Critique du livre de Pascal Picq et Philippe Brenot,
Le sexe, l'homme & l'évolution, chez Odile Jacob, 2004.
La dégradation générale de la qualité chez l'éditeur Odile Jacob, se confirme :
Mal écrit, pas relu, avec de nombreuses phrases incohérentes...
Ce livre traite d'un domaine nouveau, rassemble des informations peu connues.
Le texte manque de références à des articles originaux, mais on trouve les références tout à la fin, déconnectées. La plupart sont des livres dans le grand public, fort peu d'articles scientifiques originaux. Et il faut les acheter pour les lire...
La qualité scientifique est très insuffisante, même pour une vulgarisation. Nous n'avons pas d'accès aux sources, il nous est présenté une liste d'affirmations auxquelles nous devons croire, sans rien pouvoir contrôler.
Mission quasi-impossible : retrouver où dans ce livre sont mentionnées les hormones suivantes : ocytocine, sérotonine, dopamine, norépinéphrine.
Si, on retrouve ces deux phrases à la jonction des pages 148 et 149.
Quel usage en font les auteurs ?
Néant.
Les endorphines ne sont même pas mentionnées.
La physiologie et la neurologie de l'amour, ce n'est vraiment pas leur truc.
Quant à celles du désamour et de la rage de nuire, inutile de leur jeter la pierre, ce n'est étudié par personne. Rigoureusement personne.
Pas à la mode, pas vendeur...
Ce livre est grevé d'un fanatisme féministe très méprisant. Sans cesse reviennent les jugements de valeur contre le "
vieux machisme" (postulé mauvais), par opposition à la religion devenue hégémonique, le
nouveau et bon féminisme.
J'aurais pu procéder à un décompte des expressions de mépris. Dans un mémoire ou un article universitaire, il serait indispensable de faire ce travail d'analyse de contenu, quantitativement. C'est très long et fastidieux, pour un livre qui n'en vaut pas la peine.
Juste deux preuves de l'aveuglement sexiste, du militantisme misandre victimaire de Philippe Brenot :
1. En bibliographie, Brenot P.
La violence ordinaire des hommes envers les femmes. Paris, Odile Jacob 2008.
2. Page 236, la jalousie est affirmé comme un défaut masculin :
"
Ce qui caractérise la jalousie des humains, c'est l'idée masculine de possession d'une femelle qui fait de ce trait de caractère l'une des composantes très fréquentes des personnalités masculines. La jalousie a pu être présenté comme un trait spécifique de la masculinité..."
Puis les auteurs enchaînent sur leur ignorance totale des civilisations matriarcales de tout le Néolithique jusqu'à Babylone et Kâli, et de leur corollaire, les sacrifices humains d'enfants mâles. Ils postulent "
un ordre masculin qui a régné sur l'humanité jusqu'aux trente dernières années.Justement le coup de pub du mythe du sacrifice d'Abraham, c'était d'affirmer que les sacrifices humains du temps du matriarcat, c'était fini, désormais on ne sacrifierait plus que des boucs.
Je retiens cette contre-vérité flagrante, ce délire militant, affirmer que la jalousie serait masculine et non féminine, comme la pièce à conviction capitale.
En trente-quatre ans de mariage, je n'ai vu la folle jalousie de ma chère épouse, ne se relâcher que durant les années médianes.
Les premières années, sa jalousie était bien d'ordre amoureux, elle a fait le désert autour de nous. Puis elle s'est rassurée, finissant par admettre que ses obsessions jalouses étaient infondées. Et la conception de notre fille aînée était adultérine, durant les vacances de Pâques où elle seule était partie en vacances.
A partir de la naissance de notre fille cadette, la psychose puerpérale s'est gérée sur le mode paranoïaque, ce qui est une configuration rare. La rage et la haine se gérèrent en jalousie des talents des autres, des vies des autres, des biens des autres, et en despotisme de plus en plus forcené. On peut voir la résurgence du délire de jalousie dans le document rédigé par son avocate, Lien et copie de la pièce à
http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/mission_parricide/Un_de_nous_deux_est_fou.html#_Toc48894617.
Philippe Brenot est, dit le dos de couverture, médecin psychiatre et thérapeute de couple. Il est prié de m'expliquer en quoi l'exigence d'omnipotence infantile serait un trait masculin.
Je ne l'ai jamais vu être masculin autour de moi, jamais. Dans mon proche entourage ça toujours été un travers féminin, particulièrement toxique, chez feue ma mère, chez ma soeur, chez mon ex-épouse. Par bouffées répétitives et harassantes chez ma fidèle compagne (fidèle mais porc-épic, porc-épic mais fidèle)...
En élargissant le cercle aux connaissances plus distantes, ce trait de jalousie despotique (en rage folle contre quiconque ne se laisse pas dominer à 100%) est observé en permanence chez toutes les despotes que j'ai croisées par écrit sur des forums, les ouebmistresses inclusivement.
L'exception majeure que j'aie personnellement rencontrée, de jalousie folle mais portée par des mâles, ce sont les cas consignés à
http://debats.caton-censeur.org/index.php?option=com_content&task=view&id=109&Itemid=58et surtout à
http://debats.caton-censeur.org/index.php?option=com_fireboard&Itemid=27&func=view&id=185&catid=45.
Une autre exception, dont le record est à
http://deonto-ethics.org/impostures/index.php/board,9.0.htmlsauf que cet "YBM" n'est mâle que par le chromosome XY. Psychiquement, ce surineur et harceleur n'est toujours qu'une annexe de sa môman.
Je pose un défi à Philippe Brenot et Pascal Picq : trouver un endroit dans leur livre où ils parleraient de la course à la domination chez les femelles, de leur obsession d'avoir tous les pouvoirs sur la famille et le couple. Je n'en ai vu aucun, mais ce n'est pas une preuve d'inexistence, mais à eux d'exhiber l'éventuel passage. En revanche ils présentent invariablement les mâles primates comme de méchants obsédés du pouvoir.
On peut toujours prétendre que mes observations sont fausses ou biaisée, voire militantes, alors voici une pièce à conviction, et j'en ai des centaines d'autres en archives :
http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/Edith/neivacontrerefusconseils.htm.
Les auteurs posent une question intéressante, dont ils n'ont pas la réponse : A quoi sert l'orgasme féminin, dont le caractère potentiellement répétitif n'existe que dans l'espèce humaine ? Pourquoi et comment a-t-il été sélectionné par l'évolution ?
Parce que ça vaudrait le coup de poser la question complémentaire :
Pourquoi des femmes sabotent toute vie sexuelle et toute jouissance orgasmique, pour se consacrer à la guerre à mort pour le pouvoir ?
Et dans les couples lesbiens aussi, du reste.
Voir cette offre de recrutement :
http://debats.caton-censeur.org/index.php?option=com_content&task=view&id=56&Itemid=57D'une manière plus générale, la neurophysiologie de l'apaisement, et les rôles sexués dans l'apaisement, sont gravement sous-étudiés. Pas à la mode ! Pas
feministically correct !
Quelqu'un vous a fait un dessin, sur l'exercice du pouvoir par la plus frigide :
Un autre vous a fait cet enchaînement de photos :
Avant le mariage :
Pendant le mariage :
Après le divorce :
La suite, en questionnement sur les marqueurs colorés de la maturité, et la crise despotique de milieu de vie, ou de vieillissement :
http://deonto-famille.info/index.php?topic=77.0