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Auteur Sujet: Le Gladio, branche terroriste de l'OTAN (sous commandement C.I.A.)  (Lu 2488 fois)

JacquesL

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Dimanche soir 1er mai, France 5 diffusait un résumé des attentats commis en Belgique ("Les tueurs fous du Brabant"), en Allemagne (bombe à la Fête de la bière à München), en Italie (la bombe à la gare de Bologne, par exemple), commis par des groupes militaires ou paramilitaires d'extrême-droite, sous-traitants de Gladio, branche secrète et terroriste de l'OTAN, dirigée de fait par la C.I.A.
La Belgique, la Suisse et l'Italie sont les seuls pays qui aient soumis Gladio sur leur sol à une enquête parlementaire, lesquelles ont subi tous les obstacles possibles pour protéger les coupables et commanditaires au plus haut niveau. Par exemple Francesco Cossiga, président de la république italienne.
Après la fin de la 2e guerre mondiale, tous les gouvernements du Caudillo ont été composés de membres du Gladio, notamment l'amiral Carrero Blanco.

Chez nous en France, on sait que le coup du 13 mai 1958 a été favorisé par le Département d'Etat et son instrument Gladio, tout frétillants d'aise de voir arriver un dictateur militaire en France. Plus tard, réalisant leur erreur, ils ont aidé et armé l'OAS, chargée notamment d'assassiner Charles De Gaulle...
Après plusieurs étapes, De Gaulle a finalement expulsé l'OTAN en 1966, qui doit déménager de Marly-le-Roi à Mons et Casteau, en Belgique, et qui déplace son siège de Paris à Bruxelles.
Citation de: http://www.ena.lu

La France et l'OTAN

Dès le 17 septembre 1958, le président français Charles de Gaulle adresse un mémorandum à ses homologues américain Dwight D. Eisenhower et britannique Harold Macmillan. Il y plaide pour un élargissement à l'échelle mondiale du champ d'action de l'Alliance atlantique afin, notamment, de couvrir des zones géographiques dans lesquelles la France conserve des intérêts particuliers. Il propose également la création d'un directoire tripartite de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) associant sur pied d'égalité la France, la Grande-Bretagne et les États-Unis pour mener les discussions de stratégie atomique. En cas de refus de la part de ses partenaires, la France, qui souhaite conserver le contrôle absolu de ses forces armées, se réserve le droit de se retirer de l'OTAN. En fait, de Gaulle ne dissocie pas l'OTAN et l'Europe. Il cherche en effet à tirer profit d'un renforcement de sa position au niveau atlantique pour asseoir son influence au sein des Six sur base d'un axe franco-allemand. Inversement, de Gaulle espère également développer la coopération politique et stratégique européenne afin d'inciter les États-Unis à accepter les plans français de réforme de l'Alliance atlantique.  

Les États-Unis et la Grande-Bretagne ne donnent pas suite aux propositions françaises. Le 11 mars 1959, la France décide alors de soustraire au commandement de l'OTAN ses forces navales de la Méditerranée. En juin, le gouvernement français fait savoir son refus du stockage sur le sol national d'armes nucléaires étrangères, ce qui contraint les États-Unis à transférer hors de France 200 avions militaires. Au printemps 1960, les États-Unis et les Britanniques signifient à plusieurs reprises au gouvernement français leur refus de conclure un accord de coopération atomique, notamment en ce qui concerne la mise au point d'ogives nucléaires. La France en conclut définitivement à la solidarité privilégiée américano-anglaise et décide de recentrer ses efforts dans le sens d'une Europe politique. Le 21 juin 1963, la France retire d'ailleurs ses forces navales de l'Atlantique et de la Manche du commandement allié. Le 10 mars 1966, la rupture est consommée : le général de Gaulle annonce officiellement l'intention de la France de se retirer de la structure militaire intégrée de l'Alliance et exige que toutes les bases relevant de l'OTAN sur le territoire français soient transférées vers l'étranger. Le SHAPE quitte Paris pour s'installer à Bruxelles. La France reste néanmoins membre du Pacte Atlantique et de l'OTAN.

Plus de détails sur la transformation de l'ancienne carrière de calcaire en bunker, abandonné depuis :
http://ruedeslumieres.morkitu.org/espace_photos/ile_france/otan2/index_carriere.html

Extraits de l'enquête de Daniele Ganser :

Quand le juge Felice Casson a dévoilé le Gladio…  
http://www.voltairenet.org/article162546.html

Quand le Gladio fut découvert dans les États européens…  
http://www.voltairenet.org/article162685.html

Gladio : Pourquoi l’OTAN, la CIA et le MI6 continuent de nier  
http://www.voltairenet.org/article162763.html

Les égouts de Sa Majesté  
http://www.voltairenet.org/article163017.html

La guerre secrète, activité centrale de la politique étrangère de Washington  
http://www.voltairenet.org/article163478.html

La guerre secrète en Italie  
http://www.voltairenet.org/article163905.html
(L'assassinat d'Aldo Moro, attribué au Brigades rouges, était dû en réalité au Gladio...)

La guerre secrète en France  
http://www.voltairenet.org/article169477.html

La guerre secrète en Espagne  
http://www.voltairenet.org/article169649.html

La guerre secrète au Portugal  :
http://www.voltairenet.org/article169872.html

A suivre...
« Modifié: 20 mai 2011, 02:30:16 pm par Jacques »