Notre mission est de former les citoyens de référence de l'avenir, les aider à coévoluer et créer.
BERLIN, 4 mars (Reuters) - La Grèce devrait envisager de vendrecertaines de ses îles dans le cadre du plan de réduction de sa dette,estiment deux députés de la coalition de droite au pouvoir enAllemagne. La cession d'îles ou d'autres avoirs pourrait permettre àla Grèce de sortir de la crise, disent jeudi dans le quotidien Bildles députés Josef Schlarmann, membre de la CDU de la chancelièreAngela Merkel, et Frank Schäffler, expert en finances publiques chezles libéraux du FDP."Ceux qui sont insolvables doivent vendre tout qu'ils ont pour payerleur créditeurs. La Grèce possède des bâtiments, des entreprises etdes îles inhabitées, qui pourraient tous être utilisés pour résorberla dette", affirme Josef Schlarmann.Le gouvernement d'Athènes a annoncé mercredi un nouveau train demesures d'austérité afin d'économiser 4,8 milliards d'euros et ramenerle déficit public dans des proportions acceptables pour sespartenaires de la zone euro.L'Allemagne a immédiatement tempéré les espoirs grecs et les attentesdes marchés, qui voyaient dans ce plan un moyen pour la Grèced'obtenir un soutien plus concret des Européens.Angela Merkel, qui reçoit son homologue grec George Papandréouvendredi à Berlin, "ne peut promettre aucune aide à la Grèce",prévient Frank Schäffler dans Bild.Il soutient lui aussi l'idée d'une vente des îles grecques, dans lescolonnes du quotidien le plus vendu d'Allemagne, dont l'article estintitulé: "Vendez vos îles, vous les Grecs endettés ! Et vendezl'Acropole aussi !" (Erik Kirschbaum, Grégory Blachier pour le servicefrançais, édité par Gilles Trequesser)
En voilà une bonne idée, prenons-en de la graine !Avec le déficit qu'on a en France, je propose non pas de vendre la Corse ou l'île d'Ouessant mais l'Ile de France.Je m'explique.On ferait ainsi d'une pierre deux coups :- on pourrait déjà peut-être gagner un peu d'argent, y'a quand même la Touréfelle que diable !- mais surtout, surtout, on serait débarrassé de la majorité de nos hommes politiques, de tous nos énarques qui pondent des réformes sans savoir de quoi ils parlent, d'une bonne partie de la délinquance, de la pollution...On pourrait enfin parler d'aménagement du territoire pour de vrai, les régions commenceraient enfin à vivre, les subventions ne resteraient plus réservées à la capitale et les impôts aux dépenses fastuaires de not' bon maître et de sa cour...D'ailleurs, à y bien réfléchir, vous avez déjà vu la région parisienne produire quoi que ce soit d'utile au pays Si, si, je vous assure, vendre l'Ile de France c'est une excellente idée !!! Reste à trouver un pigeon pour l'acheter...
Excellent!
Bien sûr, c'est dit sur le ton de la plaisanterie et c'est exagéré, mais le fond est là quand même...Autrefois, les hommes politiques étaient issus du peuple et savaient ce que vivre voulait dire. Ils avaient partagé au moins un temps le même quotidien que le commun des mortels.Maintenant, on a des têtes d'oeuf qui sont certainement très brillants en maths mais qui n'ont jamais rien fait de leurs mains et qui n'ont aucune idée de la manière dont vivent leurs concitoyens. Ils vivent dans un milieu qui leur est propre, avec leurs codes et leurs coutumes, ils se connaissent tous et se tutoient, tous partis confondus... et ne savent plus ce qu'il y a à l'extérieur. Exactement comme à Versailles avant 1789.Ce n'est d'ailleurs pas propre à la politique : beaucoup d'entreprises connaissent ce problème, elles sont de plus en plus dirigées par des gestionnaires ou des financiers et pas par des gens qui savent ce qu'on y produit et comment on le produit... On en arrive à fabriquer des passoires sans trous et des roues carrées plus faciles à ranger dans les caisses...Je me demande parfois si on ne devrait pas faire comme autrefois en Roumanie : apprendre obligatoirement un métier manuel en même temps que l'on fait des études...