l'ouvrage original (R. P. Feynman, Rev. Mod. Phys. 20, 367 (1948), mais juste une introduction considérée comme bonne :
http://scitation.aip.org/getpdf/servlet/GetPDFServlet?filetype=pdf&id=CPHYE2000012000002000190000001&idtype=cvipsCorrection : mais si, mais si je l'ai.
Pages 321 à 341 du
Selected Papers on Quantum Elecrodynamics edited by Julian Schwinger. Dover Ed.
Oh il y a bien une fréquence citée dans ces dix pages, mais vraiment pas la bonne, une fictive non-physique, non-relativiste, non-intrinsèque, énormément inférieure à la fréquence intrinsèque :
This fundamental and underived postulate tells us that the frequency f with which the electron stopwatch rotates as it explores each path is given by the expression :
[tex]f=\frac{KE-PE}{h}[/tex].
Grâce à cet outil inapproprié, Feynman doit explorer des chemins monstrueusement larges, d'une lourdeur mathématique aussi inutile qu'exténuante : l'essentiel de ce qu'il s'astreint à explorer donne quand même un résultat nul.
Comment en est-il arrivé là ? Simplement par l'arrogance américaine collective : pour les physiciens américains, ce qui n'est pas publié en anglais n'existe pas.
Ainsi Feynman a ignoré toute sa vie le caractère périodique de tout quanton doté de masse, et donc ses deux fréquences intrinsèques :
La fréquence de Broglie (pour tous) : [tex]\frac{m.c^2}{h}[/tex], publiée en 1924 (publiée en français).
La fréquence électromagnétique Dirac-Schrödinger pour les fermions, tels que l'électron : [tex]\frac{2.m.c^2}{h}[/tex], publiée en 1930 (publiée en allemand).
Ce fait (la fréquence intrinsèque broglienne) réduit radicalement les chemins alternatifs à explorer par le jeu mathématique : très vite les alternatives deviennent largement non physiques et de contribution identiquement nulle.
Rappel :
Si la périodicité de Broglie est la bonne pour les interférences d'un fermion (spin 1/2) avec lui-même, pour les interactions avec un champ électromagnétique, il faut utiliser la fréquence électromagnétique du
Zitterbewegung, découverte en 1930 par Erwin Schrödinger sur la base de l'équation d'onde de Dirac pour l'électron. Et c'est le double : [tex]\nu_{e_{Dirac-Schroedinger}} = \frac{2m_e c^2}{h} = 2,4712 . 10^{20} Hz[/tex]
Par exemple, quand en 1927 Schrödinger a tenté d'expliquer la diffusion Compton par une diffraction selon la loi de Bragg, il lui manquait un point : avec l'équidistance broglienne , la seule connue en 1927, il ne pouvait atteindre que le second ordre de diffraction, tandis que le premier ordre n'était jamais observé. Tout s'arrange définitivement quand on considère l'onde stationnaire temporaire à l'équidistance selon Dirac-Schrödinger, due au battement entre l'électron incident et l'électron repartant. Liens :
E. Schrödinger. Über den Comptoneffect. Annalen der Physik. IV. Folge, 62.
http://www.apocalyptism.ru/Compton-Schrodinger.htmhttp://deonto-ethique.eu/quantic/index.php?title=Calcul_diffusion_Compton_et_ZitterbewegungVoir aussi l'annihilation d'une paire e
+ e
- en une paire de gammas, et la matérialisation d'un gamma d'énergie au moins 1022 keV en une paire e
+ e
- quand il réagit avec un électron lié à un atome.