> Votre mission, si vous l'acceptez, consiste à évaluer ce cours de MQ :
> http://math-et-physique.over-blog.com/ext/http://pagesperso-orange.fr/fabien.besnard/cours/EPF/mecaq.pdf
La corvée est de taille, et l'exercice périlleux : mon regard n'est pas du tout celui de la majorité.
J'ai déjà exprimé tout le mal que je pense de l'opposition sémantique "
classique vs quantique", qui est une façon subreptice de se proclamer comme les modernes définitifs, "
et après moi, il n'y aura plus d'autre prophètes".
Il y a beaucoup d'affirmations que je trouve pour le moins aventurées, quoique faisant partie de la vulgate hégémonique.
P. 10 « C’est Albert Einstein qui ira plus loin, en consid´erant que ce ne sont pas seulement les ´echanges d’´energie qui sont quantifi´es, mais l’´energie elle-mˆeme, »
Erreur. Même à l’époque de cet article Albert Einstein savait que la fréquence donc l’énergie du photon, dépend de la vitesse : effet Doppler-Fizeau.
C’est l’action et non l’énergie qui est quantifiée : 6,6260755 10
-34 joule.seconde par cycle.
P. 11.
« Einstein fait l’hypoth`ese que la lumi`ere est constitu´ee de particules transportant chacune une ´energie »
Donc pour chaque fréquence, ces « particules » sont différentes… Ça devient bizarre : elles ont chacune une particularité qui leur attache de l’énergie, et cette particularité dépend du repère, et de sa vitesse…
En rester à l’ondulatoire aurait quand même été plus économique. Et chercher plutôt à mieux comprendre les propriétés de l’absorbeur.
P. 12 » L’´electron doit donc spiraler vers le noyau en rayonnant, et on peut calculer que ce processus ne prend qu’une fraction de seconde.
En d’autres termes, la physique classique est violemment incompatible avec la stabilit´e de l’atome !»
Laissez tranquille un hypothétique classicisme.
Le fautif est une hypothèse subreptice, de corpuscule en mouvement planétaire, l’hypothèse que l’électron est beaucoup plus petit que l’atome..
P. 15 :
« l’effet Compton (Compton, 1923), qui montra d´efinitivement que la lumi`ere pouvait avoir des aspects corpusculaires.»
Corriger : la lumière avait des propriétés qui furent interprétées à l’époque comme « aspects corpusculaires ».
P. 19 :
« Nous allons voir un peu plus loin qu’il se trompait : on peut interpr´eter _ = | (x)|2 comme une densit´e de probabilit´e »
La preuve de l’ « erreur » de Schrödiinger n’est admise que par les adeptes du courant majoritaire, et demeure discutée par les transactionnistes.
Pp. 20-22, expériences fentes d’Young.
Toute l’interprétation repose sur une négligence envers les propriétés de l’absorbeur.