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Auteur Sujet: L'abbé Pierre, mort lundi 22 janvier à l'âge de 94 ans  (Lu 1631 fois)

JacquesL

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L'abbé Pierre, mort lundi 22 janvier à l'âge de 94 ans
« le: 17 février 2007, 12:58:49 pm »
Posté le 22/01/2007 14:01:42



22/01/07 10:10 - PARIS (Reuters) - L'abbé Pierre, mort lundi à l'âge de 94 ans, était le champion d'une charité active et l'inventeur du "tapage médiatique" au service des déshérités, en particulier des sans-abri et des mal logés.

Il restera célèbre pour son appel à l"insurrection de la bonté", lancé le 1er février 1954 à la radio, au cours d'un hiver particulièrement rigoureux.

Cet appel avait déclenché un fort mouvement de solidarité et amené le Parlement à voter quelques semaines plus tard le lancement d'un programme de 12.000 logements d'urgence.

La silhouette de cet homme de combat autant qu'homme de foi, dans sa vareuse grise sur une soutane, visage émacié, barbe grise et regard vif, était devenue depuis lors familière.

L'épisode de 1954 avait donné lieu à un film, "Hiver 54", sorti il y a une quinzaine d'années. L'abbé Pierre, de son vrai nom Henri Grouès, y apparaissait sous les traits de l'acteur Lambert Wilson.

Fondateur en 1949 des "Chiffonniers d'Emmaüs", celui qui fut longtemps la personnalité préférée des Français et continuait régulièrement à donner des "coups de gueule" dans les médias, avait été cité comme possible lauréat du prix Nobel de la Paix.

Le mouvement des communautés Emmaüs, qui récupèrent des objets, les réparent et les revendent pour venir en aide aux exclus, a essaimé partout en France et dans près de 40 pays.

Ces communautés accueillent aujourd'hui en France près de 4.000 "compagnons".

Henri Grouès, cinquième enfant d'une famille aisée - son père était négociant en textile à Lyon - avait passé ses premières années au Mexique, où ses parents étaient allés chercher fortune.

POUR L'ORDINATION DES FEMMES

Il a 14 ans lorsque la vocation le saisit. Il décide de se faire moine franciscain et d'abandonner la vie confortable à laquelle il était promis. Il refusera d'ailleurs sa part d'héritage et troquera son uniforme scout contre la robe de moine, devenant frère Philippe pendant six ans, de 19 à 25 ans.

Mais il supporte mal physiquement et psychologiquement la règle de l'austère monastère franciscain de Saint-Etienne qui l'a accueilli et rejoint à contrecoeur la vie extérieure.

Son destin prend un nouveau tournant quand il s'engage dans la Résistance, dont il sera un des héros. Il est aumônier, mais fabrique de faux papiers, imprime des feuilles clandestines, aide des juifs à se cacher et rencontre le chef de la France Libre, le général Charles de Gaulle, en 1943 à Alger.

Après la Seconde guerre mondiale, il fait un détour par la politique et devient député MRP de Meurthe-et-Moselle (1945-51).

Entre-temps, il s'est installé à Neuilly-Plaisance, en banlieue parisienne, dans une propriété en ruine qu'il remet en état. C'est là qu'un jour de 1949, Georges, un ancien détenu, frappe à sa porte. Ce sera l'amorce du mouvement d'Emmaüs.

"Je ne possède rien, mais si tu veux m'aider, nous pourrons en aider beaucoup d'autres", lui dit l'abbé Pierre, qui n'a alors pour seule ressource que son indemnité de député.

Dans les années 1980, l'abbé Pierre soutient l'humoriste Coluche et ses "Restaurants du coeur".

Lors d'une de ses dernières apparitions en public, il y a un an, il était allé à l'Assemblée nationale pour inviter les députés à ne pas toucher à un article de loi qui oblige toutes les communes à construire au moins 20% de logements sociaux.

Sa personnalité était cependant plus complexe qu'il n'y paraît. En 1996, il commet ainsi l'un de ses rares impairs publics en apportant son soutien au philosophe Roger Garaudy, auteur d'un livre niant l'existence de la Shoah.

Cible de vives critiques, l'abbé Pierre retirera ses propos mais ne perdra rien de sa popularité.

Dans un petit ouvrage publié en 2005, "Mon Dieu ... pourquoi ?" il aborde en toute liberté des sujets polémiques.

Il dit ainsi connaître des prêtres qui vivent en concubinage avec une femme, se prononce pour l'ordination des femmes et confesse avoir brisé" son voeu de chasteté "de manière passagère".



Posté le 23/01/2007 12:52:45
Citer
Aujourd'hui, je pense à l'Abbé Pierre, qui nous a quitté hier.
 
Il représentait tout ce qu'il peut y avoir de bon dans l'homme: amour, charité, compassion...
 
Il a lutté toute sa longue vie contre l'injustice et la méchanceté. Il a contribué à ramener dans le monde des vivants nombre d'exclus, de paummés, de déshérités, de sans-grades...Il a redonné leur dignité à tous ces gens bafoués et oubliés.
 
Il représentait tout ce qui nous donne espoir  quand le moral est au plus bas et que l'on doute de l'humanité.
 
Total Respect, et au revoir Abbé Pierre...

Mais je pense à l'Abbé Pierre, et j'ai pleuré hier à l'annonce de son décès, parce que pour un Abbé Pierre, combien de voyous, de filous, de méchants, de...P.N ???
 
Et voilà on y revient...
 
Pour moi l'Abbé Pierre représentait l'anti-P.N et il faut des gens comme lui, pour lutter contre l'hypocrisie et la méchanceté.
http://forum.doctissimo.fr/psychologie/couples-relations/Femmes-perverses-manipulatrices-sujet-171420-22.htm
Conclusion provisoire d'un très long fil de discussion consacré aux perverses narcissiques et manipulatrices.
« Modifié: 28 avril 2007, 04:25:59 am par Jacques »