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Auteur Sujet: Les salariés séniors : les oubliés de la crise.  (Lu 2329 fois)

JacquesL

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Les salariés séniors : les oubliés de la crise.
« le: 03 février 2010, 06:06:05 pm »
Citer
Les salariés séniors  : les oubliés de la crise
dimanche 31 janvier 2010
 
de Martine Lozano

Sous peine de devoir verser 1 % de leur masse salariale en cotisation supplémentaire à la CNAV, les entreprises devaient conclure la fin de l’année 2009 des accords pour l’emploi des « seniors ». Tout le monde s‘est réjoui alors que se sont conclus de mauvais accord avec des conditions de départ les plus mauvaises qu’il y ait eu depuis longtemps sur le maintien des seniors dans l’emploi .

Cela bien souvent ne se résume qu’en une déclaration d’intention car les entreprises n’embauchent pas, surtout pas en ce moment "En revanche, qu’elle ait la volonté de faire partir les salariés les plus anciens cela ne fait aucun doute".

Malheureusement les salariés dits séniors n’ont pas été pris en compte alors qu’ils sont les premières victimes des plans de sauvegarde, plans de départes volontaires et autres mesures de restructurations Nous condamnons cette gestion alors que la période est propice à la mise en place de grandes mesures en établissant des liens intergénérationnels.

Plutôt que d’opposer emploi jeunes et emploi des séniors.

On aurait pu instaurer une allocation de solidarité intergénérationnelle consistant à compenser financièrement le maintien intégral du salaire d’un salarié sénior qui accepte une mission de tuteur dans l’entreprise et dont le temps de travail est aménagé. Le salaire est maintenu intégralement

La seule vérité est que, d’année en année, les travailleurs sont partis de plus en plus tôt, et en touchant de moins en moins .

Rappelons que le taux d’emploi des seniors est le plus bas d’Europe pour les plus de 50 ans et notamment ceux de 55 ans, en France. Ce taux n’a pas bougé depuis 2003 car le patronat se débarrasse des seniors par de méthodes de management stressantes, pénibles voire inhumaines.

"Les vieux" sont laissés pour compte

Rappelons que Avec un taux d’emploi de 37,8% pour les 55-64 ans la France se situe très en dessous de la moyenne européenne - 42,5% - et loin des 50 % en 2010 fixés au niveau communautaire. Pourtant, certains pays affichent en revanche un taux d’emploi des seniors d’ores et déjà bien supérieur à l’objectif européen pour 2010 l’objectif européen est de 44% ;

La crise du travail, le management par l’humiliation et le stress est parfois plus intenable qu’une petite pension qui ne permet plus de vivre dignement.

Mais disent certains retraités il y a les resto du cœur et le secours populaire ou catholique après un travail toute une vie. Quelle humiliation de plus !

Les seniors évoquent la pénibilité, le stress, les horaires déclarés, les mises à l’écart, les congés fractionnés d’astreinte, qui compliquent des problèmes de tension ou de diabète etc.  plus fréquents à ces âges. Les retraités, les employés, le ouvriers ,les enseignants, les chômeurs, les immigrés, les sans papiers , les personnes handicapées, les jeunes, les femmes, les séniors ont la vie dure alors qu’ils devraient être considérés comme de la richesse pour notre pays.

En effet quand une entreprise autant du privé que du public veut se débarrasser de ces seniors, c’est de la mémoire de l’entreprise qu’elle se sépare. Des études montrent que depuis une vingtaine d’années, dans les pays industrialisés, le progrès technique n’a pas entraîné d’amélioration des conditions de travail, plutôt une intensification.

Ce qui est à l’origine de troubles musculo-squelettiques, de souffrance psychique et d’atteintes à la santé mentale. Or, nous passons d’un travail bien fait à un travail rentable.

Les plus touchés sont les seniors qui ont du mal à supporter le travail dans l’urgence et sous pression. Pour un salarié vieillissant, l’obligation d’aller encore plus vite est difficile à supporter. Certains partent en retraite même si celle-ci est réduite. C’est ainsi que le tur over dans les entreprises publiques ou privées a pour conséquence d’effacer la mémoire des luttes ainsi que des précédentes difficultés. La mobilisation est alors s plus difficile.

Avec la forte hausse du coût de la vie le niveau actuel des personnes à la retraite ne permet pas de satisfaire les besoins des retraités (plus d’un sur 6) alors que le niveau de retraire ne devrait pas être inférieur au SMIC. C’est ainsi qu’un rapport du comité national des retraites met en évidence la perte du pouvoir d’achat de 10% sachant que depuis plus de 10 ans les retraites ont baissé ainsi que les complémentaires.

Des femmes vivent avec des retraites de 600 euros par mois, certains hommes aussi.

D’autres part, devenues dépendantes ces personnes sont dans le désarroi car les structures n’existent pas suffisamment. Il est plus que temps d’instaurer un grand service public d’aide aux personnes car les fonds de pensions commencent à investir les maisons de retraite.

Martine Lozano, militante associative
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Bellaciao
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article97746

Les fautes de français et les omissions étaient nombreuses, j'ai réparé de mon mieux.
« Modifié: 05 février 2010, 12:34:35 pm par Jacques »