Rattraper le loupé de conception : Vaude Biwak II.En tâtonnant avant de trouver un meilleur
vindsekk, j'avais acheté ce sac Vaude, que je tiens pour un loupé de conception. Entièrement en tissu imper non respirant, fond lie de vin (celui qui vous semble rouge sur la photo au flash), dessus vermillon, il peut d'origine servir de signalisation de détresse, de petite bâche à tendre (2 m x 1,40 m), et de sursac pour deux dormeurs. Mais sursac tout imper, avec condensation.
Comme moyen de survie, il est donc très faible, et ne peut pas du tout servir de sac à vent.
Inspiration : un
vindsekk américain (Exped), entièrement en tissu imper, mais avec trois cheminées au fond, pouvant laisser de l'air à deux ou trois visages. Sur neige, je trouve la conception du
vindsekk d'Ajungilak supérieure, avec sa face avant perméable, et sa face arrière plus forte, mais sous la pluie la formule d'Ajungilak ne convient plus.
Ici, la tâche consistait à découdre trois portions de coutures, et coudre des cheminées en tissu imper, resserrables par des cordons, pouvant faire manche à air dans le fort vent.
Comme sursac à dormir, on y gagne une aération autour des pieds, donc nettement moins de condensation. Comme zimba, la cheminée centrale sert de capuche, les cheminées latérales peuvent servir de manches. Il reste à réétancher au silicone les zones recousues, qui n'ont plus de ruban thermocollé.
Poids final : 630 g. Pas une merveille...
Mais comme avant, il ne pouvait servir à rien de sérieux, et que maintenant il est fonctionnel...
Oui, il reste à ajouter des garcettes aux deux autres extrémités, à côté des manches, pour amarrage aux skis ou aux cannes en utilisation genre sac à vent. Ça fera 640 g.
Au final 653 g après ajout des dites garcettes, et un siliconage intégral des faces externes. Cela permet d'évaluer la charge due au siliconage : environ 13 à 18 g, pour 7,5 m² soit dans les 2 g par mètre carré.