Le premier blouson qui sera décrit était soldé par D4 à 5 € ("Arpenaz 100 Succulent"), et me bluffait en usage urbain par sa qualité coupe-vent, pour son poids et son prix.
Je m'imaginais voir là une percale serrée parfaite, mais aérée. Je l'ai réservé pour les randos.
Une bavante en raquettes m'a alors convaincu de l'horrible vérité : la percale si parfaite est du polyamide enduit, qui ne respire pas. J'étais trempé de sueur en haut du pic de Bote.
Il convient donc d'en changer l'usage et l'affectation.
Et là, l'absence de capuchon se fait durement sentir.
Ouverture du chantier cette après-midi pour faire ce capuchon. Choix déjà éprouvé sur une veste camouflée britannique : profiter de toute la hauteur du col, pour ne couper que ce qui complète ce col vers le haut.
Première étape, un rectangle de 30,5 cm sur environ 65 cm. Et je coupe de même le rectangle pour un blouson ouatiné, dont le ski était la vocation initiale, et affecté de la même défaillance de conception : pas de capuchon, donc rôle plus symbolique que réel quand le temps se gâte.
Puis reporter les dimensions de capuchon sur un tissu à doublure : je ne laisse pas les enductions exposées à l'abrasion.
Tracer l'arrondi occipital qui sera piqué :
Reporter cette découpe sur la doublure :
Voilà la doublure assemblée sur le tissu principal. Un premier ourlet mince est fait devant.
Puis thermocouper une longueur de
paracord, et refermer l'avant du capuchon autour, large.
Petit ourlet du bas, avant montage sur le blouson, puis montage final. Voilà :
Poids final : 550 g environ.
Et avant ? 510 g.
A suivre pour le blouson ouatiné.
P.S.
Il est clair que la couture en sommet de capuchon ne sera imperméable qu'après enduction siliconée. Ce sera dans un lot de siliconage : la préparation du sirop de silicone est une corvée embêtante.