j'aimerais savoir si l'on peut dire qu'une particule présente des oscillations (du moins quand elle se déplace), du fait qu'elle possède une longueur d'onde et une fréquence ?
Si c'est bien le cas, représenter le mouvement d'une particule comme on le fait pour une onde électromagnétique serait qlq peu acceptable, cad avec des oscillations tranversales à un rayon ?
Sur l'idée que l'oscillation serait transversale, comme pour les ondes électromagnétiques, la réponse est
non pour toutes les particules ayant une masse.
Quant à savoir
ce qui pulse ou gyre (ou ?) à la fréquence Broglie-Einstein-Planck
mc².h, on n'en sait toujours rien.
Le premier document fondateur demeure la thèse de Louis-Victor de Broglie, 1924 :
http://tel.archives-ouvertes.fr/docs/00/04/70/78/PDF/tel-00006807.pdfLe problème est que lui-même a manqué de confiance en sa découverte, et s'est lui aussi emberlificoté dans des contradictions sans espoir, lui aussi à coup de dualisme onde-pilote-corpuscule. Le meilleur moyen pour se tirer des balles dans le pied.
Le second document à consulter demeure la monographie écrite par Paul Adrien Maurice Dirac : "
The Principles of Quantum Mechanics" (Oxford University Press), chapitre XI, "
Relativistic theory of the electron", qui reprend son article de 1928. En 1930, Erwin Schrödinger a résolu l'équation de Dirac pour l'électron libre, et a mis en évidence une pulsation électromagnétique de fréquence double, connue depuis sous le nom de
Zitterbewegung, en français "
tremblement de Schrödinger".
Il appert que cette oscillation résulte du battement entre les composantes d'énergie positive, orthochrones, et les composantes d'énergie négative, rétrochrones. Et il y a quatre composantes dans un électron, dont l'ensemble est de nature spinorielle. On ne rencontre rien de semblable en physique macroscopique.