Liste de postulats hérités du copenhaguisme, et qu'on n'admet plus en TIQM.Postulat anti-Broglie, anti-Schrödinger :Négation obligatoire de tous phénomènes fréquentiels autres qu'électromagnétiques et sans masse. Négation des fréquences intrinsèques de particules avec masse.
Postulat géométrique macroscopique :Autosimilitude de l'espace et du temps à toutes échelles, avec extrapolation illimitée, et extrapolation vers la microphysique de l'irréversibilité statistique du temps macrophysique, et extrapolation de la topologie à finesse infinie héritée des mathématiciens du 19e siècle.
Corollaire 1, de "quelque chose de très petit" :Postulat qu'on peut toujours trouver plus petit permettant de définir qu'un truc, un électron par exemple, est "
petit",
corpusculaire, voire "
ponctuel".
Corollaire 2, anti-absorbeurs :
Il n'y a pas d'absorbeurs en microphysique, juste de l'artillerie de corpuscules, tout comme en macrophysique.
Postulat positiviste à géométrie variable et opportuniste :Appel systématique aux dimensions de la macrophysique, avec son "
observateur", pour régir les réalités microphysiques.
Corollaire anti-Fourier :Les coups de la "
dualité" et de la cruelle
incertitude de Heisenberg pour dissimuler les propriétés de la transformation de Fourier à l'échelle microphysique.
Postulat anti-ondulatoire :Même quand on la calcule et que les chimistes s'en servent, l'onde de Schrödinger demeure fictive, dépourvue de tout sens physique, et ne sert qu'à calculer la probabilité d'apparition du corpuscule farfadique et poltergeist. Lequel est autorisé à aller explorer jusqu'au delà de la planète Jupiter dans son trajet entre le canon à électrons et l'écran cathodique ou le circuit intégré en gravure. D'ailleurs Feynman et Hawking l'ont écrit, alors...
J'en ai oublié ?
Faut-il comprendre que pour vous la dualité onde/particule est
une fiction et que tout, matière comme énergie, peut s'exprimer
en termes d'ondes, exclusivement ?
Exclusivement, à l'échelle microphysique. Du moins pour ce qui était
expérimentalement connu dans les années 1920-1940, électrons, protons,
neutrons, positrons, et qui est par conséquent amplement documenté sur
le plan expérimental. Je ne garantis rien sur la façon dont la physique
des interactions fondamentales s'écartera encore davantage des
idéations archaïques, préquantiques (genre "
corpuscule").
Toutefois, l'escroquerie vient là subrepticement, en standard. "Ondes"
ne signifie pas "ondes macrophysiques", alors que eux les héritiers des
copenhaguistes enseignent systématiquement cette entourloupe. En
macrophysique, il y a de nombreux émetteurs, et des absorbeurs encore
plus nombreux, et pour des raisons statistiques évidentes, le second
principe de la thermodynamique lui est applicable. Rien de tel en
microphysique : un seul émetteur en transaction avec un seul absorbeur,
et des lois symétriques par rapport au temps. Evidemment que nous
animaux macroscopiques sommes, dans l'immense majorité des
configurations expérimentales, dans l'incapacité de prédire entre quel
émetteur et quel absorbeur la tentative de poignée de mains va aboutir,
et sommes par conséquent réduits à statistiquer. C'est inhérent à notre
sort d'animaux macroscopiques.
Qu'en est-il de l'effet photoélectrique que, jusque-là, je ne croyais
explicable qu'en termes de particules ?
Il n'y a qu'une seule demi-phrase erronée dans l'article historique
d'Einstein en 1905. Si chacun ne faisait qu'une seule demi-phrase
erronée par article, ce serait cocagne... Seul Erwin Schrödinger avait
vu la faille, en 1926-1927 ; ils lui sont tombés dessus à bras
raccourcis, jusqu'à ce qu'il se décourage et devienne improductif.
Justement, sur l'effet photo-électrique, je trouve l'explication
enseignée en standard très insatisfaisante, car elle se polarise sur
l'énergie seule, qui devrait donner des phénomènes fréquentiels nets,
avec résonances, en oubliant l'impulsion, qui elle peut donner l'effet
de seuil que l'on constate expérimentalement. Mais bon, en 1905
personne ne considérait l'impulsion d'un seul photon. La physique de
l'état solide, métallique, était encore dans les limbes. Considérer
l'impulsion non plus ne suffit pas, il faut considérer la
"concentrabilité" du photon sur une cible électronique individuelle, au
lieu de laisser régler la question par la collectivité des électrons de
conduction. Et ça, ça dépend bien de la longueur d'onde : plus c'est
petit, plus c'est concentré. Pour arracher un électron de conduction à
sa liaison métallique avec le restant du cristal, vous devez taper pas
plus grand que l'encombrement dynamique de cet électron, et lui fournir
l'énergie de libération, au moins. Comment l'excédent se répartit entre
énergie cinétique de l'électron émis, et phonons et plasmons dans le
métal, je ne sais pas.
Un peu plus de détails pages 348-354 du E. Chpolski, Physique atomique
tome 1, Ed. Mir, 1977.
Bien que je ne l'aie lu nulle part, la longueur du photon, autrement
dit sa plus ou moins bonne définition fréquentielle, doit jouer un rôle
sur le rendement de conversion photonique : à la vitesse de Fermi, un
électron de conduction est en quelque sorte une cible mobile.
En ce sens que son encombrement instantané semble sensiblement plus
court que son libre parcours moyen : quelques dizaines d'Å, contre 200
Å à la température ambiante. Un demi-ordre de grandeur.
Et le photon aussi a une durée d'arrivée, ou de transfert si vous
préférez (mais ici vue de l'absorbeur), qui est non nulle et non
négligeable.
L'électron de conduction est localisé ? Je pensais qu'il serait plutôt totalement délocalisé. J'ai un peu oublié la physique du solide, mais pour mettre en évidence les bandes d'énergie, n'utilise-t-on pas des fonctions d'ondes périodiques comme le cristal d'ions ?
En ce cas il serait impossible de définir un libre parcours, entre deux collisions, notamment avec des phonons.
Ce calcul était un de mes premiers messages ici, en août 2003.
https://groups.google.com/forum/?hl=fr&fromgroups=#!search/vitesse$20de$20Fermi$20cuivre/fr.sci.physique/VIiVve8qF60/FsB1UtTkVKAJ
Repris sans problèmes de transcodage à
http://citoyens.deontolog.org/index.php/topic,158.0.htmlPrenons les électrons de conduction dans le cuivre :
Il est à l'énergie de Fermi, soit pour le cuivre à l’ambiante 7 éV,
donc à la vitesse de groupe de Fermi pour ces électrons de conduction :
1 570 km/s. La vitesse de phase est de 57,2 . 10^9 m/s. Sur un libre
parcours moyen de 200 Å, donc pendant une durée de 12,7 fs
(femtosecondes), l’onde de phase parcourt 0,738 mm. Tandis que la
longueur d’onde de cette phase d’électron, est d’environ 4,6 Å.
L’extension spatiale de cet électron est du même ordre de grandeur:
quelques dizaines à quelques centaines d'ångströms.
Aux extrémités de chaque propagateur, on trouve l’interaction avec le
plus souvent un phonon, ou avec une irrégularité du réseau, telles que
dislocations, lacunes et impuretés.
Donc chaque électron occupe simultanément une à plusieurs dizaines de
distances interatomiques...
totalement délocalisé. J'ai un peu oublié la physique du solide, mais
pour mettre en évidence les bandes d'énergie, n'utilise-t-on pas des
fonctions d'ondes périodiques comme le cristal d'ions ?
L'hypothèse de la délocalisation totale est pratique pour certains
calculs, qu'ils simplifient. Rien de plus. Pour devenir réaliste, elle
exige le zéro absolu, et un cristal parfait, sans impuretés en
substitution, sans intersticiels, sans lacunes, sans dislocations, sans
phonons. Hugh ! Beaucoup de conditions à réunir !
Pouvez-vous préciser comment vous interprétez les expériences
d'interférences photon par photon (ou électron par électron) ?
Rien de plus simple. Par photon (ou quanton en général), il n'existe
qu'un seul absorbeur, qui n'est pas prédictible. L'émetteur non plus
n'est pas prédictible, mais la thermodynamique et la pratique courante
de l'astronomie nous prouvent qu'ils sont plus concentrés, plus rares
et bien plus facilement identifiables par l'observateur que les
absorbeurs. Typiquement des étoiles, bien plus "petites" que l'espace
noir tout autour. Etc. pour le restant du bestiaire de l'astrophysique.
En fonction de la longueur d'onde, il est facile de calculer la largeur
du ventre du fuseau de Fermat de la propagation de ce quanton. C'est
toujours la condition de Fermat qui commande : tout le monde doit
arriver en phase à destination. A une ou plusieurs périodes près
éventuellement.
http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/GEOMETRIE_infond.htm#_Toc47953041Si c'est un électron, dans une expérience type Aharanov-Bohm, on peut
de plus insérer un fil chargé négativement, pour partager son fuseau de
propagation en deux, une moitié au dessus du solénoïde de diamètre 15
µm, l'autre moitié au dessous. Puis deux autres fils chargés, pour
refocaliser ces deux moitiés de fuseau. C'est plus raffiné que ce qu'on
faisait du temps des tétrodes et pentodes, mais l'électrostatique est
la même.
Avec les photons envoyés par laser, leur caractère bosonique encourage
à prendre des habitudes de pensée paresseuses, car là oui la phase de
faisceau a un sens. Rien de tel avec des fermions, qui au contraire
"antibunchent" ; chacun est irréductiblement individualiste. Chacun
n'interfère qu'avec lui-même par toutes les branches de trajet
accessibles. Aucun ne peut être en relation de phase avec un autre.
Quant à nous, nous ne pouvons prendre connaissance de ces interférences
que par accumulation statistique des constats impacts-absorbeurs. Alors
se dessine ce que Young et Fresnel ne connaissaient qu'en grande
population, dont on ignorait alors (1822) qu'elle était séparable en
principe.
L'existence des absorbeurs et les fuseaux de Fermat font tout ce qu'il y a à faire.